Cohabitation Inattendu [ En Correction ]

Faible (2)

Elle était rentrée et s'était enfermée dans sa chambre. Elle était couchée sur son lit en pleurant. Elle pleurait parce qu'elle l'aimait et qu'il ne s'intéressait pas à elle, elle pleurait parce qu'elle était jalouse, elle pleurait parce qu'elle enviait toute les filles qui pouvait se trouver dans les bras de Gajeel.

Elle entendit frapper à la porte.

— C'est Lily, je peux entrer ?

— Oui, souffla-t-elle.

Elle essuyait les larmes qui coulaient de ses yeux quand le chat entra.

— Je t'ai entendu pleurer Levy.

— C'est... C'est rien.

— C'est pas ce que tes larmes en disent.

— Lily, souffla-t-elle en se levant de son lit, je pleure pour une piètre raison tu sais.

— Tu pleures à cause de Gajeel ?

— Oui mais il n'a rien fait consciemment.

— Comme peut-être partir accompagner de cette fille, c'est pour cela que tu pleures ?

— Oui... je suis jalouse, avoua-t-elle.

— Tu devrais pas être jalouse ou encore envier ce genre de fille.

— C'est plus fort que moi, je suis jalouse rien qu'en imaginant une autre fille avec lui.

— Et bien ! Qu'est-ce qu'il a fait pour que tu sois si amoureuse de lui ?

— C'est arrivé, c'est tout.

— Ne t'enferme pas dans ta chambre et si tu lisais un de tes livres ? proposa-t-il en jetant un regard vers son étagère rempli de livre.

— Peut-être, souffla-t-elle.

Elle pris un livre et sortit de la chambre accompagnée de Lily.

Quatre bonnes heures étaient passées et Gajeel n'était toujours pas rentré. Levy n'était pas concentrée sur sa lecture car elle ne cessait d'imaginer cette fille dans les bras de Gajeel.

— Levy tu ne vas pas faire le repas questionna Lily ?

— Non je ne ferais pas, j'en ai pas envie.

— Pourquoi ?

— Cette fille n'aura qu'à faire à manger pour lui, dit-elle tout court sans quitter son livre des yeux.

— Bon moi je vais me coucher, mon bras me fait encore un peu souffrir.

— D'accord. Passe une bonne nuit.

Elle continua sa lecture.

Une trentaine de minutes plus tard Gajeel entra dans la maison et s'assit à la salle à manger. Levy ne daigna pas lui jeter un regard.

— J'ai faim, dit-il.

Mais Levy ne lui répondit pas.

— Eh Levy je te parle, dit-il haut et fort.

— Je ne t'ai pas suivi, tu disais ?

Pourtant elle l'avait parfaitement suivi.

— J'ai faim.

— Tu n'as qu'à te faire à manger.

Il croisa les bras sur son torse.

— C'est toi qui ai accepté de fair-

— Ça je le sais, coupa-t-elle.

— Alors pourquoi t'a pas fais la cuisine ?

— Disons que je pensais cette fille t'aurait fait à manger puisque tu étais avec elle toute la soirée, dit-elle sans baisser le livre de ses yeux.