Elles ne partent pas. Elles sont coincées là-bas, me disant que je suis un problème, que je suis le problème. Je le suis. Je l'étais toujours, je le serai à jamais.On me l'a souvent dit.
Elles sont visibles, ces voix hautaines et monstrueusement présentes. Elles m'influencent, elles me persuadent de tout alors qu'il n'est, peut-être, rien. Elles influencent les autres, sans avoir à les convaincre. Elles se font entendre, bien qu'elles ne sont que ... des voix.
Des voix si fortes que je n'entends plus rien quand elles me parlent. Des voix si puissantes qu'elles me rendent incapables à maîtriser mon corps.
Elles sont là, à être à certains moment, à faire à d'autres. Qu'est-ce qu'elles me fatiguent, ces voix. Qu'est-ce qu'elles sont pénétrantes, ces voix... Qu'est-ce qu'elles existent, ces voix !
Elles me privent de ce que j'ai de plus cher en une seconde impossible à sentir, parce que le monde vivant ne m'est alors qu'illusoire et irréel, inexistant et impassible. La mort n'est donc qu'à un seul pas, qu'il soit faux, ou, plutôt bon.
Sauvez moi de ces voix qui me perturbent, qui me contrôlent. Ou bien, ne le faites pas, car c'est alors que l'on se rend compte de la réelle capacité de l'homme à s'aimer et aimer son prochain. Ne le faites pas car c'est alors que la vie prend tout son sens, et qu'elle prend toute sa valeur. C'est alors que la vie s'embellit, car jusqu'alors, elle ne peut pas resplendir de toute son entièreté.
"You want me to tell you now
-
You pressured me to shout it "
"Uh Oh, where can I go ? "
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Que des longues gamberges...
PoetryEntre déprime et mélancolie, les pensées d'une overthinkeuse...