chapitre 4 : sans toi,Abdou

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POV de Néné

Je ne voulais plus vivre, si l'amour de ma vie ne faisait plus parti de ce monde. "Je te suivrai partout où tu iras " je lui avais promis le jour de nos noces et j'ai tenu cette promesse et je voulais à nouveau la tenir car cette vie ne servait à rien sans toi, Abdou Fall ma tête jusqu'à présent j'arrive toujours pas à croire que tu nous es quitté. Pendant 32ans de mariage, 32ans de bonheur, 32 ans à tes cotés. Il y' a eu des hauts et des bas mais je ne les échangerai pour rien au monde. Tu me manques tellement sangue bi, tu m'as appris tellement de chose ; ta sagesse était incomparable .
Abdou Fall ; mon époux et pére de mes enfants je t'aimerai toujours. Hier on bavardait ensemble et aujourdhui je suis veuve.

Il fallut que nous rentions à la
maison dans le taxi l'atmosphére était dépressive je lance un coup d'oeil à mes enfants ils étaient tous aussi dévasté que moi.
Je rapprocha Maï et Mansata plus prés de moi, elles posérent leurs têtes sur chacune de mes épaules je les enlancérent encore plus fort pour témoigner que malgrés tout, j'était là pour elles. Je me faisait beaucoup de soucis surtout pour Mansata tant sa complicité avec son pére était forte. Elle souffrait le martyr je le sentais, Omar était assis à coté du conducteur le regard vide perdu dans le paysage il avait une force mentale qui me surprenait toujours, il ravales toujours la douleur , l' amertune..... et les larmes qui ne demandaient qu'à couler. J'étais si fiére d'avoir un fils aussi brave. Mon fils ainé qui lui manquait à l'appel, contrairement à son petit frére, Moustapha était un grand sensible émotionnel tout le monde prenait cela pour de la faiblesse mais je lui disais toujours que c'étais sa plus grande force et qualité. malheureusement cela avait fait qu'il soit tombé entre les griffes d'une personne comme Diarra. Sama néné touti nékoule si diam xam na lolou Diarra xamna da liguéye sama dome ( je sais que Diarra à marabouter mon fils, je le sens.)
Arrivé à la maison j'apperçu une foule nombreuse devant la maison , et à l'intérieur. Des cousins, cousines, tantes, oncles , soeurs et fréres de ma famille et celle d' Abdou y étaient rassemblés . Tous me lançaient des regards de compasions , tristesse, des massas, toutes mes condéléances par ici et par là certaints pleuraient, d'autres criaient à se déchirer la voix
(wouy Abdou démna!!!). Ma soeur me serra forte dans ces bras, les autres prenaient successivement Mansata et Maï dans leurs bras Omar était introuvable .
Je voyais Binetou qui criait comme une hystérique tellement boulversée .........

Moi : Binetou, .........avant même de terminer ma phrase elle me prend dans ses bras.

Binetou : Dis-moi que c'est une blague Ndeye!!!

Moi : Si tu fais ça qu'est-ce que moi, je vais faire???
demander-je en pleurant

Comme j'était si faible, ma soeur m'aida à monter les escaliers, arriver dans ma chambre je l'ai demandé de sortir. J'avais besoin de rester seule.

Ma soeur : Laisse-moi rester tu ne dois pas être seule en ces moments.......avant même de terminer.

Moi:S'il te plait laisseñ-moi je vais dormir un peu. Je te promets que rien ne se passera, va t'occuper de tes niéces elles ont en plus besoin.

Ma soeur : D'accord repose toi. Et n'oublie pas on est là pour toi si tu as besoin appelle moi.

Je suis partie me refugier dans son bureau. Son odeur remplit dans ce lieu. Des images de nous de nos enfants, tournaient dans ma tête. Pourquoi !!??? J' échangerai toute l'or du monde pour le revoir. À coté de la fénêtre j'apperçu l'énorme portrait : Abdou portait un magnifique boubou bleu ciel , un sourire éclatant sur le visage . Il était le plus bel homme pour moi . Certains diront que nous nous comportons comme
les toubas "blancs". Mais nous avons toujours été amoureux tel des adolecents, qui vivaient leur premier amour. J'ai toujours souhaité la même chose pour mes enfants. J'était tellement fatiguée que je me suis couchée en fixant notre photo préféré, mais j'avais remarqué un bout de papier derriére le cadre, mais je ne voulais pas me lever me promettant de nourir ma curiosité plus tard. J'arriva à dormir difficilement échappant à la dure réalité qui me tue.

Que se passera-t-il dans la suite ???
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