Le serpent menotté [FanFic Drarry - BDSM - -18ANS]

Chapitre 07

Draco regarda la date de son calendrier. Il n'arrivait tout simplement pas à y croire. Et pourtant, ils étaient bien le 19 Octobre.

Donc cela faisait déjà une semaine que lui et Harry se... voyait. En fait, cela faisait une semaine, et depuis sa crise d'autorité, qu'Harry ne l'avait pas lâché d'une semelle, lui interdisant toute liberté, et tout autre plaisir que celui de la chaire. 

Bien sûr, Draco aurait pu se révolter, hurler, fuir cet appartement si beau et si blanc. Mais il n'en ressentait pas la moindre envie. Il aimait sentir ses muscles meurtris de la nuit, se réveiller au milieu de la journée avec un petit déjeuner qui l'attendait sagement. Il aimait sentir les lèvres d'Harry se déposer sur son front quand il partait travailler au petit matin, et l'excitation de l'attente de son retour. 

Harry avait tenté de prendre son temps, de ne pas le brusquer. Après cette fameuse crise d'autorité/jalousie, il avait prit soin de Draco toute la journée avant de décider, au prix d'un effort incommensurable, de le ramener chez lui. Le Serpentard avait tenté de le convaincre qu'il n'avait pas besoin d'être raccompagné, malgré ses jambes toujours douloureuses. Quand il avait comprit que c'était vain, il lui avait donné une fausse adresse. Mais, évidemment, on ne pouvait pas piéger un Gryffondor aussi facilement. 

Alors quand le brun l'avait déposé chez lui, et qu'il avait vu l'état de l'appartement, devant un Draco couvert de honte, il avait décidé qu'il était hors de question qu'il le laisse ainsi. Cette décision avait été prise, évidemment, après une scène humiliante à souhait.

L'appartement de Draco était petit, une seule pièce, une salle de bain qui était à peine assez grande pour contenir une douche et des wc. Tout cela, accompagné d'affaires qui traînaient dans tous les coins, d'une vaisselles qui avait développé un écosystème unique, et de plats  à emporter qui jonchaient le sol. 

Draco avait tremblé sous le regard glacial d'Harry. Les Malefoy étaient connus pour pouvoir réduire à néant une seule personne rien qu'en un regard meurtrier. Ce jour-là, le dernier de la famille avait découvert que ce trait devait également exister chez les Potter. Le serpentard s'était alors précipité pour ranger, mais une main ferme l'avait retenu en arrière.

-Déshabille-toi. 

Il ne voulait pas désobéir à l'ordre, mais il lui fallut un instant pour être certain d'avoir bien comprit la demande. Lentement, rougissant, les mains tremblantes, il retira sa chemise blanche, et son pantalon, se retrouvant entièrement nu. Il n'avait pas retrouvé son caleçon, et avait choisit la torture de sentir le jean frotter contre son intimité, ne pensant pas que son nouvel ami le découvrirait de toute façon. 

Le regard d'Harry descendit sur son corps, mais aucune expression ne vint trahir ses émotions profondes. Draco était complètement perdu face à ce changement d'attitude, et était quelque peu terrifier à l'idée d'avoir fait quelque chose de mal. En tout cas, d'assez mal pour être de nouveau abandonner. Pourtant, il n'osa bouger ou parler, de peur d'aggraver la situation déjà précaire dans laquelle il se trouvait. 

Les yeux d'Harry se promenèrent ensuite sur la pièce dans laquelle ils se trouvaient. Un morceau de carton remplaçait une fenêtre brisée, alors que des gouttes tombaient sur le sol en intervalle régulier. Sa mâchoire se contracta, alors qu'il faisait tout pour se contrôler. Mais l'envie de punir Draco, de l'humilier de la pire des façons se faisaient de plus en plus forte.

D'un geste de la baguette, il attira à lui quelques vêtements. Les plus souillés qu'il avait pu trouver dans l'appartement. Ils sortirent quelque peu difficilement de sous le canapé, mais se présentèrent finalement entre les deux hommes. Le haut puait le vomis, alors que le bas était trempés de tâches blanches.