chapitre 6 : Le sentiment de vide

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POV de Maïmouna

En arrivant à la maison, je me suis dit que tout allait changer, que la joie de vivre de cette maison ne serait plus la même. Mon papa je l'aimais beaucoup. Ça fait déjà 24h que mon pére a quitté ce monde. La journée d'hier était tant éprouvante. J'ai pas pu dormir de la nuit, tôt le matin je me leva sans énergie, devant le miroir je remarqua les grosses cernes sous mes yeux rouges. Je pris une douche froide afin de réveiller mon corps endormi. Je m'habille d'un jellab long blanc et attacha un foulard de la même couleur. La fatique se lisait sur mon visage, je m'assis au pied de mon lit le regard vitreux

-Oooh ma copine! Ça me tord le coeur de te voir ainsi! me lance cette voix aigu.
C'était ma besti Chacha, une fille pleine de joie, trés enjouée. Nous nous sommes connues par la bonne entente de nos méres.

Moi : Salut Chacha, souriais-je tristement
Chacha: Viens là.........elle m'enlança fort, je pu m'empêcher d'éclater en sanglots

Moi : Imagine toi, Chacha j'ai même pas pu lui dire adieu......articuler-je entre deux sanglots.

Chacha : C'était la volonté d'Allah, personne ne pouvait faire rien contre cela. Il faut juste que tu restes forte.

Moi: D'accord....y'a-t-il du monde en bas ?

Chacha : Oui oui. Mais dis-moi as tu pris ton petit déjeuner?

Moi : Non. J'avais l'estomac noué.

Chacha : C'est pas bien ça. Tu dois prendre des forces, viens je vais te faire ton p'tit déj.

Au salon plusieurs personnes étaient présentes: de la famille éloignée, des amis, des collégues, les voisins ect.............
Des regards pleins de pitié et compassion se tournérent vers moi. Chacha me tira vers la cuisine puis me prépara un sandwich et du lait.

Elle savait comment me faire plaisir !

Moi: Merci, Chacha t'es la meilleure. déclarer-je avec un mini sourire

Chacha : Je t'en prie, sache que je suis la pour toi.

Moi : Mais dis-moi, Héléne n'est pas venue avec toi? m'exprimer-je la bouche pleine

Chacha : Oh non, tu sais avec tous les problémes chez elle...mais elle a promis de venir plus tard.

Moi : Sa belle mére lui cause encore des soucis. soupirer-je

Héléne est ma deuxiéme bestie. C'était la timide de notre trio elle est calme, docile mais trés forte au fond, depuis la mort de sa mére et le remariage de son pére, elle vivait l'enfer sur terre, la coupable de cela était nulle que sa belle mére.

Machant avec beaucoup d'appétit, j'apperçu mon comédien de frérot. Avec toute cette tragédie on avait plus discuter depuis trop longtemps à mon goût.

Omar : Salut, Maï la sorciére tu es aussi pâle que du linge tu t'es lancé un sort sans le faire exprés ? Dit-il sur un ton enjoué et taquin.

Moi : Oui oui je me suis mélangée, j'essayais de trouver un sort pour te transformer en cheval.

On parti en fou rire total. Il arrivait toujours à me faire rire même dans les pires moments.

Omar : Salut, Aicha dit-il d'un ton détaché

Chacha : Omar, ça va. répondit-elle sur le même ton.

Il y'a un temps au début de mon amitié avec Chacha elle était en couple avec Omar malgrés leur différence d'âge ils formaint un beau couple. Mais du jour au lendemain ils ont rompu sans donner d'explications à qui que ce soit.
J'ai cru que mon amitié avec Chacha serait fini, mais elle m'a jamais tourné le dos même si un gros froid s'installe à chaque fois que ces deux là étaient dans la même piéce.

Chacha : Je vous laisse je vais au salon.

Moi : Dés que je termine je te rejoins.

Elle prit la porte avant que Omar s'assoit en face de moi sa tasse de café à la main. Il était habillé d'un jellab vert.

Omar : Maï, tu tiens le coup sinon ? Je sais pas vraiment comment on va faire sans baba. Je suis despéré. Déclare-t-il sincérement pommé.

Aussitôt je me léve de ma chaise et l'enlace par derriére.

Moi : On s'en sortira toujours tant qu'on reste unis, et de là haut Baba veillera sur nous.

Il sourit enfin depuis longtemps même si il le montrait pas la perte de baba le touchait beaucoup.
Dans le salon je saluais tous les indivudus qui m'entouraient, au milieu de la piéce une natte était disposée Néné était assise habillé en grand boubou blanc, à côté Mansata son chapelet dans les mains en récitant des sourates silencieusement. Je viens à coté de cette derniére la prenant dans mes bras.

Moi : Mansata chouchou, ........tu tiens le coup ?

Mansata : Maï, comment faire ? J'ai l'impression que je suis seule au monde.

Moi : Tu l'es pas, ma chérie je suis là de même que Omar et Néné..........Moustapha on peut plus compter sur lui dis-je tristement.

destin de maïmouna Où les histoires vivent. Découvrez maintenant