Chapitre 2 : le campus

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CLEMENCE

J'ouvre mes yeux avec difficulté. Cette nuit à était horrible. Je n'ai fermé les yeux qu'à quatre heure du matin et là il est... Je me retourne pour pouvoir voir le réveil et vis inscrit un 09:12 lumineux. Quelle catastrophe ! Paloma m'avait dit que l'on partirait à dix-neuf heure trente direction le campus. Je bondis du lit pour ouvrir maladroitement la porte. Dans le salon, la télé était allumée. En m'approchant du sofa, mon amie était en train de manger un pancake. Elle leva les yeux vers moi et marmonna :

- La pluie n'a pas cessé. On part quand même visiter l'espace étudiant du campus ?

- Oui, bien sûr. J'aimerai voir dans quoi je m'embarque. Paloma ?

- Quoi ?

Je m'assieds à côté d'elle. Je veux la connaitre un peu plus :

- Tu n'es pas Américaine pas vrai ? Je n'insinue pas que tu ne parles pas très bien anglais ou quoi mais...

- Je suis Espagnole. Je viens de Madrid. Mon nom de famille n'est pas anglais en effet, pouffa-t-elle. Bref, tu n'as qu'un quart d'heure pour te préparer. Après dix heure, il y aura des embouteillages pour y aller. Le campus est à trente kilomètres d'ici.

En regardant par la baie vitrée, je compris pourquoi ma nuit avait était si compliquée. Il pleuvait toujours énormément. En regardant dans l'avenue, je vis pleins de voitures et de joggeurs. Cette ville ne dort décidément jamais. Son sur nom lui colle bien à la peau. 

En ouvrant mon armoire, je pris les premiers habits chauds que j'avais sous la main. Un jean bleu clair et un pull noir. Mes cheveux châtains tombant sur mes épaules n'étaient pas trop mal. J'entre dans la salle de bain et pris la première brosse à dent que je vis. Je frottais énergiquement et cracha dans le lavabo. En relevant les yeux sur le miroir, je vis mes cernes. Je ne supporte pas me maquiller. Finalement, je mis un peu d'anticerne en me disant que c'est inutile. Après tout, il pleut ! Je pris mes converses noires. Elles, je ne les avais pas portaient hier. Elles sont propres. Je pris mon manteau gris et appela ma colocataire qui était en pleine vaisselle. 

Elle me passa le double des clef de l'appartement puis ont sorti. L'immeuble paraissait vide. En arrivant au hall, Paloma soupira :

- Il va falloir courir.

Je la regardais avec un air de défi. Elle rigola et poussa la porte principale. Le vent nous glaça toute les deux. Je n'avais jamais vu de mois d'août comme ça.

- Ok, ma voiture est dans le parking en face. 

Au loin, je ne vis que des immeubles et rien d'autres. Il n'y avait pourtant pas de parking souterrain ici ?

- Le parking est derrière l'immeuble d'à côté. Celui de droite.

- Très bien, on y va ?

Nous courrons sous la pluie, un matin et sans aucun parapluie. Mais nous sommes dans New York donc tout est cool là bas. Il faudra tout de même que je visite ! En continuant notre course effrénée, un homme barbu rentra dans Paloma. Elle marcha dans une flaque et s'éclaboussa. Elle ne s'excusa même pas continua son chemin. Paloma est très remontée, elle me prit par le poignet et nous marchons jusqu'au parking. Elle montra une voiture grise. Une petite Clio pas très propre.

- Ma voiture, m'expliqua-t-elle en l'ouvrant. Monte.

Je posai mes fesses sur le siège passager. 

- Tu as ton permis depuis quand ?

- 17 ans mais j'ai dû attendre mes 18 pour en acheter une. Elle est pas mal hein ! Fit-elle en me poussant du coude. 

- Sympa... Bon y va ? Demandais-je impatiente.

Elle débraya et sorti dans l'avenue sans problème. Moi, je n'ai pas encore passé le permis. Et puis, à New York il y le métro et les taxi. Pas besoin de voiture. Mais je peux avouer qu'avoir une colocataire conductrice est très pratique. En baissant le par soleil, je distinguais mon reflet. Mes cheveux sont vraiment trempés. Ca dégouline partout sur mon visage et mon manteau. Bingo, mon autre paire de Converse est imbibée. 

Notre trajet n'était pas trop long car nous parlons énormément. De tout et de rien. De la famille, les habitudes, les amis et les petits copains. Elle est en couple avec une certaine Maria. Elle est tombée amoureuse de trois autres garçons au paravent. Et moi, je n'ai aimé qu'un seul garçon et nous avons rompu au bout de deux ans. Le collège, quelle catastrophe !

Nous arrivons dans une ville. Plus d'immeubles, que des maisons et enfin, de la VERDURE ! J'ai enfin l'impression de respirer, comme ci mes poumons avaient arrêté de fonctionner depuis mon arrivées aux Etats-Unis. Paloma sourie et et dis :

- Encore quelques maison et nous serons arrivées.

- En tout cas, c'est mignon ici. FAIS GAFFE ! Hurlais-je.

Une femme d'un certain âge et son pompon sur pattes étaient engagé sur un passage piéton. Paloma pila et s'arrêta presque instantanément. 

- Punaise, même ici il y a des gens. 

Elle baissa sa vitre et s'excusa. La vieille dame n'avait pas remarqué la voiture. Elle ne dit trop rien et partis, son clébard en laisse. 

- Un Shih Tzu, c'est vraiment moche pas vrai ?

- Vraiment vraiment moche !

Elle redémarra et s'engagea quelques minutes plus tard sur un parking immense. Il y avait une grande statue de je ne sais qui avec des inscriptions. 

- Te voilà arrivée !

Il y avait de la pelouse absolument partout. S'il ne pleuvait pas, je me serrai déjà roulée dedans. Il y avait trois bâtiments principaux qui seront consacrés aux cours. Deux autre grand bâtiment où il y avait des logement étudiant. Paloma et moi n'avons pas été convaincu par cela. Trop d'ados... Au moment de mon inscription, toutes les chambres étaient complètent, j'ai dû emménager à New York. Les prix sont exorbitant là bas. 

- On peut entrer ? demandais-je. On dégouline.

- Oui, c'est ouvert pendant les vacances. Tu veux aller au coin jeune ?

- Comme tu veux, c'est toi mon guide pour aujourd'hui.

Elle parait satisfaite de ma remarque et se dirigea vers un sixième bâtiment en sautillant. Je referme un peu plus mon manteau et lui emboita le pas. Des filles poussèrent les portes battantes et coururent pour sortir sous la pluie. Paloma en profita pour retenir l'une des portes et m'invita à entrer. Il y avait du monde. Sur des fauteuils, un groupe de filles toutes vêtues de mini shorts et mini jupes. Trois autres filles jouaient aux fléchettes. Deux garçons jouaient aux cartes. Un couple s'embrassait goulument contre un mur. Répugnant ! Et d'autres personnes s'occupaient comme ils pouvaient un jour de pluie.

Je servi à ma colocataire et moi un verre d'eau du robinet et on s'assied autour d'une table. Un garçon y était déjà installé. Il lisait un bouquin.

Paloma m'expliqua comment se nourrir. D'après une certaine rumeur, la cantine est divisées en cinq groupe. Premier : les filles bien connue qui font les belles. Deuxième : un coin cent pour cent masculin. Troisième : les noms Américain qui n'ont pas encore d'amis ( nous ). Quatrième : les personnes pas très sociable. Et cinquième : bien entendu, les profs.

A la fin de notre blabla, une fille qui doit avoir un ou deux ans de plus que nous nous proposa une visite plus approfondit des jardins.


◇◇◇


J'espère que ce chapitre 2 vous aura plus. 

Vos avis me feraient énormément avancer

Bien sûr cela ne fait que depuis 2 jours que j'écris ce livre. Je vous invite à découvrir mon autre création : " Le Temps De Vivre "

Sur ce : à +

:)

POUR TOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant