Aie confiance en toi (Zosan)

Rêve

La matinée du mardi se passa presque comme d'habitude.
Pourquoi presque? Parce que maintenant il avait passé le temps de pause avec ses amis, enfin il ne sait pas s'il doit les considérer comme ses amis mais il préfère penser comme ça pour le moment.

Pour la pause déjeuner, Luffy alla le voir tout timidement comme un gamin qui a fait une bêtise:

- Heu.. Sanji?

- Quoi? Tout va bien?

- Oui, oui... mais...

- Ce que veut te dire Luffy, c'est savoir si ça te dérange de manger avec nous sachant qu'il y aura des personnes que tu ne connais pas, intervint Ussop.

- Ussop! s'exclama le garçon au chapeau de paille.

- Ah d'accord! Heu... ça devrait aller... enfin, je pense... murmura Sanji à la fin de sa phrase qui n'était pas sur de se sentir à l'aise avec des inconnus.

- T'es sur? demanda le garçon au long nez.

- Oui, ne t'inquiète pas. J'ai juste pas l'habitude de manger avec des gens.

- Ça va changer maintenant! Tu manges avec nous! dit Luffy tellement haut et fort que tout le monde put l'entendre.

*

Arrivé à la cantine, le blond chercha par instinct une place loin des autres pour manger quel mais d'un coup il entendit quelqu'un crier son nom:

- Sanji! On est là!

Il ne peut pas faire plus discret comme appel lui? pensa le garçon en allant là où on l'avait appelé.

En arrivant, il vit deux garçons en dehors des cinq autres.
Il y en avait un aux cheveux rouges et vers le haut avec des lunettes d'aviateur.
Et un autre, que Sanji n'eut pas de mal à reconnaître...
Il était brun avec des yeux cernés. Oui, il le connaissait.

- Law?

Le Brun se retourna en entendant son prénom, c'était donc bien lui. Son ancien meilleur ami.

Lui aussi avait reconnu Sanji, il était presque toujours le même que celui du collège mais il était en même temps différent.

- Vous vous connaissez? demanda Luffy d'un air joyeux et innocent.

- En quelque sorte, répondit Law avant de murmurer quelque chose que personne n'entendît.

- Tant mieux! dit le chapeau de paille avec enthousiasme, tu connais déjà Law et lui c'est Kidd!

- Salut, beugla le rouge.

- Ah oui, il faut te le dire, il parle fort tout le temps, l'informa Nami.

- Ok, je vois.

L'harcelé s'installa donc sur cette table à contrecœur et commença à manger. En observant plus, il vit Luffy, Ussop et Chopper faire une mini bataille de nourriture pendant que Nami leurs criait dessus de ne pas jouer avec la nourriture, Zoro mangeant tranquillement et Law et Kidd parlant de tout et de rien. Il se sentait bien. Tellement bien qu'il aurait voulu que la suite ne se produise pas.

- Oh, mais qui voilà à cette table?

Cette voix, certains d'entre eux la reconnaissaient trop bien. C'était celle d'un des trois monstres de Vinsmoke.

- Qu'est-ce que vous nous voulez? grogna Zoro qui semblait ne pas les aimer.

- Je ne savais pas que tu recommençait à manger à la cantine Sanji, commença à parler Yonji tout en ignorant la question comme ses deux grands frères.

Sanji ne pouvait rien faire, il était figé sur place. Il avait peur de se retourner ou de se lever mais savait que s'il restait là, il allait prendre cher.

Heureusement pour lui, Kidd se leva et leur gueula dessus:

- Alors vous! Déjà que je vois votre tronche tout les jours entrain d'embêter le blond, il faut que maintenant vous fassiez la même chose à la cantine! Je vais tellement vous péter la gueule, vous allez pleurer chez votre daronne!

- Dommage pour toi, elle est morte, rétorqua Ichiji alors que Niji remarque que Sanji commença à pleurer.

- Hé regardez! cria Niji, la mauviette se remet à chialer! C'est nul, c'est moi qui voulais le faire pleurer, tu fais chier toi! Pour la peine, on va te casser ta tronche!

Et c'est alors qu'une petite bagarre commença avec Kidd contre les trois frères Vinsmoke.
Pendant ce temps, Luffy et Zoro s'étaient levés pour prendre leur vengeance et c'est alors que de plus en plus de monde se joignirent à la bagarre.

Il y avait tellement de personnes qui se battaient qu'on auraient dit une bataille.
Le pire c'est que la plupart ne savait pas pourquoi ils se bagarraient mais le faisaient quand même.

Au bout d'un moment, Sanji retrouva la force de bouger. Il se leva donc, s'enfuit jusqu'au toilettes et ferma la porte à clé pour pouvoir pleurer sans que ses harceleurs le retrouvent tout de suite.

Au bout de dix minutes, le blond entendit quelqu'un toquait à sa porte et une voix surgit alors:

- Je peux entrer?

C'était la voix de Zoro. La voix de quelqu'un qui ne lui voulait pas de mal. La voix d'une personne qui voulait le protéger.

Il ouvrit la porte pour le laisser rentrer.
Mais avant même de pouvoir rentrer, Sanji tomba dans ses bras et le vert dû le prendre dans ses bras pour éviter qu'il tombe à terre.

- J'en ai marre! J'en ai marre! hurla Sanji dans le pull de Zoro, ce qui étouffait sa voix. J'en ai ma claque! Aaaaah!

Et il recommença à pleurer, le futur sabreur le fit s'assoir avec lui tout en le rassurant:

- Chut, ça va aller. C'est fini, je suis là. En t'inquiète pas d'accord? Maintenant ça va aller.

- Non! Ça va pas aller! Ils vont jamais arrêter, je veux mourir! Je veux que ça s'arrête!

- Il faut pas que tu meurs d'accord? Sinon tu leurs donnes raison. Tu veux quelque chose?

- Mourir...

- Déjà, tu vas bannir ce mot de ton vocabulaire. Maintenant, je vais te reposer la question et tu n'as pas le droit de dire que tu veux mourir.

Tout en lui disant cela, Zoro commença à lui caresser la tête comme ferait une maman à son enfant après une grosse colère. Ça le rassurait tellement qui lui répondit en toute simplicité:

- Je veux... je veux devenir cuisinier...

- Je vois... alors tu vas devenir cuisinier et tans que tu n'as pas accompli ton rêve, tu n'as pas le droit de mourir.

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Chapitre 9 terminé!

J'ai eu le temps de le terminer en camp pour vous faire patienter un peu.
Ne vous inquiétez pas, je reviens la semaine prochaine si je retrouve l'inspiration.

J'espère que le chapitre vous a plu et je suis fier d'avoir fait un chapitre de plus de 1000 mots!

D'ailleurs là je suis en explo et c'est fatiguant de marcher presque toute la journée, j'ai même quelques clauques aux pieds du coup. Bon je vous laisse là-dessus

A plus!