Chapitre 5

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Résumé : Reader est en pleine crise, je suppose.

Tu essaies de reprendre ton souffle en sentant le froid du mur appuyer sur ton dos exposé. C'est un contraste saisissant avec la chaleur qui t'entoure et qui menace de t'étouffer alors que tu aspires de l'air. Tu es trempé, des gouttes d'eau courent sur ta peau et s'écrasent bruyamment sur le sol. Tu te sens submergé, surstimulé, ton esprit essayant de rattraper ce que ton corps ressent.

Il est presque impossible de comprendre ce qui se passe. Tu ne sais pas ce que tu fais ici, ni comment tu as atterri ici. Après tout ce qui s'est passé, après tous les progrès que tu as faits par toi-même, comment as-tu pu être si prompte à pardonner ?

Tu entends ton nom, un doux murmure à ton oreille et cela te ramène à lui. Nanami se tient devant toi, te tenant par les fesses, tes jambes s'enroulant autour de sa taille alors qu'il se jette sur toi. Il serre tes fesses, ce qui te vaut un gémissement bruyant, et il grogne en continuant à te pousser. Son visage est enfoui dans le creux de ton cou où il embrasse et mord la peau sensible, te marquant de manière possessive. Tu halètes dans l'air vaporeux, essayant de reprendre ton souffle. La douche coule depuis un bon moment, mais tu ne peux pas te résoudre à te soucier du fait que ta facture d'eau sera probablement deux fois plus élevée que d'habitude, alors que Nanami est en train de te baiser si bien en ce moment.

Après une brève sieste sur le canapé, Nanami et toi êtes allés dans votre chambre. Tu avais invité Nanami à rester pour la nuit, car il était tard et vous aviez tous les deux bu. Tu ne te sentais pas à l'aise de le laisser conduire, même si tu savais qu'il pouvait tenir l'alcool. Nanami étant Nanami, il gardait un sac de voyage dans sa voiture, une habitude qu'il avait prise lorsqu'il travaillait comme salarié. Une conversation anodine entre vous deux s'est transformée en câlins, puis en douces caresses, en baisers rapides et en une nouvelle séance d'amour. Nanami a demandé à utiliser ta douche après la séance et tu as accepté. Tu ne savais pas ce qui t'a poussé à sortir du lit, à ouvrir la porte de ta salle de bains, à faire glisser les portes de la douche et à te mettre à genoux devant lui, mais cela t'a conduit ici, appuyé contre le mur, alors que Nanami se jette sur toi à un rythme effréné.

Il est difficile de se préoccuper de l'impossibilité de se faire une idée de ce que l'on fait ici ou de la façon dont on en est arrivé là. Il est difficile de se soucier de tout ce qui s'est passé, de tous les progrès que tu as faits par toi-même et de la rapidité avec laquelle tu as pardonné alors que tu étais littéralement pleine de cet homme que tu avais aimé plus que tout sur cette terre.

Il murmure à nouveau ton nom, déposant un baiser négligé sur ta joue alors qu'il gémit durement lors d'une poussée particulière. Tu te cambres contre lui du mieux que tu peux, pressée contre les parois de la douche, et tu laisses échapper un gémissement étranglé. C'est si difficile de respirer, si difficile de se concentrer quand il te tient comme ça. Comme de la pâte à modeler entre ses mains.

- Où es-tu allée, mon amour ? il souffle contre ta joue.

Ses hanches se bercent lentement contre les tiennes, te permettant enfin de reprendre ton souffle. Il t'observe attentivement, les cheveux plaqués sur son front, les joues rougies. Tu peux lire l'inquiétude dans ses yeux, la question non formulée de savoir si tu commences à avoir des doutes. Tu es trop dans ta tête et apparemment, il te connaît encore assez bien pour pouvoir s'en rendre compte. Tu secoues la tête, lui adressant un sourire rassurant.

- Nulle part, Ken, tu l'embrasses doucement, pressant ton front contre le sien.

Ses hanches se jettent à nouveau dans les tiennes, le rythme s'accélère jusqu'à ce que vous gémissiez l'un dans l'autre. Vos lèvres se faufilent l'une contre l'autre à l'unisson et tu te rappeles à quel point c'était facile avec Nanami quand tout allait bien. Comme l'embrasser était naturel, comme être dans ses bras, c'était comme être chez soi. Tu ne sais pas ce que tu fais. Tu ne penses pas que l'un d'entre vous le sache. Mais tu ranges tes inquiétudes pour plus tard et tu te laisses perdre dans ce moment avec lui, dans ses bras où tu te sens à nouveau chez toi.

𝒮𝓉𝓇𝒶𝓃𝑔𝑒𝓇𝓈 𝒾𝓃 𝐿𝑜𝓋𝑒 [Nanami Kento]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant