𝒮𝓉𝓇𝒶𝓃𝑔𝑒𝓇𝓈 𝒾𝓃 𝐿𝑜𝓋𝑒 [Nanami Kento]

Chapitre 2

NDA : Nanami reflection timeeeeee

⚝

Nanami se retrouve debout sur le trottoir, regardant ta forme disparaître dans la foule et essayant de résister à l'envie irrésistible de crier à cause de la douleur brûlante qu'il ressent à cause de son café bouillant qui s'est répandu sur sa main lorsqu'il t'a poursuivie. Il ressent une pointe de déception en voyant à quel point tu étais visiblement mal à l'aise de le voir. C'est comme si tu n'avais pas pu t'enfuir assez vite. Il suppose qu'il ne peut pas t'en vouloir, étant donné les circonstances. Cela faisait plus de cinq ans que vous ne vous étiez pas vus ni parlé. Bien sûr, tu ne voulais pas commencer maintenant.

En fait, Nanami ne savait pas ce qui l'avait poussé à te suivre et à demander à te rencontrer. Ses pieds semblaient bouger d'eux-mêmes dès qu'il t'avait reconnue dans le café.

De retour à Tokyo depuis quelques semaines, il n'était pas beaucoup sorti, trop occupé à emménager dans son nouvel appartement et à trouver ses marques dans son nouveau travail. C'était épuisant. Ce matin-là, Nanami sentait vraiment la fatigue l'envahir. Une recherche rapide sur Internet pour trouver un bon endroit où prendre un café avant le travail l'a amené à un nouveau café sur son trajet matinal. Il espérait qu'il était bon. Ce serait pratique d'avoir un endroit où s'arrêter tous les matins avant le travail. Il ignore la douleur dans sa poitrine à l'idée d'être de retour à Tokyo et de reprendre les visites matinales dans les cafés, une tradition qu'il avait l'habitude d'entretenir avec -

Qu'à cela ne tienne . Il ne pouvait pas y aller maintenant. Il rangea cette pensée pour une autre fois. Nanami entra, inspirant profondément et soupirant de bonheur à l'odeur des grains de café fraîchement torréfiés. Il fit un signe de tête aux employés qui l'accueillirent et se dirigea vers la vitrine, se penchant vers l'avant pour mieux examiner les options. Les pâtisseries sucrées avaient l'air absolument délectables. Cependant, il était plus intéressé par la sélection de parfaits. Il se demandait en particulier s'ils avaient le parfait à la tarte qu'il aimait tant. Si c'était le cas, il demanderait des tranches de fraises sur le dessus, comme il l'aimait. Pas trop sucré pour le matin. Et il prendrait un café pour faire le plein d'énergie.

Après avoir passé sa commande et payé, la caissière l'informa qu'elle lui apporterait son petit déjeuner sous peu. Il s'écarta, prenant connaissance du décor du café. Un petit endroit douillet, conçu pour ressembler à un chalet à l'intérieur. Nanami s'imaginait venir ici pendant les mois d'hiver pour une bonne tasse de thé chaud.

Alors que ses yeux se promenaient dans le café, ils se posèrent sur une tête familière aux cheveux d'un blanc éclatant. Il l'aurait reconnu à un kilomètre à la ronde. Satoru Gojo. Il résista à l'envie de lever les yeux au ciel.
Nanami avait connu Gojo tout au long du lycée. Il n'aurait pas vraiment dit qu'ils étaient amis. Il décrirait plutôt leur relation comme une tolérance de Nanami à l'égard de la présence de Gojo, tandis que ce dernier vous harcelait, lui et toi. Tu as tous perdu le contact une fois que vous êtes allés à l'université et Nanami n'était pas particulièrement décidé à essayer de renouer le contact maintenant. Il espérait seulement s'échapper de ce café avant que Gojo ne le remarque.

Gojo était avec quelqu'un, mais Nanami ne pouvait pas voir qui, car un autre client bloquait son champ de vision. Cela n'avait pas d'importance. Son petit déjeuner était prêt. Alors qu'il prenait son parfait et son café auprès du barman, il jeta un coup d'œil vers la table de Gojo et faillit tout laisser tomber lorsqu'il vit que c'était toi qui occupais l'autre siège.

Toi, son ex-femme qu'il n'avait pas vue depuis plus de cinq ans. Il n'était pas préparé à cela. Il était revenu s'installer à Tokyo, se consolant de l'immensité de la ville. Le risque de te croiser aurait dû être minime, voire nul. Et pourtant, tu étais là, balayant les cheveux de Gojo de son visage avec la même expression douce que tu avais l'habitude de réserver à lui seul.