" Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais."Jared.
23h30.
Le sang.
Ce liquide rouge qui circulait dans les vaisseaux sanguins. Il alimentait chaque organe de notre corps suivant un processus bien défini.
Et pourtant, une simple balle dans n'importe quelle partie du corps pouvait stopper ce processus. Ce processus vital mourait instantanément.
Le corps du gars que je venais de tuer nageait dans son propre sang. Je n'avais tiré qu'une seule balle et cela avait été suffisant pour le tuer sur le coup.
La musique qui provenait de la salle faisait vibrer les murs des toilettes. Personne ne semblait avoir entendu le coup de feu. C'était parfait.
Les deux autres merdes près du cadavre de l'autre me dévisageaient avec une expression apeurée sur le visage et n'osaient pas faire le moindre mouvement. Leurs membres tremblaient. Leurs pupilles étaient dilatées. Ils avaient peur.
La peur.
C'était bien la seule chose que j'aimais éveiller chez mes victimes. Cette peur de mourir. Cette peur de savoir que votre vie dépend d'une autre personne. Je trouvais cette peur presque délicieuse.
Ils avaient bien raison d'avoir peur, parce que leur mort ne serait pas aussi rapide que la sienne.
— Prenez le corps de votre pote et balancez le par cette fenêtre là-bas. Je pointai le canon de mon arme vers la petite fenêtre situé au fond.
— Tu...t..uu veux qu'on fasse sortir son corps par cette petite fenêtre ? Balbutia un des deux connards.
— Ouais. Magnez vous.
— Il va jamais sor-
— Fermez vos putains de gueules et soulever ce putain de corps.
Ils le soulevèrent et avancèrent à petit pas vers la fenêtre. Ils réussirent après plusieurs tentatives à faire sortir la tête puis ensuite le reste du corps.
— Maintenant, enlevez vos vestes et faites disparaître tout ce sang.
Ils obéirent immédiatement et commencèrent à nettoyer le sol. Mon téléphone vibra au même moment dans ma poche. Je le fis sortir et découvris un message de Nick.
Message de Nicolas :
J'ai ramené ta caisse comme tu me l'avais demandé. Elle est garée devant l'entrée de la fac avec Nyx à l'intérieur.De moi :
Bien. On se retrouve à la villa. Demande à mes hommes de nettoyer la chambre rouge.Je rangeais mon téléphone et constatais que la flaque de sang sur le sol avait disparu et aussi les éclaboussures sur les carreaux du mur. Il était temps de rentrer à la maison.
(...)
Les gouttes d'eau écrasaient sur le capot de ma Camry, au fur et à mesure que j'appuyais sur l'accélérateur. À cette heure-ci, la route était
dégagée et je pouvais dépasser les 200 km à l'heure.Je posais mon regard sur le siège avant droit, où elle reposait inconsciente, enveloppée de ma veste.
La drogue de ces trois sombres merdes avait fini par faire effet. Pourquoi faut-il qu'à chaque fois elle se retrouve dans des situations dangereuses ?
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ESCAPE
Lãng mạnLa souffrance, c'est le quotidien de Nyx. Entre les coups de sa tante et le mépris des étudiants de sa fac. Son existence est loin d'être un compte de fées. Les choses se compliquent encore lorsqu'elle devient la cible d'une mission confiée à Jared...