Les souvenirs

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Axelle se réveilla avec un mal de crâne insupportable. Elle ouvrit péniblement les yeux. Elle était seule dans une pièce sombre et immense. Elle ne voyait même pas la fin de ce qui lui semblait être un garage. Cette pièce était noir. Elle eut du mal à respirer et elle suffoqua un long moment qui lui parut une éternité. Enfin, une lumière qui venait du fond du garage et se rapprochait de plus en plus apparut. Axelle ferma les yeux car cette lumière était si éblouissante pour ses petits yeux fragiles. Puis, quand ses yeux furent habitués à la lumière, elle les ouvrit enfin. Elle aperçut deux silhouettes imposantes qui se rapprochaient, encore, encore et, elles passèrent à l'attaque...

Axelle se réveilla en sursaut, elle essuya les gouttes de sueur qui tombaient de son front jusqu'à ses genoux. Elle sortit de sa petite chambre et se dit qu'elle n'irait pas à la soirée de Jules mais une voix dans sa tête lui dit avec une certaine résonance frissonnante.

- C'est trop tard désolé !

Puis, le décor changea, un éclair fendit le ciel et elle vit sa mère. Elle était au bord d'une falaise, terrifiée. Axelle vit aussi une femme, en face de sa bien-aimée mère. Elle était rousse et avait une longue robe noir avec des fentes sur chaque côté du magnifique vêtement. Elle ne put distinguer les paroles de ces dernières mais la colère déformant leurs traits du visage si fins à leur habitude. Puis, elle vit sa mère donner une gifle à l'autre femme, cette femme entra dans une colère noire ! Elle pointa ses doigts en face de la mère de notre héroïne, et projeta un jet lumineux. Axelle vit sa mère sauter en arrière. Comme par magie, Axelle se rapprocha et vit le visage horrifié de sa mère. Elle eut l'impression que la scène était au ralenti, puis tout s'accélèra et elle vit sa mère tomber du haut de la falaise.

Axelle se réveilla en sursaut, elle essuya les gouttes de sueur qui tombaient de son front jusqu'à ses genoux. Elle sortit de sa petite chambre et se dit qu'elle n'irait pas à la soirée de Jules. Elle eut une impression de déjà vu tellement forte, qu'elle pris un mal de crâne.
Puis, le décor changea. Elle était dans une petite caravane dont elle avait quelques souvenirs. Elle ne savait plus trop à qui elle appartenait, mais était sûre d'une chose, elle était déjà entrer dans cette maison miniature. Elle entendit du bruit venant de la chambre. Elle s'avança et découvrit la jeune femme de tout à l'heure, rousse, aux cheveux longs. Elle était allongée sur le lit et semblait être nue. À côté d'elle, une forme se dessinait, Axelle compris que c'était un homme. Il semblait, lui aussi, nu. Puis une porte s'ouvrit, puis se claqua. Axelle alla voir à l'entrée, et vit le beau visage de sa mère bien aimée. Elle cria :

- Hannah, je suis rentrée !

Un silence se fit, suivit d'une vague d'agitation dans la chambre. Axelle fut la plus rapide pour aller voir ce qu'il se passait, elle vit la femme, Hannah, pousser quelque chose dans le placard. Sa mère entra dans la chambre. Elle vit Hannah, sur le lit.

- Qu'est-ce que tu fais sur MON lit, toute nue, en plus ?!

Hannah bafouilla quelque chose d'incompréhensible.

- Tu as encore ramené un mec ici, dit son amie, amusée. Bon, il est où ?

Toujours pas de réponse, Jane (mère d'Axelle), commença à fouiller la chambre. Axelle put même ressentir ce mauvais pressentiment l'envahir. Et là, la catastrophe arriva, Jane ouvrit le placard et découvrit un homme, qu'elle reconnut. Jane dit tremblante :

- Tu as osé ! Tu as osé me tromper avec ma meilleure amie, et dans ma caravane en plus !!! Puis elle se tourna vers Hannah. Et toi, tu as toujours cru que tu étais la plus forte et la plus sincère de nous deux, mais en fait tu es qu'une grosse me*** !!!

Elle changea d'émotions très vite, elle passa de la tristesse, au dégoût, puis à la colère, et enfin au désir de vengeance. Elle mit un coup de pieds bien placé à son "petit ami" et s'en alla en claquant la porte derrière elle. Axelle la suivit. Jane marcha très vite jusqu'à se retourner et voir Hannah, qui la suivait. Elle se mit à courir, mais Hannah, qui avait des pouvoirs, comme l'avait compris Axelle, la rattrapa bien facilement. Jane courut et Hannah vola jusqu'à... la falaise. Axelle ne put s'empêcher de crier à sa mère de faire demi-tour mais, à son grand désespoir, elle ne l'entendit pas. Mais cette fois-ci, elle était assez proche pour comprendre les paroles de ces dernières.

- Tu te fiches de moi ! Cria sa mère. JE T'HÉBERGE ET TOI, TU ME TROMPES AVEC MON COPAIN, DANS MA CARAVANE, DANS MON LIT !!!

Hannah essaya de s'expliquer.

- C'est pas ce que tu crois, s'il te plaît, Jane, rentre à la caravane, on pourra en parler au sec.

En effet un orage venait de s'abattre sur elles. Axelle fut protégée mais les deux autres dégoulinaient déjà.

- PARDON ?! JE CROIS QUE J'AI PAS BIEN ENTENDU ! TU ME DIT DE RENTRER DANS MA CARAVANE, MAIS C'EST CE QUE JE VAIS FAIRE. ET TOI TU SAIS CE QUE TU VAS FAIRE ? TU VAS PRENDRE TES CLICS ET TES CLACS ET TU TE BARRE DE CHEZ MOI, PÉTASSE !

-Ho ! Tu me parles sur une autre ton, ok ? Sinon je vais m'énerver et ça va mal finir pour toi.

- Alors comme ça, tu me menaces, dit Jane, plus calme qu'avant. Tu vois, moi je m'en fous que tu es des pouvoirs ou pas ! Je veux juste que tu t'excuses.

- Non, dit Hannah calmement, avec un sourire sournois en coin.

- ALORS CRÈVE PÉTASSE !!!

Et elle lui donna une gifle, Hannah entra dans un colère noire :

- TU OSES ME GIFLER, MOI ?! S'offusqua Hannah.

Et elle tendit le mains, un jet lumineux en sortit et sa mère fut projetée encore une fois dans les airs.

Axelle ouvrit péniblement les yeux, les deux silhouettes était toujours là, sa vue s'éclaircit un peu et elle put reconnaître Jules

- T... Traître, dit-elle d'une voix rauque.

Un rire retentit, ce n'était pas Jules, c'était la femme à côté. Jules était droit comme un i et ne clignait plus des yeux.

- Tu peux y aller mon chou. Dit la femme.

Jules s'éloigna toujours aussi droit. Axelle vit des cheveux roux depasser de la robe de la jeune femme. Elle leva les yeux et distingua une belle femme, jeune qui ressemblait à... HANNAH !

- Coucou, ma belle, c'est moi. Celle que tu as vu dans les souvenirs de ta mère.

Puis elle dit des mots très lentement, détaché :

- Je. Suis. Hannah. Bobillou.

Axelle cru qu'elle allait faire un malaise...

Mme BobillouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant