🎶avant de croiser ta route il y avait l'orage et la foudre , mon cœur était à bout et j'ai pleuré quelque gouttes 🎶
On s'est fait du mal - dadju & ZahoLiam : « Je sens que ces trois semaines vont être très pimentées, si vous voyez ce que je veux dire. » Il murmure ces mots d'une voix empreinte de séduction, ce qui me fait frémir.
Patron : « Liam et Inès, vous pouvez rentrer chez vous. Vous avez cet après-midi et demain pour vous préparer, votre avion part dimanche soir. » Il nous tend les billets d'avion, un sourire satisfait sur les lèvres.
Je commence à marcher dans le parking souterrain, le bruit de mes talons résonnant contre le béton. Enfin, ma voiture est réparée, et je m'apprête à partir quand Liam m'interpelle.
Liam : « Madame, pouvez-vous m'amener chez moi, s'il vous plaît ? Ma voiture ne veut pas démarrer. » Il affiche une mine de chien battu, ses yeux suppliants me faisant de la peine.
• « Je ne peux vraiment pas, mon mari m'attend à la maison, » dis-je, la voix empreinte de regret.
Liam : « S'il vous plaît, sinon je vais rester ici toute la journée. » Il insiste, et je sens une montée de culpabilité face à son désespoir apparent.
Je prends une décision rapide, mes pensées tournant autour de l'attente de Xavier, qui s'attend à ce que je sois rentrée à 17h30, ce qui est encore loin. Je déverrouille la portière en soupirant.
• « Vas-y, monte. » Lui dis-je en ouvrant la porte.
Le trajet est silencieux, chaque minute s'étirant lentement alors que je conduis, le visage de Liam se reflétant dans le rétroviseur comme un rappel de ma décision.
Liam : « Tu veux monter boire quelque chose ? » Sa voix rompt le silence alors qu'il me regarde, un éclat dans ses yeux que je ne parviens pas à décoder.
• « Non, c'est bon, merci, je suis assez pressée, » dis-je en redémarrant la voiture, cherchant à éviter un contact plus long.
De retour chez moi, je retire enfin mes talons, mes pieds endoloris soupirant de soulagement. Je me dirige vers ma chambre, mais un bruit étrange attire mon attention : un gémissement étouffé. Mon cœur rate un battement.
Je m'approche lentement, le son se faisant de plus en plus clair. À l'instant où je pousse la porte, je vois Xavier en train de baiser avec une autre femme. Une onde de choc traverse mon corps. Le sol semble se dérober sous moi, et je me fige, incapable de détourner les yeux.
Une vague de honte et de douleur me submerge. Mes jambes tremblent, et je me tourne brusquement, tentant de quitter la pièce sur la pointe des pieds pour ne pas être entendue. Mais Xavier, qui semble avoir ressenti ma présence, me surprend.
Xavier : « Qu'est-ce que tu fais ici aussi tôt ? » Son regard est à la fois confus et accusateur, ce qui me fait encore plus mal.
• « Je suis juste venue récupérer un dossier, » mens-je, la voix étranglée par l'émotion, chaque mot se brisant sous la pression de ma tristesse.
Xavier : « C'est bon, prends ton dossier et dégage. » Il me toise de haut en bas avec une froideur glaciale, accentuant l'humiliation que je ressens.
Je fais un pas pour partir, mais il m'arrête. Je me retourne, le cœur lourd, attendant la suite avec une appréhension croissante.
Xavier : « On a une fête ce soir, elle commence à 19h. Tu n'as pas intérêt à être en retard. » Il retourne vers la chambre avec une désinvolture insupportable.
• « Attends, je peux te demander quelque chose, s'il te plaît ? » La tremblote dans ma voix trahit mon angoisse.
Xavier : « Je t'écoute, » répond-il, l'irritation perceptible dans son ton.
• « Je dois partir pour trois semaines pour le travail, » dis-je, chaque mot me semblant un cri désespéré dans le tumulte de ma douleur.
Xavier : « Je verrai ce soir, maintenant bouge. » Sa réponse est un ordre impitoyable, me renvoyant à une réalité que je n'arrive pas encore à accepter.
Je descends les escaliers, les larmes que j'avais retenues se déversant enfin. Le chagrin est si intense qu'il me semble comme une lame, s'enfonçant dans ma poitrine, tournant lentement pour accroître la douleur. Mon cœur est un tourbillon de tristesse et de trahison.
Je prends mes clés et mon sac, puis je sors, la conduite de ma voiture se transformant en un effort surhumain. Je gare la voiture en centre-ville, me sentant oppressée par la tristesse. En quête d'air, je commence à marcher, lorsque la voix de Liam m'interpelle.
Je tourne la tête et vois Liam, un sourire incongru sur son visage. Il semble inconscient de la tempête intérieure que je traverse.
Liam : « Pourquoi n'êtes-vous pas rentrée chez vous ? » demande-t-il, son ton empreint de curiosité.
• « Je voulais prendre l'air, c'est tout, » dis-je en tentant d'échapper à son regard, le cœur encore brisé.
Liam : « Venez avec moi, je vais acheter des vêtements pour le voyage. Vous pourriez en acheter aussi. » Il saisit ma main, et bien que j'hésite, je me laisse guider, cherchant une distraction à ma douleur.
Liam : « Pourquoi êtes-vous triste ? » Son regard de pitié me perce comme une flèche.
• « Je n'ai rien, on y va, » dis-je en détournant les yeux, tentant de cacher la douleur derrière un masque de normalité.
Nous passons la matinée à faire du shopping, les magasins se succédant dans un tourbillon flou. Je me surprends parfois à apprécier un vêtement, presque oubliant la trahison de Xavier, mais la douleur est toujours là, sous-jacente.
Liam : « Viens, on va manger. J'ai un peu faim, » dit-il en m'entraînant vers un café. La nourriture, un geste simple, semble étrangement réconfortante.
Il me commande un sandwich, mais je n'ose pas manger, une honte paralysante m'envahissant.
Liam : « Vas-y, mange, je ne vais pas te manger, » dit-il, son sourire chaleureux apportant un léger réconfort.
• « J'allais manger chez moi en fait, » dis-je, la tête baissée, la douleur rendant même les gestes les plus simples difficiles.
Liam : « Je voulais juste passer plus de temps avec toi, » dit-il en me fixant avec une intensité qui, bien que bienveillante, ne parvient pas à effacer ma peine.
Je regarde mon téléphone et réalise qu'il est déjà 17h30. Une vague de panique m'envahit.
• « Désolée, Liam, mais je dois partir maintenant, » dis-je, la voix pleine de regret et de fatigue.
Liam : « Ne t'inquiète pas, moi aussi je dois aller quelque part, » dit-il en jetant un coup d'œil à sa montre.
• « Bon, je vais y aller, » dis-je en lui faisant un au revoir distrait, mes mains tremblantes alors que je prends les sacs de vêtements.
Je retourne à ma voiture, chaque geste pesant et douloureux. En arrivant chez moi, il est 18h05. Je me précipite pour me préparer pour la fête, malgré mon désespoir.
Alors que je m'apprête à m'habiller, quelqu'un frappe à la porte. En vitesse, je m'enroule dans une serviette et vais ouvrir.
Xavier : « Pourquoi as-tu fermé la porte, au fait ? » Son regard est glacial, et son ton accusateur me fait frissonner.
• « Je prenais une douche, » réponds-je, la voix tremblante, chaque mot s'échappant avec difficulté.
Sans un mot, il me pousse dans la chambre. Il fouille dans l'armoire et en ressort des chaînes qui ressemblent à celles utilisées pour les esclaves. Une vague de terreur m'envahit, mon esprit s'embrouille à l'idée de ce qu'il pourrait faire. Avant que je puisse réagir, sa voix coupante me ramène brutalement à la réalité.
Xavier : « Voilà, tu vas mettre ça, » dit-il en jetant les chaînes violemment par terre devant moi, le bruit métallique résonnant comme une sentence.
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Mon doux amant ( corrigé/ terminé)
Teen FictionInès, une jeune formatrice de 23 ans vivant à Paris, est sur le point de se marier avec Xavier, son fiancé. Leur relation, bien que récente, est empreinte d'une passion intense. Inès, sûre de ses sentiments, a accepté la demande en mariage sans hési...