Diana se réveilla lourdement en ce premier matin de cour. La lumière traversait les vitraux poussiéreux des chambres du donjon quand son serpent domestique entoura le pilier de son lit à baldaquin et se mit à siffler bruyamment.
— Sois sage, lui répondit-elle froidement en fourchelangue, la langue des serpents.
Il siffla une nouvelle fois avant de ramper jusqu'au fond de la chambre où la lumière ne parvenait pas à l'atteindre.
Pendant ce temps, Diana fila sous la douche, récupéra ses vêtements qu'un petit elfe de maison lui avait posé dans la nuit à sa porte et s'enfuit jusqu'à sa salle de cour en évitant le contact de chacun de ses camarades, à commencer par Draco, Mattheo et leurs amis.
— Tenez Miss Serpentard, je ne pensais plus vous voir ici, la piqua pour la première fois depuis longtemps son professeur de potion quand elle rentra dans la pièce.
— Comme si j'aurai osé rater votre si agréable cour monsieur, le rabroua-t-elle dans un sourire.
Rogue la dévisagea et serra des dents en voyant le sourire triomphant de ses élèves devant la repartie de leur camarade.
— Prenez place Miss Serpentard. Tenez ! Placez vous aux côtés de Monsieur Nott, lança-t-il froidement, peut être parviendrez vous à résoudre ce déficit qui l'empêche de suivre mes cours, reprit-il pour le garçon qui ne semblait même pas l'écouter.
Diana ne dit rien, ne voulant pas faire comprendre au groupe de Serpentard qui la lorgnait à présent que cela la dérangeait de travailler avec l'un des leur. Elle s'assise à sa place aux côtés du garçon qui reposait sa tête sur sa main, affalé sur sa table. Des voix qu'elle avait déjà appris à détester retentirent derrière la jeune sorcière quand elle ouvrit son manuel de potion et que le cour débuta.
— On dit que son père aurait pactisé avec le diable pour rester en vie toutes ses années, entendit-elle chuchoter Pansy.
— Par Merlin, jura Lorenzo, c'est impossible de faire une chose pareille.
— Il n'y a que les plus cruels des sorciers pour faire de pareils actes Enzo, ajouta une autre voix plus froide que celle qu'elle n'avait encore entendu.
— Son père est aussi cruel que dérangé, ce qui le rend dangereux, bourdonna la voix de Draco à ses oreilles.
— On dirait que tu le connais bien, souffla l'autre voix. L'aurais-tu déjà rencontré en personne ?
— Bien sur que non Zabini, siffla Draco. Il suffit simplement de connaître un petit peu sa fille pour imaginer le personnage.
— Qu'est ce que tu veux dire ? demanda une lourde et lente voix.
— Crabbe, depuis quand sais-tu aligner trois mots ? lui demanda Pansy dans un rire.
Un silence s'installa jusqu'à ce que Pansy ne rigole plus et finalement Draco reprit.
— Ce que je veux dire par là, c'est que mon père m'a dit que Salazar Serpentard avait toujours voulu d'un fils. Et que lorsqu'il avait mis à profusion toute sa capacité pour obtenir Diana, il avait été couvert de honte en découvrant que son héritier n'était autre qu'une fille.
— Et alors ? En quoi cela peut-il bien le déranger ? le questionna Lorenzo.
— Enfin Enzo c'est logique, le reprit le soit disant Zabini, il voulait d'un héritier mâle pour assurer sa descendance. Maintenant avec Diana c'est perdu...
— D'autant plus, persiffla Pansy, que je ne pense pas que quelqu'un voudra un jour bien d'elle !
Pansy ricana tandis que le reste des garçons se regardaient sans trop rien dire.
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𝙻'𝙾𝚁𝙸𝙶𝙸𝙽𝙴𝙻𝙻𝙴 - 𝚎𝚞𝚐𝚎𝚗𝚒𝚎-𝟸9𝟶9
Romance- Qui est-elle ? résonnaient les voix des élèves de Poudlard devant l'arrivée de la nouvelle dont les pas frappaient frénétiquement le sol de la Grande Salle après que le directeur de l'école, Albus Dumbledore, se soit interposé devant elle. - Qu'es...