Un cerveau endeuillé, voici ce que c'est. Ce qui me dirige, me contrôle, et me retiens prisonnière. Aujourd'hui, ce n'est plus moi mais lui qui agit, qui pense, qui est. Le problème c'est que quoi que je fasse, je ne veux plus. Je n'ai plus aucune envie, aucun goût de vivre. Aucun plaisir ne pourrait ressentir mon être, car ce n'est plus lui qui conduit, mais ces quelques voix qui sont créées par ce stupide cerveau imparfaitement coupable de la vengeance terrible du passé. Le passé est revenu, on dit qu'il est coloré, car on le connaît, mais certaines fois il est fade, car on ne le sait plus, on l'a oublié : comme s'il n'a jamais été vécu. Peut-être ne l'ai-je vraiment jamais vécu ? Peut-être est-ce seulement un souvenir immoral qu'un être impur aurait fondé sur de sombres bases? Jouer avec les mots a toujours été une de mes grandes passions, mais lui ne veut jouer qu'avec ma vie, mon passé et mon futur : il le détermine.
... une vengeance si terrible qu'elle est imperceptible à première vue, mais à regards incessants et analyse profonde, on ne voit plus qu'elle et ses conséquences.
Sachez que je vous hais, sentiments premiers d'une rupture d'un cœur si fragile, et vous êtes tout de même revenus. Sachez que je vous déteste plus que tout, vous qui m'avez brisé et jamais remis à ma place, que vous le vouliez ou non. Vous êtes horrible, encore aujourd'hui.
Vous me regardiez souffrir en riant, mais aujourd'hui ce n'est pas moi qui souffre jusqu'à en vouloir une mort atroce, je me trompe ?« Temps passés, trépassés... »
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Que des longues gamberges...
PoesíaEntre déprime et mélancolie, les pensées d'une overthinkeuse...