One More Try

Chapitre 2🌳

Ah maintenant je me souvient de lui, Bill kaulitz, suivi de Georg et un autre qui s'appelle je ne sais plus comment.
Ils sont arrivés si discrètement avec tellement d'entrain, celà n'a pas l'air de gêner Fredy qui lui sert la main fermement. Fredy aime sympathiser avec tout ce qui bouge notamment les personnes inconnus, sans lui il n'y a aucune conversation, sans lui je suis rien d'autre que Joanna coincé dans l'ombre.

- Vous avez fait un beau voyage ?

- Assurément oui, nous avons été accueilli par un foule de fans !

- Ici vous serez tranquille personne ne pense venir dans un tel endroit, assura Bill.

- Vous êtes loin de tout ?

-Environ 2 km d'un petit village au Nord, 3km du centre ville, répondit Georg les bras croisés.

Aussitôt je me rendis compte que Bill me tendait la main, avec un large sourire je lui rendit sa poignée, sa main est si chaude.

-C'est charmant comme coin, et donc vous avez un studio ? Continua Fredy.

Je rentre mes mains dans mes poches de Jeans et hume l'air frais de la campagne.

-Venez à l'intérieur, je peux vous faire visiter les lieux si vous êtes pas trop fatigué, proposa Georg.

- Merci, Fredy vous suivera avec plaisir mais je préfère me reposer un peu pour l'instant, declarai-je.

Nous rentrons dans la maison, ça sent le café, la poussière et la lavande, le papier peint se détache à cause de l'humidité, le canapé est recouvert d'affaires diverses et variées allant d'un jeu de société à des chaussettes.

- Désolé pour le dérangement, on a bossé sur un son toute la journée tellement qu'on a pas pris le temps de ranger, s'excusa Gustav

Fredy commence à partir en compagnie de Gustav et Georg, je remarque que Bill est toujours là dans la cuisine à décoller des cookies du papier sulfurisé et de les mettre dans une assiette.

- Vous avez acheté ce domaine ? Demandais-je en m'asseillant sur le canapé en cuire jaunie.

- En vérité on l'a loué pour 3 semaines, ça fait 3 jours que nous y sommes installés, c'est une opportunité d'enregistrer ici, il n'y a aucun bruit, personne ne peut nous déranger.

-C'est plutôt bien pour trouver l'inspiration, aufaite je me suis permise de regarder les voitures dans la grange, des beaux bijoux.

Il se retourna le sourire au lèvres.

- Ah tu as vue les Audi ! Heureux que ça te plaise, tu devrais le dire à Tom ce sont les siennes principalement.

"Tom qui c'est ? Le gérant de la ferme ?" Pensai-je pour moi-même

- Qui c'est ?

- Tom ? C'est mon frère.

Je me frotte le front, j'étais pourtant sûr de bien avoir révisé les noms.

- Ah oui bien-sûr excuse moi, mais où est-il ?

Bill vint s'assoir à côté de moi avec son assiette de cookie qu'il pose sur la table basse.

- Il est parti acheter de quoi manger pour cette semaine. Tiens prends en un ! Dit-il en désignant l'assiette de cookies, tu es allergique à quelques choses ?

- Nan... hum, sauf aux journalistes.

- Haha, parfait alors !

Fredy, Georg et Gustav remontent de la cave, je l'entends à la porte qui grince et aux escaliers en bois tout esquintés.

La soirée avait commencé agité par leur rires et le confort qu'ils nous offraient

Nous avons discuté longtemps, assez longtemps pour ne pas voir la nuit tomber. Maintenant je me souviens du nom Gustav, je ne trouve pas le point négatif que j'imaginais en partant des États-Unis. Quand l'un des trois parle, certains mots sont mal prononcé, parfois ils en confondent mais jamais Fredy et moi nous ne leur avons reprocher leur vocabulaire et leur accent.

Ce qui change des États-Unis c'est qu'ici je me sans libre parce que je suis entouré de personnes alaise et non de présentateurs télé coincé qui me fait sentir à l'étroit sur la scène.

- J'aimerais faire une chanson sur les voitures ça peu faire un max de buzz  dans les journaux, ajouta Georg en goûtant aux cookies.

- Je suis pas contre mais on pourrait juste en parler dans un couplet, confirma Fredy.

- Laisse tomber ta chanson 4 roues motrices, comme dit on le casera dans un couplet, je serais plus chaud pour faire un truc sur la course, ajouta Gustav.

- Je suis chaude aussi !

- Tiens des glaçons pour te refroidir.

- En parlant de refroidir je vais monter prendre ma douche, dis-je en me levant du canapé qui m'avait réduit les fesses en compote.

- C'est tout au fond à droite, indiqua Bill.

Je lui rend un signe de main avant de m'engoufrer dans les escaliers. Sur ma gauche il y avait un interrupteur, l'ampoule clignote légèrement avant d'éclairer d'un lueur jaunâtre le long couloirs.

- Je me demande si quelqu'un l'a déjà louer pour faire un film d'horreur.

La salle de bain est plutôt impeccables, le carrelage bleu pâle et vers et le rideau bleu foncé à motif feuille.

Je me laisse distraire par l'eau chaude sur mes épaules, par l'odeur du savon à la lavande, de l'humidité qui rend les vitres opaques.
 
Je sors de la douche trempé et enroule une serviette bien chaude autour de moi. Dans la poche de mon pantalon j'ai toujours mon packet de cigarettes.
J'ouvre les fenêtres et me penche pour fumer ma clope.

Quand soudain le bruit d'un moteur retenti, j'ai pas tout de suite réagi puisque je suis habitué au moteur en ville mais tout d'un coup je me souviens qu'ici ce n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler habituelle.

Des phares rouges se gare dans la grange.

Je plisse les yeux, aspire ma clope tout en regardant l'homme descendre de la voiture. Sa silhouette est vêtu de vêtements larges et d'une casquette.

- Kaulitz ?

Il se retourne vers moi en cherchant d'où celà provenait avant de me trouver et de lui même plisser les yeux.

- Kaulitz c'est toi ? Redemandai-je

- Kaulitz c'est mon nom, Tom c'est mon prénom.

- Ah oui excuse moi Tom, c'est ça Tom, j'avais oublié.

Il me regarde un instant.

- miss, tu m'en passe une ?

Je lui lance le packet qu'il rattrape avec succès.

- La miss elle s'appelle Joanna.

- Ah c'est Joanna du groupe Travel's,  je pensais que vous arriviez demain.

- Et bien surprise !

- Vous avez fait bon voyage ?

- Oui merci, Sam...euh nan, Tom. Tu sais que je t'avais pris pour un paparazzi ?

- Peut-être que j'en suis un déguisé en Tom ?

Je ri avant de fermer la fenêtre.