𝐿𝑎 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒.
Lia la confronte quotidiennement, vivant dans un environnement oppressif et violent, créé de toute pièce par son père. Personne ne prend soin d'elle, même pas son frère avec qui elle était proche auparavant. Tout ce qu'elle s...
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『 Je me demande pourquoi je m'inflige ça...mais en même temps je n'arrive pas à m'arrêter. 』
LIA Aujourd'hui
Elle n'a pas dissuadé sa mère.
— Excusez-la, en ce moment elle traverse une période assez...difficile.
J'ai envie de l'étrangler.
Qu'ils meurent dans d'atroces souffrances.
"Ça t'arrive de penser à autre chose que la mort ?!"
J'en suis tout simplement incapable. Partout où je vais, elle me suit comme une malédiction qu'on aurait jetée à mon égard.
— Je vois, rétorque la proviseure. Mais si elle enfreint à nouveau les règles, monsieur Lubin, je serai contrainte de-
— De l'exclure définitivement ? Vous n'oseriez pas tout de même ? Avec tout l'argent que je fournis à votre école, vous avez le culot de me menacer ?
— Enfin, monsieur Lubin, en tant qu'homme politique, vous connaissez les lois mieux que personne. Je ne fais qu'appliquer les règles.
— Savez-vous combien je débourse pour votre établissement ? C'est le meilleur lycée pour elle, et elle a intérêt à y rester. J'espère avoir été clair.
— Le-
— J'ai plus de pouvoir que vous, vous le savez n'est-ce pas ? Si vous me convoquez une fois de plus pour un motif si misérable, je n'hésiterai pas à vous faire virer. Les jeunes de nos jours fument tous !
— Vous osez me couper la parole en plus de ça ? Le problème n'est pas de savoir qu'elle fume, mais qu'elle a fumé dans l'enceinte du lycée, monsieur ! Les règles restent les mêmes pour tout le monde. Si votre fille veut rester ici, elle doit bien se comporter.
— M'avez-vous entendu ou dois-je me répéter ?
Elle lâche un soupir avant de balayer ses paroles.
— J'ai très bien compris ce que vous m'avez dit. Vous n'avez jamais entendu une femme vous répondre, c'est ça ? Cela vous choque-t-il ?
Exaspérée, je détaille leur querelle en silence.
— Exactement ! Quand je parle, vous m'écoutez et acquiescez, c'est tout !
— Oh, mais oui, vous pensez que je vais me taire face à un homme aussi sexiste que vous ? Mon établissement peut très bien se passer de votre argent !
Je lance un regard à Sean qui a l'air de se retenir de rire. J'empoigne mon téléphone et m'empresse de lui envoyer un message.
