Vous étiez rentrés à l'école d'exorcisme, mais tu ne voulais pas en rester là avec Suguru. Aussitôt que Satoru te lâcha tu te précipitant dans ta chambre pour t'habiller rapidement et jeter quelques objets dans un petit sac.
Δ ‒ Chapitre Long ( ~ 2000 mots ).
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Tu attendis que le calme règne dans l'école d'exorcisme pour te faufiler en dehors de ta chambre, avec le petit sac-à-dos et tes deux sabres dans leur fourreau. Pour toi, le combat était loin d'être fini. Tu sortis de l'enceinte de l'école d'exorcisme sur la pointe des pieds, regardant autour de toi, t'assurant que personne ne t'avais vue sortir. Tu longeas les murs, tapie dans l'ombre. Une fois totalement sortie, tu étais dans la vaste forêt de Tokyo. Tu avançais d'un pas incertain, écartant les mauvaises herbes de ton chemin avec tes sabres.
Tu étais vêtue de noir, de la tête aux pieds. Un col roulé moulant en coton, un jean noir ajusté, skinny, des bottes cirées, noires, et un long trench d'hiver en laine fine, noir, que tu avais laissé ouvert, et que la brise fraîche faisait onduler. Tu avais rabattu le grand col sur toi, autant pour avoir chaud que pour masquer ton identité. Dans ce même but, tu avais également enfilé un bonnet noir et un cache-coup que tu avais remonté sur ton nez et qui servait maintenant de cagoule. Tu avais couvert tes mains avec des gants qui laissaient apparaître juste les dernières phalanges de tes doigts. C'était les seuls que tu avais en ta possession jusqu'à cet instant, à ton grand regret, car tes bouts de doigts étaient frigorifiés.
Tu continuais d'avancer, plus profondément dans la végétation, quand soudain, tu la sentis. Son aura. Enfin ! enfin ! Tu hâtas le pas, en restant la plus discrète possible.
Il était là, assis par terre, adossé à un arbre, se tenant fermement les côtes droites, le regard tourné vers les étoiles. Autour de lui, l'herbe était légèrement souillée de sang. Aucun doute, c'est lui. Tu avanças vers lui d'un pas détendu et nonchalant. Lorsqu'il te vit, son visage quitta la voûte céleste pour te contempler arriver à ses côtés, les lames dégainées pointant vers le bas, rasant la végétation au sol.
« Tu m'as retrouvé... souffla-t-il en riant amèrement.
‒ Effectivement; et pas dans le meilleur état, à ce que je vois. répondis-tu, amusée.
‒ En effet; tu m'as pas loupé. soupira-t-il. Que veux-tu ?
‒ Tu me poses vraiment la question ? t'exclamas-tu en haussant les sourcils.
