𝐋𝐞 𝐜𝐢𝐞𝐥 𝐦'𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐝𝐫𝐚

3. Adieu maman~

( ⚠️ scènes de violence physique et verbale)

Dans à peu près deux semaines, noël sera la.

Je n'ai jamais cru au père noël.

Maman disait que ça ne servait à rien de me faire croire en lui alors qu'il n'existe pas. Et papa lui, n'en avait juste rien à foutre.

Mais maintenant qu'il a sa petite famille parfaite, noël est un jour sacré pour lui.

Kelie est couverte de cadeaux coûteux, mais elle n'en a jamais assez, sa mère reçois en général des appareils ménagers de la pars de mon père, et moi je peux juste aller me faire foutre.

Je reçois un petit quel que chose de sorte à faire croire qu'ils pensent à moi.

Mais je sais bien, au fond, qu'ils se porteraient bien mieux sans moi.

Je suis actuellement assise sur un banc entrain de fumer ma troisième cigarette depuis mon arrivée.

Je réfléchis à tout, à la vie, à mon avenir.

C'est vrai ça, qu'est-ce que je vais devenir ?

Je n'en sais rien du tout.

Mon téléphone se mit à sonner ce qui me sortait de mes pensées.

Le nom qui apparut à l'écran me fit grimacer.

Catherine, ma tendre belle mère.

Déjà c'est quoi ce prénom ?

Je décroche et vint coller le téléphone à mon oreille avant d'entendre sa voix commencer à me blâmer de choses futiles.

-Je peux savoir où tu es ? Tu n'en fait vraiment qu'à ta tête, tu étais punie de sortie il me semble. Dépêches toi de rentrer avant que je vienne te chercher.

-bonjour, oui ça va merci et toi ?

-Vas-y fait la maligne. Je vais dire à ton père à quel point tu es insolente envers moi. On verra qui il défendra.

-Fais toi plaisir vas-y, tu n'es bonne qu'as ça non ? Je l'entendis pouffer derrière le téléphone.

-Tu crois qu'il défendra qui ? Sa femme et sa fille ? Ou la gamine du passé que tu es.

Elle a touché un point sensible.

Elle sait que mon père aurait voulu que je parte avec maman pour qu'il puisse tout recommencer à zéro.

Espèce de vieille pute, on verra si tu continueras à raconter de la merde quand je t'aurais enfoncé mon poing dans la gueule.

-Allez dépêches toi de rentrer.

Sur ces mots elle raccrocha.

Je n'ai rien pus dire, de toutes façons elle a raison.

Je suis un souvenir que mon père veut effacer.

Je ne suis rien pour lui.

Je ne suis rien pour personne.

La pluie commença à perler sur mon front, je leva la tête pour regarder le ciel devenu plus gris que tout à l'heure.

Et si je ne rentrais pas ?

Et si je partais ?

J'y pense de plus en plus.

Partir.

Ne serait-ce pas la solution à tout ?

Bien sûr que si, et je le sais.