Elles ne partent pas. Elles sont coincées là-bas, me disant que je suis un problème, que je suis le problème. Je le suis. Je l'étais toujours, je le serai à jamais.
On me l'a souvent dit.Elles sont visibles, bien qu'elles ne devraient pas. Elles m'influencent, bien qu'elles ne devraient pas. Elles influencent les autres, bien qu'elles ne devraient pas. Elles se font entendre, bien qu'elles ne sont que ... des voix ?
Des voix si fortes que je n'entends plus rien quand elles me parlent. Des voix si puissantes que je ne suis plus maître de mon corps.
Elles sont là, à faire acte de présence à certains moment, à agir à d'autres. Qu'est-ce qu'elles me fatiguent, ces voix. Qu'est-ce qu'elles sont pénétrantes, ces voix.
Elles me privent de ce que j'ai de plus cher en une fraction de seconde, parce que le monde réel ne m'est alors qu'illusoire et irréel. La mort n'est donc qu'à un seul pas, qu'il soit faux ou plutôt bon.
Sauvez moi de ces voix qui me perturbent, qui me contrôlent. Ou bien ne le faites pas, car c'est alors que l'on se rend compte de la réelle capacité de l'homme à s'aimer et aimer son prochain. Ne le faites pas car c'est alors que la vie prend tout son sens, et qu'elle prend toute sa valeur.
"They wouldn't shut up" - The Neighbourhood
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Que des longues gamberges...
PoetryEntre déprime et mélancolie, les pensées d'une overthinkeuse...