Cohabitation Inattendu [ En Correction ]

Ressenti

La bataille contre Tartaros était terminée, la guilde a été dissoute.

Assise sur son lit les yeux rougis par les larmes, un livre ouvert sur ses cuisses qu'elle n'avait pas pu finir, Levy ne comprenait pas pourquoi le maître avait prit cette décision. D'ailleurs aucun membre de la guilde ne le savait.

Le regard dans le vide, des cernes sous les yeux signe qu'elle n'avait pas beaucoup dormi, Levy essuyait du revers de la main une énième larme qui coulait sur son visage. Elle était perdue, elle ne savait pas ce qu'elle allait faire. La guilde... C'était toute sa vie, il y avait ses amis et elle les considéraient comme sa famille.

Pourquoi... Pourquoi le maître avait prit cette décision ? murmura t'elle en se laissant coucher sur son lit. Cette question elle l'avait en tête et ne cessait de se la posée.

Qu'allait-elle devenir ? Elle avait perdu ses repères. Ses amis... Sa famille... Sa guilde, elle avait tout perdue. Bien sûr, ils pouvaient toujours rester en contact mais ça ne serais pas comme d'habitude elle le savait.

Elle se mit à penser au Chadows Gears, aux missions qu'ils avaient effectuées ensemble. Elle pensa à Natsu et à Grey et leur dispute incessante. A Juvia qui s'extasiait toujours devant ''monsieur Grey'' comme elle aimait si bien l'appeler. Cela lui fit sourire. Elle pensa à Erza, à Lucy, à Wendy, à la famille Strauss, à Luxus et sa garde personnelle, aux membres de la guilde. Elle laissa échapper un soupir.

Elle se releva de son lit et fit tomber son livre qui se trouvait sur ses cuisses. Elle se baissa pour le ramasser et vu une photo dépassant d'une page et la saisie. C'était la photo des membres de la guilde. Elle passa sa main dessus et une larme perla au coin de son oeil.

Elle ramassa le livre, remit la photo à l'intérieur et le déposa sur le chevet de son lit. Elle devait se résigner. Maintenant que la guilde est dissoute, fairy Hill n'est plus et elle devait se trouver un autre logement et verra le reste plus tard. Avec ses économies, elle pouvait vivre encore quelques mois mais elle devait impérativement se trouver un travail. Levy entreprit donc d'aller acheter le journal des annonces. Elle prit son sac. Elle était vêtue d'une robe orange qui lui arrivait à mi-cuisse un noeud de couleur blanc au niveau du décolté et des ballerines blanche. Elle réajusta son bandeau à carreau, ferma la porte à clé et traversa le couloir d'un pas lent. Elle était fatiguée mais elle devait faire un effort. Les couloirs étaient calme. Sûrement les filles déménageaient déjà. Elle se demandait si elle était la seule à ne pas savoir ce qu'elle fera. Peut-être que non puisque tout le monde avait été surpris de la décision du maître.

Levy traversait les rues de Magnolia en jetant des coups d'oeil par si et par là. C'était vraiment une ville magnifique pensa t'elle mais elle n'était pas d'humeur joyeuse pour profiter de cette journée. Elle s'arrêta devant le marchand de journaux.

— Bonjour monsieur s'il vous plaît je voudrais le journal des annonces, demanda t'elle d'une petite voix.

— Tout de suite mademoiselle. Ça fera dix joyaux, répondit le marchand.

— Merci. Tenez monsieur, dit t'elle en lui tendant les billets et prit le journal en main, le plia et le garda dans son sac.

Elle entama le chemin du retour mais elle ne voulait pas rentrer tout de suite alors elle prit le chemin du parc.

Elle avançait lentement sans regarder devant elle. Elle marchait tête basse. Elle réfléchissait. A quoi au juste ? Elle ne savait pas. Elle s'avança encore puis percuta quelqu'un d'assez grand ce qui lui fit perdre l'équilibre. Elle était sur le point de trébucher mais l'individu lui attrapa le bras à temps.

— Hoye Levy fait attention !

— Gajeel ?

— Pourquoi tu marches sans regarder devant toi ?