Le serpent menotté [FanFic Drarry - BDSM - -18ANS]

Chapitre 01

Tremblante, la main pâle poussa le rideau, et entra dans la pièce sombre. Malgré la chaleur humide qui régnait, il ne cessait de trembler. Quelques pas plus en avant lui permirent de mieux découvrir la scène qui se jouait devant lui.

Il savait ce qui l'attendait, pourtant, il se sentait tout de même un peu perdu.

Partout autour de lui des corps nu ou presque. Des hommes et des femmes, qui s'abandonnaient aux plaisirs de la chair, sans trop se soucier de ce que pensait le voisin, mais en regardant de temps à autre ce qu'il pouvait faire. 

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'était pas un squat glauque. Loin de là.

Le Rouge était un établissement très connu dans le monde du BDSM. Le respect des règles étaient primordiales, et certains membres avaient déjà été évacué sans de remord quand ils les avaient enfreintes. 

Beaucoup de couple étaient déjà formés. Des dominants et dominantes, assit sur leurs fauteuils rouges, un verre d'alcool à la main. Devant eux, des danseurs et des danseuses, qui se déhanchaient sur une musique qui venaient du plafond. A côté d'eux, leurs soumis et soumises, dans la position dans laquelle ils avaient été laissé. Certains, plus tendre, avaient prit leurs petits trésors sur leurs genoux, et s'amusaient à les taquiner. D'autres, avaient décidés qu'ils leurs serviraient de reposes pieds. La seule chose en commune était ce regard de délivrance et de pure plaisir qu'affichait les soumis et soumises. 

Draco en détailla quelques uns. Beaucoup avait un plug quelconque enfoncé dans leurs fondements. Parfois, une boule bloquait leurs bouches grandes ouvertes. Certains avaient des piercings aux tétons, ou ne portaient que des sous vêtements en dentelles.

D'un seul coup, le blond ne se rendit que trop compte de sa situation. A bientôt trente ans, cachant sous un grand manteau noir une culotte en dentelle et un petit top transparent, qui ne cessait de frotter sur les deux piercings qu'il avait mit avant de venir, il regardait avidement ces soumis. 

Non pas parce qu'il les désirait. Mais plutôt parce qu'il les jalousait. 

Lui, le grand prince des Serpentard, le grand Draco Malefoy, ancien mangemort, attendait, dans un coin sombre de la pièce, qu'un homme arrive, et le domine. 

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- Tu es beau comme ça.

La tête à l'envers, les bras et les jambes attachés en étoile de mer, Draco ne pouvait pas répondre. La bite enfoncée loin dans sa gorge l'empêchait de même avaler sa salive. Toutes sortes de liquides coulaient sur son visage, et sur ses yeux, mais ça lui était égale. 

Il pouvait voir les fesses de son Maître bouger au rythme des coups qu'il sentait en fond de sa gorge. Si il avait pu, il aurait aimé pouvoir le toucher, pour venir griffer ces deux morceaux qu'il voyait. Sûrement les mordre aussi. 

Seulement, il restait là, à subir cette douce torture, bien trop heureux de sa situation pour songer à  se plaindre. 

Finalement, Sebastian se retira doucement. Il s'accroupit sur le sol, pour avoir son visage à la hauteur de son soumis.

-Bientôt deux heures que je te torture, et tu ne dis toujours rien. Tu es vraiment un bon chien. 

Draco sourit. Oui, il était sage, et obéissant. Et il était récompensé quand il se comportait bien. Parce qu'il ne voulait rien de plus que cela. 

Par le passé, il avait eu l'occasion de faire du mal, et il en avait profité. Mais une fois la guerre terminée, les cauchemars qui avaient habités ses nuits étaient de plus en plus insupportable.

Puis, son père avait été envoyé à Askhaban. 

Et sa mère n'avait pas supporté la solitude et le désespoir, elle s'était laissée mourir, malgré les suppliques de son fils. 

