Chapitre 5( corrigé )

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🎶Je te déteste comme cette phrase qui dit c'était trop beau pour être vrai 🎶
Trop beau - Lomepal

J'ouvre les yeux lentement, une douleur diffuse irradiant chaque parcelle de mon corps. Mon esprit peine à se concentrer alors que je me laisse retomber sur le lit. L'environnement autour de moi commence à prendre forme : les murs blancs, le mobilier fonctionnel, les équipements médicaux épars. Je suis dans une chambre d'hôpital.

Des larmes montent à mes yeux, mais je fais de mon mieux pour les retenir, me concentrant plutôt sur l'infirmière qui entre dans la chambre. Son regard est à la fois professionnel et empathique.

Infirmière : « Vous êtes réveillée. Vous allez bien ? »

- « Combien de temps suis-je ici ? » demande-je, un faible sourire aux lèvres malgré la douleur.

Infirmière : « Environ six heures. Pouvez-vous me dire ce qui s'est passé ? »

- « J'ai glissé sur un jouet dans les escaliers chez moi. » Je réponds, évitant son regard pour ne pas trahir la vérité.

L'infirmière semble sceptique, ses sourcils se froncant légèrement.

Infirmière : « Êtes-vous certaine ? »

- « Oui, c'est ce qui s'est passé. » Je détourne le regard, espérant qu'elle ne poussera pas davantage l'enquête.

Elle acquiesce, visiblement peu convaincue, et s'éclipse pour organiser ma sortie. Mon esprit est en désordre, et je me demande si je peux réellement continuer à vivre cette double vie sans éveiller les soupçons.

Lorsque je quitte l'hôpital, je trouve mes clés de voiture à la réception. Mon véhicule semble une bouée de sauvetage dans ce monde chaotique. Je rentre chez moi, la douleur me rappelant à chaque mouvement les conséquences de cette soirée terrible. Je commence à faire ma valise malgré la douleur persistante qui me lancine.

Je choisis des vêtements amples pour masquer les marques sur mon corps et applique du maquillage pour dissimuler les traces visibles. En descendant les escaliers, je croise Xavier, qui me fixe d'un air autoritaire.

Xavier : « Tu ne vas pas dire au revoir à ton mari ? »

Il s'avance et m'étreint violemment, une étreinte qui semble plus une punition qu'un geste affectueux.

Xavier : « C'est juste un aperçu de ce qui t'attend. »

Je me libère de son étreinte avec difficulté, et je sors précipitamment, cherchant un taxi pour me rendre à l'aéroport. Mon cœur bat la chamade alors que je me demande si je vais réussir à échapper à cette vie de douleur.

À l'aéroport, Liam m'attend. Son regard est préoccupé, mais il tente de masquer son inquiétude derrière un sourire légèrement forcé.

Liam : « Bonsoir, madame Aigri. »

- « Partons. » Je réponds sèchement, évitant son regard pour ne pas montrer mes émotions.

Dans l'avion, je lutte pour rester éveillée, mais la fatigue me rattrape et je m'endors, ma tête reposant contre l'épaule de Liam. Sa présence est à la fois apaisante et troublante. Je me réveille en sursaut lorsque je sens son toucher léger sur mon épaule.

Nous arrivons à notre destination, et nous nous dirigeons vers une suite d'hôtel luxueuse. Le contraste avec ma réalité passée est frappant, mais je n'ai ni la force ni l'envie de l'apprécier.

Liam : « C'est magnifique ici. »

Je reste silencieuse, trop épuisée pour apprécier le luxe environnant. Je m'effondre sur le lit, la douleur et le stress me submergeant, et je m'endors profondément.

Plus tard, Liam me réveille doucement.

Liam : « Que se passe-t-il ? »

- « Pourquoi me réveilles-tu ? » Réponds-je, irritée par l'interruption de mon sommeil.

Il insiste sur les marques visibles sur mon corps, son regard empreint de préoccupation.

Liam : « Je suis désolé, mais nous devons en parler. »

Je me lève lentement, essayant d'éviter son regard, mais il me retient fermement, ses mains pleines de douceur contrastant avec l'angoisse que je ressens.

Liam : « Reste, s'il te plaît. »

- « Liam, laisse-moi, je n'ai pas la force pour tout ça. » Lui réponds-je doucement, ma voix tremblante.

Liam : « Ça me fait mal de te voir dans cet état. Je t'aime. » Ses mots sont empreints d'une sincérité désarmante.

Avant que je puisse réagir, il pose ses lèvres sur les miennes. Le baiser est à la fois fougueux et brutal, un contraste flagrant avec la douceur que je suis en train de découvrir en lui. Je lui réponds avec une intensité égale, enivrée par un mélange d'émotions confuses.

Je le repousse, la réalité de ma situation me frappant de plein fouet. La pensée d'être mariée à quelqu'un qui me maltraite et d'envisager une relation avec quelqu'un d'autre me brise le cœur.

- « Ce n'est pas réciproque. » Lui dis-je en fuyant son regard, une douleur poignante dans la voix.

Liam : « Je ne veux pas et je ne peux pas te croire. Il est impossible que tu m'embrasses de cette manière sans rien ressentir. »

- « J'ai juste eu un moment de faiblesse, et je te le redis, je ne ressens rien pour toi. » Lui dis-je en sortant de la chambre, les larmes montant à mes yeux.

Je me force à marcher loin de lui, malgré le fait que chaque pas me semble un fardeau. Les paroles de Liam résonnent dans ma tête, me rappelant le bonheur et les palpitations que j'ai ressentis, même si je suis déterminée à ne pas céder à cette tentation.

Liam : « Que tu ressentes rien pour moi, ça passe, mais tu ne peux pas rester dans cette maison avec cette chose. » Dit-il, sa voix pleine de conviction.

- « Je sais, mais je ne peux rien y faire. » Lui réponds-je, les larmes menaçant de déborder.

Liam : « Ne t'inquiète pas, je ne vais pas te laisser. » Me dit-il en me faisant un baiser doux sur le front, un geste réconfortant dans cette mer de chaos.

Le lendemain soir

La douleur est encore présente, mais elle s'est atténuée. Je me lève en traînant des pieds, chaque mouvement me rappelant les séquelles de ma nuit précédente. Je vais dans la salle de bain, prenant un moment pour me préparer avant de sortir.

Liam : « C'est bon, tu as fini ? » Me demande-t-il, les yeux fixés sur son téléphone.

- « Oui, tu peux y aller. » Lui réponds-je en fouillant dans ma valise, tentant de retrouver une certaine normalité dans ma vie chaotique.

Je choisis une nuisette et m'assois sur le lit, essayant de me distraire avec mon téléphone. Soudain, je vois le téléphone de Liam sonner. Il est nommé « Ma Vie », et je sais que je ne devrais pas le regarder, mais la curiosité l'emporte.

Un message apparaît à l'écran :

Fille : « Mon amour, tu rentres quand ? »

La réalité me frappe comme un coup de poing. La confusion, la douleur et la trahison se mêlent en moi, une vague de sentiments que je peine à gérer. Mon esprit est en tourmente alors que je réalise que Liam a quelqu'un d'autre dans sa vie.

Mon doux amant ( corrigé/ terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant