MAFIA.

Chapitre 38

PDV VÉRONICA

J'entends le grincement de la porte, il est déjà revenu. J'ai un peu dormi, je ne sais pas combien de temps. Mes yeux sont mis clos, je suis aveuglée par la forte lumière dans la pièce. J'arrive à entrevoir sa silhouette, à peine penché sur moi. Je me sens en sécurité avec lui, ça fait du bien.
Je me redresse doucement. Mes cheveux sont en bataille, je me frotte les yeux pour me réveiller.
Il est 20h30. Je l'ai importuné bien trop longtemps, il m'a permis de me reposer. En ces temps c'est énorme.

- Merci de m'avoir laissé rester chez toi. C'est très important pour moi.

Je me lève du lit avec lourdeur et arrange un peu ma coiffure.

- Je vais te laisser, pardon de t'avoir dérangé. Est ce que je peux juste garder la robe ? Je n'ai rien à me mettre.

- As-tu même quelque part où dormir ?

- Non. Mais je suis une grande fille tu sais, je n'ai pas besoin de toi pour me débrouiller !

Je regrette ces mots instantanément. Je ne devrais pas être aussi condescendante avec lui. Le pire, c'est que c'est moi qui lui ai demandé d'attendre quand on s'est vu au bateau. En fait je suis toujours dépendante d'une personne. Nikita, Han, Lara et maintenant lui. Une petite fille avec trop de fierté incapable de se débrouiller seule. Je n'es pas intérêt à faire la maligne en fait. En plus, on dirait qu'à son changement d'expression, mes paroles l'ont irrité.

- Tu peux garder la robe, fais bonne route.

Il se dirige vers la salle de bain.
Je n'ose pas partir, j'ai peur d'être seule. Je reste assis comme une conne sur le lit. Il se douche et environ une heure plus tard, il sort et est surpris de me trouver là.

- Tu n'es pas parti.

Mes joues se réchauffent et s'empourprent légèrement.

- Je veux... te remercier. Dis-moi ce que je peux faire pour toi.

Il se tait un instant puis toujours sans bruit, vient s'allonger près de moi en me tirant au dessus de lui par les cheveux.

- Tu n'es vraiment qu'un gros nymphoman. Tu veux vraiment que ça ?!

- La question c'est est ce que tu as mieux à m'offrir ? Il n'y a pas beaucoup de choses meilleures que ce corps.

Je rougis de plus belle et détourne le regard, c'est terriblement gênant. Pourtant, je déboulonne lentement la robe, laissant paraître le haut de mon corps totalement nu. Étonnamment ça ne me dérange pas de faire ça avec lui, c'est différent, voir même plaisant.
Toujours au dessus de moi, il se met à palper mes seins puis me rapproche de lui pour m'embrasser. Il passe ses mains dans mon dos pour retirer entièrement ma robe.
Il se met à me caresser la chatte, avant d'enfoncer deux doigts à l'intérieur, ce qui me fit lui mordre la lèvre. Il se retire de moi, et se met à m'embrasser le cou. Je retire la serviette qu'il lui restait autour de la taille et saisie son membre des deux mains. Je commence à le masturber de plus en plus fort.
Soudain, il saisi mes poignets, et se met à me pénétrer violemment. Je jouit, c'est aussi plaisant que la dernière fois. C'est va et vient sont de plus en plus rapide, j'adore ça.
Après quelques minutes il se retire enfin pour qu'on reprenne notre souffle.

- Lau...

Murmumurai-je en haletant.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- J'ai envie de toi.

- C'est terminé pour ce soir, tu attendras jusqu'à demain.

On partit se laver puis on se coucha, paisiblement. Je me sens bien à ses côtés, il m'apaise.