Puis son père avait assez énervé un détraqueur pour être tué. Draco était certain qu'il avait décidé que vivre dans ces conditions, sans sa femme, ne valait pas la peine.

Et il avait, lui aussi, commencé à se laisser mourir. Rapidement, tout l'argent de sa famille partit dans les dettes qu'il devait régler.

Draco avait tout perdu. Il avait fait beaucoup de mal dans sa vie, mais même quand il avait essayé de faire les choses biens, on lui avait tout prit. 

Perdu, faible, il s'était rendu dans des établissements de plus en plus glauque, acceptant tous ceux qui voulaient bien de lui, espérant retrouver un peu de confort dans une nuit désespérée, dans une baise rapide dans une allée sombre. Cela n'avait servi qu'à le détruire un peu plus. Chaque homme qui passait arrachait une petite partie de son être. Jusqu'à ce qu'il soit une coquille vide. Jusqu'à ce que rien n'ait plus d'importance.

Jusqu'à ce que Sebastian le trouve. 

Dans une ruelle, il avait voulu l'attirer. Trop drogué et bourré pour comprendre qui il avait en face de lui, ou même si il lui plaisait. Il voulait tirer son coup, réclamant désespérément quelque chose qu'il n'arrivait pas à satisfaire. 

Au début, Sébastian avait refusé poliment. Un autre toxico, qui veut sa dose, avait-il pensé. Mais quelque chose dans sa voix, dans sa posture l'avait arrêté. Non, Draco ne demandait pas d'argent pour une autre dose d'héroïne. Non, il voulait qu'on le remplisse. 

Agrippé à la chemise blanche d'un inconnu, tentant de l'embrasser, se frottant désespérément contre lui, Draco était vraiment pathétique. Peut-être est-ce cela qui poussa Sébastian à son premier geste ce soir-là.

Sa main se leva, frappant violemment Draco sur la joue. Le blond s'effondra sur le sol, sans le moindre effort pour se rattraper. De toute façon, il en avait pas l'énergie. 

-Quand je te dis de me lâcher, tu obéis. 

La voix de Sébastian était grave, calme, autoritaire. Cela envoya des milliers de frissons dans le corps de Draco, qui finirent tous par ouvrir son anus en grand. Oh oui, maintenant il voulait cet homme. Comme il n'avait jamais voulu personne auparavant. Un léger sourire joua sur ses lèvres. 

Sébastian s'accroupit à sa hauteur. Il attrapa le visage du blond par la mâchoire. L'autre ne se défendit pas, tout son corps tremblait d'une excitation à peine retenue. Sans qu'il ne s'y attende, le grand brun face à lui lui cracha dans la bouche. 

Le sourire sur son visage se fit encore plus grand. 

-Tu aimes ça hein ? Te traîner dans des rues, te faire humilier par un autre homme. T'es vraiment une ordure immonde. 

Son cerveau dans un monde quelque peu flou depuis déjà plusieurs jours, Draco ouvrit son pantalon et commença à se toucher. Il doutait que l'homme en face de lui le face, et il ressentait le besoin de se soulager. Si il avait pu changer de position, il se serait même mit plusieurs doigts, ou un objet quelconque dans les fesses, mais pour le moment il devait se contenter de ce simple mouvement. 

-Tu aimes vraiment ça hein... Et ça ? Tu aimes aussi ?

La main de Sébastian repoussa violemment la sienne. Mais au lieu de le toucher comme il l'attendait, ses doigts écrasèrent violemment son pénis en érection. Un long gémissement passa ses lèvres gercées.

-Oh vas-y, je sais que tu as envie de jouir. Montre moi à quel point ton petit esprit pervers a besoin de ça.

Un sourire mauvais éclaira le visage de Sébastian. Les jambes de Draco tremblèrent un instant, avant qu'il ne se libère sur son pantalon. Ses fesses râpèrent contre le sol dur et glacé, lui arrachant un autre cris, avant qu'il ne s'effondre de fatigue. 

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