𝐿𝑎 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒.
Lia la confronte quotidiennement, vivant dans un environnement oppressif et violent, créé de toute pièce par son père. Personne ne prend soin d'elle, même pas son frère avec qui elle était proche auparavant. Tout ce qu'elle s...
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『 I know you're sick, hoping you fix whatever's broken 』- The Neighbourhood
EDEN 10 octobre, Amsterdam. 18:30
1 mois est passé, et rien n'a changé. Je suis toujours en froid avec ma mère, et chaque fois que je la croise, c'est la dispute assurée. Mon père tente d'apaiser les tensions, sans succès.
— ...m'a baisé.
Et j'ai vu Ambre hier, sa petite bouille d'ange m'a fait lâcher une énième larme de culpabilité. J'ai une profonde haine qui s'est débloquée contre l'auteur de ce crime. Je ne sais même pas si l'enquête avance, nous n'avons encore aucune nouvelle des forces de l'ordre. Mais je jure que si on retrouve cet individu, je l'étrangle de mes propres mains.
"Ça va aller. Elle se réveillera, je te le promets."
Je me souviens encore de ce soir où elle a essuyé mes larmes avec tant de délicatesse. Je me souviens encore de sa main chaude sur la mienne et de son front posé contre le mien. En y repensant, ses cheveux sentent délicieusement bon...
Et puis je me souviens de son regard noir d'il y a quelques semaines. Ses mots qui avaient clairement pour but de m'atteindre. Je me souviens du fait qu'elle a profité de ma vulnérabilité pour m'inciter à consommer quelque chose que j'aurais regretté toute ma vie.
Et j'ai soudainement un goût amer dans la bouche.
Moi qui déteste m'intéresser aux histoires des autres, je ne sais pas ce qui m'a pris avec elle. Mais on m'a bien vite remis les pieds sur terre.
Ces dernières semaines, je me sentais un peu mal dû à mon manque de sommeil. Je ne peux pas manquer de sommeil, c'est trop important dans mon cas. Parfois, cela peut être déclencheur de crises. Et je suis rassuré de ne pas en avoir fait depuis quelque temps. Mon traitement a l'air de fonctionner.
— Eden ? Tu m'écoutes ?
Je relève rapidement la tête vers Alex qui me dévisage. Son sourire narquois ne le quitte pas.
— À quoi tu penses ?
Sa tête blonde se rapproche de la mienne, intriguée.
Alexander est un ami de longue date, tout comme Bryan, et l'inconvénient d'avoir redoublé, c'est que tous mes potes sont à présent à l'université, et je ne les vois plus aussi souvent qu'au lycée.
Alex est le fils d'un homme d'affaires, tout comme moi, alors il a dû suivre les traces de sa famille et aller à Oxford. Il a pu se libérer ce week-end pour venir nous rendre visite.
Ce qui m'attend sûrement.
"Tes notes ont intérêt à être excellentes dès la reprise, sinon oublie la boxe."
