l'héritière et la garde du corps (Jenlisa)(Traduction)

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Le point de vue de Lisa

Depuis combien de temps sommes-nous déjà ici ??

Je m'ennuyais en attendant que Jennie finisse ses courses. Il est déjà plus de 19 heures du soir et nous sommes là depuis cet après-midi.

Les femmes font-elles vraiment leurs courses aussi longtemps ??

Je me suis levé et j'étais prêt à la traîner hors du magasin quand je l'ai vue se diriger vers moi.

J'ai senti que mon monde s'arrêtait de bouger et que les gens autour du magasin sont devenu invisible, il n'y avait qu'elle que je peux voir. Cela a toujours été son effet sur moi.

Si seulement elle savait..

"Hé ! Ça te dérangerait d'enlever ce froncement de sourcils sur ton front ? " Jennie me l'a dit en la taquinant puis elle a frotté le froncement de sourcils invisible, essayant de l'enlever. "Ça te fait ressembler à une vieille dame." Puis elle gloussa.

"Je deviendrais vraiment une vieille dame ici par le temps que tu fais pour faire tes courses." lui dis-je en roulant des yeux.

"Alors, allons-y ? Je meurs de faim ! "Jennie a dit alors qu'elle m'a lié ses bras.

J'ai pris les sacs de courses de sa main puis j'ai fait signe à Bambam que nous partions déjà.

Non, je ne travaille plus pour elle en tant que garde du corps.

Et non, nous ne sortons pas ensemble.

Nous sommes .. putain de pote .. faute de meilleur mot parce que je ne veux pas étiqueter Jennie comme telle. Elle est plus que ça, elle est bien plus que n'importe quelle femme avec qui j'ai été...

Il semble que notre relation avant que les meilleurs amis se soient intensifiés à un niveau beaucoup plus élevé que je ne peux imaginer. Nous nous voyons régulièrement maintenant, nous traînons toujours, et oui, nous partageons le même lit depuis lors.

Depuis son supposé mariage il y a une semaine et la même nuit où j'ai expérimenté le bonheur que son corps pouvait offrir, nous avons passé les nuits suivantes dans les bras l'un de l'autre. Elle allait parfois dans ma chambre, ou j'allais dans la sienne.

Je serais hypocrite de dire que je ne le voulais pas, parce que je le veux, plus que tout au monde. Mais avec Jennie, je n'ai pas trouvé le courage de lui demander quelle est sa position dans notre configuration, et je ne veux pas qu'elle se sente obligée de me répondre tout de suite parce que je sais ce qu'elle ressent. Elle vient de sortir d'une relation toxique et commence tout juste à vivre des choses dans cette catégorie, alors je la laisse prendre son temps et prendre le contrôle de notre situation.

Le matin où elle a pris sa pilule du lendemain, je l'ai déposée chez ses parents. Ils étaient tellement inquiets de son statut qu'ils voulaient la voir tout de suite. Je ne suis pas venu avec elle cependant, Jennie a dit qu'elle voulait faire face à ses parents seule, alors je l'ai laissée faire. Ce n'est pas comme si j'étais en mesure de lui dire ce qu'elle devait et ne devait pas faire.

Quand j'ai vu les journalistes nous attendre à l'extérieur du magasin, j'ai regardé Jennie. Elle a ce regard illisible sur son visage.

"Ne les écoute pas et reste juste derrière moi," lui dis-je.

Elle m'a donné un petit avant de dire : "Je connais ça Lisa."

Une fois que nous sommes sortis du magasin, Bambam et 2 autres agents ont commencé à repousser les journalistes pour nous faire place. J'ai tenu la main de Jennie et je l'ai guidée jusqu'à l'endroit où ma voiture était garée.