Dans le métro (6)
Une pseudo racaille, Nike air au pied, jogging Adidas, et une capuche sur deux sur la tête, me regarde trop mal. Ses lunettes le trahissent : les vrais caillera ça a bonne vue. Je fais une tête de plus que lui, si je lui en fout une, je l'étale.
Pourquoi j'ai pas peur des caillera ? Parce que j'en ai une au fond de moi et si tu la cherches correctement tu la trouves.
Au club de boxe
Je viens d'éclater en sanglots devant Ali et Léa. Je suis au vestiaire, en pleurs. Je sais pas si je peux confier tout ça à Léa. Lui dire que quand quelqu'un me demande si ça va j'ai juste envie de lui répondre que non, mais que de toute façon il s'en fout, mais que je répond « oui et toi ? » immanquablement. Lui dire que quand je vois du vide je veux juste sauter. Lui dire que quoi qu'ils fassent, ils peuvent rien faire. Je suis malheureuse. Rien ne peux changer ça.
Ouhla. Je ne me souvenais pas de cette petite phase auto-destructrice. Vous avez remarqué ? J'ai énormément vagabondé durant ce mois ce mars.
(199 mots)
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Rantbook ou l'art du vagabondage intellectuel
No FicciónTout est dans le titre : je raconte tout ce qui me passe par la tête dans les notes de mon téléphone et maintenant que ça fait un an que j'ai chopé cette manie, je publie un peu de ce que j'ai écrit. Bisous sur votre joue de droite et bonne lecture...