Chapitre 35

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Le dîner arriva, ils étaient tous réunis sauf le père, bien sur.

- Où est ton mari Maria ?

Elle ne pris même pas la peine de relever la tête de son bol de soupe.

- Il est mort.

Un silence livide parcouru la pièce, elle l'annonça avec une facilité déconcertante. Angelo avait l'air choqué, mais c'est comme s'il ne le réalisait pas, Alejandro ayant bien vu la dépouille, redoutais la tempête qui allait suivre. Et quand au père de Maria et à sa nièce, ils étaient tout deux en état de choc, comme si elle avait fait une mauvaise blague.

- Ce n'est pas une bonne plaisanterie.

- Je suis sérieuse. Tu as donné ta fille à un homme pourri jusqu'à l'os qui m'a maltraité, violé et j'en passe. Je n'en pouvais plus. Tu aurais peut-être préféré que ce soit moi, qui me suicide, comme maman ?

Plus personne ne parle. Le long silence fut rompu par un bip venant du téléphone d'Alejandro.
Il ouvrit son téléphone, puis un léger froncement de sourcil apparut sur son visage.

- Le travail m'appel.

Il se leva sans finir son repas et parti en hâte.
Il marcha quelques minutes dans la ville jusqu'à arriver sur une falaise donnant une magnifique vue sur la mer. La brise de l'air marin rafraîchissait de plus en plus l'air au fut et à mesure que le Soleil se coucher.
Juan l'attendait, les pieds pendant dans le vide, sérieux, ce qui était extrêmement rare.
Il le rejoint sans perdre de temps.

- Tu m'as dit de te rejoindre tout de suite. Qu'est ce qui se passe.

Il se tourna vers son amis, paraissant contenir sa colère.

- Asha m'a dit, que tu voulais arrêter. C'est vrai ?

Elle nous a donc espionner.
Pensa-t-il.

- Oui. C'est trop de pertes humaines pour un caprice. Je ne peux pas laisser mes émotions-

Il s'arrêta net. Un claquement raisonna dans l'air, puis le silence régna. Il tenait sa joue maintenant rougi à cause eu coup. Il était outré que son ami l'ai gifflé de la sorte.
Il ne le remarqua pas, mais les yeux de celui-ci s'emplire de larmes.

- Tu as déjà oublié ?
Si ce n'était que des pertes matériels. Elle a tué nos amis. Tu as déjà oublié ce que ton salopard de frère nous a fait livrer le mois dernier. La tête de la pauvre Liozna, on la reconnaissait à peine.
On a grandit avec elle et Nikita. Elle n'était même pas impliqué dans nos affaires, elle vivait paisiblement sans faire de mal à personne. Et à cause de ta "chérie" et des informations qu'elle a livré à Lance, elle est morte. Et ce n'est pas la seul. Tant de nos amis nous ont quitté par sa faute, tu veux vraiment laisser leur mort impuni ?

Il était concentré sur ces paroles. C'est vrai, il était dans l'obligation de vengé tout ses amis si cher à ses yeux.
Il prit une profonde inspiration et reprit.

- Tu as raison. Excuse-moi, je me sens perturbé en ce moment.

Juan se rassi auprès de l'autre et lui posa la main sur l'épaule.

- Pardon de t'avoir gifflé.

- Non. C'est moi, tu m'as remis les idées en place.

PDV ASHA

Je suis parti en ville me détendre un peu.
Cette salope de Maria. Je me sens brûler, je vais la violer comme je ne l'ai jamais fait.
Je rentre dans un bar et aperçoit une silhouette de dos, qui m'est étrangement familière.
Je m'approche discrètement de la jeune femme et remarque qu'elle a une longue chevelure rousse.
Non c'est quand même pas...

MAFIA. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant