So much more ; Hyunlix

16 ; Together, yet I still don't know how to love you [!! +18 !!]

[!! Contient du +18 !!]

Il s'était plié au jeu, il remplissait son carnet, mettez des gommettes et il m'avait même plusieurs fois tendu la console après une dispute. Il se pliait à ce que j'avais décidé. Il faisait des efforts. Après ce n'était qu'avec moi, car il n'avait pas prit la peine d'aller chercher Changbin à l'hôpital et bien qu'il le traite exactement comme avant, il n'avait pas de grande considération pour son état. Ca avait d'ailleurs été mes principaux reproches en fin de journée, son recul face aux autres. Changbin méritait mieux, mais je ne le ferais pas céder sur ça, pas encore.

Et puis j'étais assez fatigué de me battre, plusieurs fois, la colère avait provoqué des nausées qui m'avaient bloqué quelques heures aux toilettes. À croire que pour un Oméga, c'était trop compliqué de s'opposer éternellement à un Alpha. À son Alpha. Pour autant la vie avait continué, nous étions sortis, toutes les semaines, voir même plusieurs fois par semaine et miracle, si Min-Ho nous avait déjà rejoints dans notre cession drama, ce fut rapidement le cas de Hyunjin.

Il faisait des efforts. Il ne parlait toujours pas de lui, ou vraiment en surface, mais il faisait des efforts assez importants, je devais le reconnaître.

Ce soir, il m'avait d'ailleurs entraîner dans une boite de nuit, ce qui avait tout de la mauvaise idée quand on était un Oméga, mais il m'avait tellement collé que personne n'avait pu m'approcher. J'avais juste découvert qu'il savait danser, vraiment bien danser et qu'il était agréable de le faire contre lui. Majoritairement, tout était devenu plus agréable à son contact. Rentrant au milieu de la nuit, il n'avait pas cherché à abuser de la situation, même quand j'avais fini par danser plus lascivement contre lui, même quand la danse avait quitté mes préoccupations. Il était resté, étrangement à sa place. Me douchant donc dès mon arrivée, j'avais joué avec notre bracelet dès que je fus sortie de la cabine, réfléchissant, essayant de comprendre. Il n'avait aucune autre odeur sur lui, j'en étais sûr... Comme je comprenais que je préférais envisager qu'il puisse me tromper plutôt qu'assumer que lentement, je commençais à apprécier nos échanges, sa présence, pour autre chose qu'une obligation. Et puis même, l'idée qu'il puisse tromper, c'était bien que je nous voyais, vraiment, différemment non ?

J'étais hypocrite.

Sortant de la salle de bain, je le voyais allongé sur le lit, un bras sur son visage pour se couvrir les yeux. Il était en boxer, exposant sans gène son corps parfait. Est-ce que je me trompais en disant que je découvrais une autre facette de lui ? Qu'il n'était pas exactement le même en privée ? Est-ce que j'étais sincèrement en train de tomber amoureux ? Alors que je ne savais pas encore exactement qui il était, ce qu'il était ? Pourtant ces moments avec lui, sans personne pour me rappeler ses choix, ce qu'il avait imposé en pensant bien faire, me faisaient entrevoir quelqu'un de plus humain, capable d'écoute, d'attention même si il refusait toujours de s'exposer. Une part de moi refusait de voir ça comme autre chose que de la manipulation et pourtant... C'était bien plus compliqué.

M'avançant vers le bureau, j'avais pour la première fois mit une pastille bordeaux sur le calendrier. Lui l'avait déjà fait, plusieurs fois, verbalisant le désir qu'il avait pour moi, mais me concernant, c'était bien la première fois que ce genre d'envie me dominait. Le rejoignant sur le lit, je m'assis à califourchon sur lui, glissant mes lèvres sur son torse et remontant, légèrement hésitant jusqu'au son cou. Retirant sa main, il avait posé son regarde sur moi, cherchant une réponse, "Je croyais que tu...", plaquant mes lèvres sur les siennes, je l'empêchais de finir sa phrase, de me faire douter sur ce que j'avais aussi pu dire. "Dis rien..." murmurais-je avant de mordre ses lèvres pour lui faire ouvrir la bouche, pour se faire rencontrer nos langues avant qu'il ne se redresse, glissant ses mains sur mes fesses pour m'attirer à lui, faisait s'entrechoquer nos bassins alors que nos lèvres n'avaient de cesse de se répondre, encore et encore.