Chapitre 2 ( corrigé)

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🎶insensé , insensible tu l'aimes mais pourtant tu la fuis 🎶
Avant qu'elle ne parte - Jovan

Il s'approche de plus en plus, un sourire pervers se dessinant sur ses lèvres. Ses yeux, glaciaux et déterminés, me glacent le sang. Lorsqu'il se met en califourchon sur moi, la pression de son poids sur mon corps me fait suffoquer. Ses mains, brutales et assurées, déchirent ma nuisette avec une force insoutenable. La douleur est si vive que je n'ai pas la force de me défendre ; tout ce que je peux faire, c'est pleurer, ma voix se brisant en supplications désespérées.

Les déchirures de la nuisette libèrent un souffle d'air froid contre ma peau, accentuant le contraste avec la chaleur de ma peur. Le tissu se déchire avec un bruit déchirant, l'une des manches se cassant en une éclaboussure de fil et de tissu, révélant mon soutien-gorge. Mes larmes coulent, brûlantes et salées, alors qu'il m'embrasse avec une intensité qui m'est devenue insupportable. Ses lèvres, d'habitude pleines de tendresse, me semblent maintenant visqueuses et répugnantes.

    •    S'il te plaît, Xavier, arrête, je supplie entre deux sanglots, ma voix tremblant sous l'effort.

Xavier : Espèce de sale chienne. D'habitude, tu te comportes comme une pute pour que je te baise, mais là, pour ouvrir les jambes, tu ne veux pas, dit-il avec un ton chargé de mépris.

Chaque mot qu'il prononce est comme une lanière de cuir coupante, laissant des cicatrices émotionnelles profondes. L'humiliation me submerge, et je me persuade que cet homme, ce n'est pas le Xavier que j'ai épousé, mais l'alcool qui parle. Je veux croire que ce comportement est un moment d'égarement et que le véritable Xavier reviendra.

Quand il se lève enfin, je ressens un soulagement temporaire, mais il est immédiatement éclipsé par la terreur qu'il laisse derrière lui. Mon esprit est envahi par l'angoisse de ce qui pourrait se produire à l'avenir. Alors qu'il se tourne vers moi pour dire :

Xavier : Ne te fais pas d'illusion. Tu ne seras là que pour me satisfaire. Et je peux te garantir que la prochaine fois, je me moquerai de ton putain de consentement, dit-il en claquant la porte avec un bruit sourd.

Les larmes continuent de couler, chaque goutte étant un rappel cruel de la trahison et de la douleur. Je suis accablée, trahie par celui en qui j'avais placé toute ma confiance. Épuisée par la nuit de larmes, je finis par m'endormir, le visage encore humide et l'esprit épuisé.

Le lendemain matin, le poids de la nuit me rend réticente à quitter le lit. En traînant les pieds jusqu'à la salle de bain, la texture froide du carrelage sous mes pieds nus contraste avec la chaleur oppressante de mes émotions. Après ma routine, je descends pour prendre un petit déjeuner qui semble avoir perdu tout son goût.

Lorsque je m'apprête à partir, Xavier m'interpelle, ses yeux perçants me scrutant de haut en bas avec une froideur inquiétante.

Xavier : Tu vas où comme ça ? me demande-t-il, un sourcil arqué et une tension palpable dans sa voix.

Je vais travailler, pourquoi ? réponds-je, ma voix tremblante, mes mains moites se crispant sur la poignée de la porte.

Xavier : Et tu as demandé la permission à qui ? dit-il, son souffle chaud et désagréable se mêlant à l'air ambiant.

    •    Je ne savais pas que je devais te demander pour aller travailler, dis-je, le cœur battant fort sous la pression de son regard.

Xavier : Désormais, tu devras me dire tout ce que tu fais, sinon tu en paieras le prix, menace-t-il, ses mots résonnant comme une menace glaciale.

Je hoche la tête, la bouche sèche et la gorge nouée, et je sors enfin. L'air frais dehors est un baume temporaire pour mon esprit tourmenté, apportant une brève sensation de liberté.

À mon arrivée au travail, je m'attends à voir Liam dormir encore. Mais à ma surprise, il est là, debout avec une tasse de café fumante. L'arôme fort du café emplit l'air, mais je l'ignore et pose mes affaires avec un soupir lourd. Liam s'approche, mais détourne bientôt son attention pour se plonger dans ses tâches, l'odeur du café se mêlant à l'odeur du papier et de l'encre.

Le téléphone sonne brusquement, interrompant le calme relatif. C'est notre patron.

Patron : Liam et Inès, en salle de réunion immédiatement.

    •    Oui, Monsieur, répondis-je rapidement, la voix un peu éraillée, raccrochant avec un sentiment croissant de malaise.

Liam : Que veut-il ? demande-t-il, l'inquiétude perceptible dans sa voix.

    •    Je ne sais pas, allons voir, dis-je, un soupir de résignation s'échappant de mes lèvres.

Nous nous dirigeons vers la salle de réunion, les bruits de nos pas résonnant dans le couloir, créant une atmosphère lourde de suspense. À notre arrivée, tous les employés sont là, accompagnés de leurs formateurs, une ambiance de travail intense flottant dans l'air.

Le patron s'approche, un sourire éclatant sur son visage qui annonce souvent des nouvelles importantes.

Patron : Je vous ai réunis pour vous annoncer qu'à partir de lundi, commence la période de partenariat.

La période de partenariat est une compétition de trois semaines où les plus grandes entreprises de formation rivalisent pour attirer le plus de clients possible dans le monde entier.

Patron : Inès, cette année, tu iras à Las Vegas avec Liam. Ainsi, tu pourras lui enseigner certaines méthodes de négociation, dit-il tout en prenant des notes sur sa tablette.

Las Vegas ? Et avec Liam ? Mon cœur rate un battement, l'angoisse se mêlant à la confusion. Comment vais-je annoncer cela à Xavier ? Va-t-il accepter ? Et s'il se fait des idées en apprenant que je serai avec Liam ?

Liam : "Je sens que ces trois semaines seront très... animées, si vous voyez ce que je veux dire," dit-il d'une voix séduisante, un sourire amusé aux lèvres.

Mon doux amant ( corrigé/ terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant