[1] Siham - Il me manque un sens au compteur.

Chapitre XIV

Ce jour là à changé dans ma vie.

Je me réveille fait mon rituel du matin. J'entends un chahut dans le salon, je passe voir un coup d'œil, et je vois l'homme que j'aime avec toute sa famille.

- Zina, vient entre.

J'été gêné comme pas possible, je dit bonjour à tout le monde. Je vois son regard, CE regard qui me déstabilise, ce regard qui me rend dingue à chaque fois.

- Khalti je veux la main de votre fille.
- Moi je suis d'accord, mais faut savoir pour Siham, alors ?

Tous les regards se braquent sur moi, je baisse la tête, après tout, je pouvais que dire oui.

- Oui...

Les mamans, tantes, cousines, partent en "youyouade", moi je reste assise, sourire au lèvre, yeux braqués, sur LUI, mon futur mari.

Les préparatifs du mariage avance rapidement. Il veut le faire au plus vite.

- Oûmmi, j'ai peur...
- Peur de quoi Zina ?
- De ne pas être à la hauteur de cette homme...
- Zina...si il t'as choisi, et toi aussi, c'est que vous vous devez d'être ensemble, allez vient tu vas mettre ta robe de marié.

Naïm, Insaf, la famille d'Insaf ma famille du Liban, et quelques tantes du côté d'Oûmmi.

Nous échangeons nos alliances. J'ai ce sourire qui ne veut se décoller de mon visage, et lui pareil, mon mari est tellement magnifique.

[...]

«Le vol A2134, en direction de la Thaïlande va décoller dans quelques minutes.»

- Comme tu t'es lancé, t'as osé, alors moi aussi j'me lance. Mais au jour d'aujourd'hui avec tout ce que tu me dis, je ne peux pas tenir, moi aussi je dois t'avouer : j'ai mon cœur qui déborde d'amour pour toi, mais j'ai pas su te le faire partager ni te le montrer. Pourquoi ? Parce-que Oûmmi m'a toujours dit de ne pas montrer quoi que se soit, tant qu'on ne m'a pas passer la bague au doigt. 'ai mon cœur qui enfle et j'ai mon cœur qui se met à battre fort, très fort, trop fort...

Il ne me laisse pas finir qu'il m'embrasse. J'ai donner à l'homme que j'aime, cette fierté qu'Oûmmi m'a dit de ne jamais laisser tomber. Je lui ai donner ce que j'ai de plus cher.

[...]

Mon ventre grossis de plus en plus, il est tout rond. Mon mari n'a jamais souri comme ça, je vois dans ces yeux, cette flemme qui se rallume à chaque fois qu'il me voit, et qu'il voit ce petit bidon qui grossis chaque jour un peu plus.

- Omri¹ ?
- Oui zawajati² ?
- Je commence à avoir des contractions...

Il n'attend pas plus et m'emmène à l'hôpital.

- Mais noooon Zina je viens pas, tu sais très bien j'aime pas voir ces choses là !
- Oh ! Tu l'a rentré, maintenant tu m'aide à le sortir !

Je le tire par la main, c'était obligé.

- Treize heures et quarante six minutes, le trois septembre !

Il me ramène ma petite fille, qui pèse même pas cinq kilos, elle avait les mêmes yeux que moi, les "yeux transparents", comme dirait mon mari.

- Hbibi³, tu veux l'appeler comment ?
- ...Sukeïna !
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¹ Omri = mon amour
² Zawajati = ma femme
³ Hbibi = mon chéri
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