MAFIA.

Chapitre 16

Elle resta assise dans la cuisine à l'attendre en regardant les mouches voler.

Pourquoi je l'attend comme une idiote ? Est ce qu'il m'a manqué ? Je me rappelle que j'étais vraiment éxcité de le revoir juste avant qu'il reviene. Ou peut être que je culpabilise pour l'avoir gifflé. D'ailleurs je devrais peut-être m'excuser pour ça. Mais lui aussi il me doit des excuses. Il m'a laissé seule sans donner de signe pendant 3 mois ! Mais pourquoi ? Pourquoi est ce que je suis en colère ? Il m'a blessé ? Je me rappelle de ce qu'Imelda m'a dit, qu'il avait eu un passé difficile et que ça lui ferait peut-être du bien si je m'occupais un peu de lui. Et peut-être aussi... que j'en ai envie.

Clac.

Elle bondit de sa chaise quand elle le vit entrer et se mit légèrement à rosir.

- Bon- Bonjour !

- Bonjour... Vous m'avez attendu ?

- Non ! Je viens juste de finir mon petit déjeuner.

- tant mieux.

- J'ai fait un peu de café. Vous en voulez ?

- Je veux bien merci beaucoup.

- Je vous en prie.

- Vous êtes bien agréable ce matin.

- Pourquoi ?  Je ne le suis pas d'habitude ?

- En effet vous êtes tous le contraire.

- Je vous demande pardon ?!

- Vous êtes plutôt... agité d'habitude.

- Vous aussi vous devriez être plus agréable si vous voulez votre café.

- Je plaisante voyons.

- Votre expression fait croire le contraire.

- Si vous le dites.

- Votre café.

- Merci beaucoup.

Elle resta assise là où elle était lorsqu'elle l'attendais. Elle se mit à regarder par la fenêtre avec un petit sourire, l'automne allait bientôt arriver.

Tant mieux, il fera moins chaud.

Pensa-t-elle.
Il l'a regardé puis a essayé de comprendre se qu'elle fixait par la fenêtre.

- Vous avez l'air pensive.

- J'ai fait un rêve hier soir et je n'arrive pas à m'en souvenir. Je me rappelle juste que c'était un rêve merveilleux.

- Pensez à ce qui vous rend heureuse. Vous vous en souviendrez peut-être comme ça.

- Ce qui me rend heureuse...
Je n'y ai jamais pensé. Qu'est ce qui me rend heureuse. Je sais que la tout de suite, je suis très heureuse mais pourquoi ?
Je ne sais pas.

- Ce n'est pas grave. Vous finirez bien par trouver. Et j'ai une question pour vous.

- Oui ?

- Pourquoi vous êtes vous couché dans ma chambre la nuit dernière ?

- C'était votre chambre...

Elle se mit à rougir. Elle n'y avait pas pensé une seconde.

- Je ne savais pas que c'était votre chambre je suis désolé.

- Ce n'est rien. Vous êtes toute rouge. Vous avez de la fièvre ?

Il se leva et posa le dessus de sa main sur son front. Immédiatement elle sursauta, c'était comme si un souffle brûlant lui parcourait tout le corps.