Diana flâna à travers les passages poussiéreux des imposantes bibliothèque à la recherche du sifflement incessant de Weasley. Il semblait se cacher, sifflant derrière son épaule alors qu'elle tentait vainement de le retrouver.
Soudain, le sifflement se stoppa, au profit d'un livre qui bourdonna dans une étagère devant laquelle Diana venait de s'arrêter. Elle le lorgna, observant ses coutures finement brodées dans de l'or. Le cuir sombre et poussiéreux de sa couverture luisait, comme s'il pleurait à cause d'une souffrance extrême.
Diana s'approcha doucement de lui, curieuse par le soudain crissement qui parvint à ses oreilles alors que le bout de ses doigts s'en approchait. Ils se posèrent finalement sur le dos du livre et d'un coup, un silence brisa la pièce et le monde autour d'eux. Le livre sembla alors vibrer contre sa main lorsqu'elle l'approcha de ses poumons qui semblait taper frénétiquement contre sa cage thoracique.
Cette magie la fascinait.
Mais soudain, avant qu'elle ne puisse examiner plus en détail ce sinistre livre, une main, semblable à celle d'un mort, se posa sur son épaule, tremblante.
— Hey, souffla Georges quand elle se retourna. Est-ce que tout va bien ?
Diana le scruta, comme si elle avait face à elle une âme vide. Weasley était-il réel ? Ou la magie qui se transmettait de ce livre était-elle si dévastatrice qu'elle pouvait briser le corps des âmes trop fragiles ?
— Diana ? reprit Georges, est ce que tout va bien ? répéta-t-il. Tu es pâle... enfin, encore plus que d'habitude...
La jeune femme le dévisagea avant de poser son regard sur le livre entre ses mains. Elle le scruta, comme si elle avait face à elle une relique ancestrale. Elle le tourna entre ses doigts et caressa les lettres qui apparaissaient sous son passage :
« Tom Marvolo Riddle » lit-elle.
Son regard s'assombrit, et le sifflement reprit.
— Weasley, souffla-t-elle entre ses dents, reprenant comme si de rien n'était. J'aurai besoin de ton aide.
— Diana, murmura le rouquin, je- Est-ce le journal de Voldemort ?!
Diana lui sourit.
— Non, le rassura-t-elle, seulement une copie. Le vrai est dans le bureau du professeur Dumbledore évidemment.
— Et pourquoi y aurait-il une copie de ce journal ? grinça-t-il.
Diana haussa les épaules.
— Sûrement pour faire une mauvaise blague à ta soeur ?
— Comment sais-tu que Ginny a été mêlée à ces histoires ?
— J'ai peut être été recluse, mais les journaux étaient encore disponible jusqu'au château. Weasley, lui répondit-elle d'une voix taciturne.
Le rouquin sembla soudainement vide de sens. Il observait Diana avec une telle force que cela en devenait presque désagréable. Mais la jeune femme était habituée à ce que les hommes soient aussi troublés face à elle.
Ses yeux noirs se posèrent sous la relique entre ses mains et un terrible frisson la frappa. Il fallait qu'elle lui parle.
— Alors, reprit-elle, impatiente. Vas-tu me le rendre ce service ?
— Je croyais que tu devais m'aider pour un examen de potion ? grimaça le garçon.
Diana sourit.
— Weasley, murmura-t-elle, tu n'as pas d'examen de potion, et même si c'était le cas, tu n'y aurai prêté aucune attention.
Devant le silence de Georges, la jeune femme poursuivit.
VOUS LISEZ
𝙻'𝙾𝚁𝙸𝙶𝙸𝙽𝙴𝙻𝙻𝙴 - 𝚎𝚞𝚐𝚎𝚗𝚒𝚎-𝟸9𝟶9
Roman d'amour- Qui est-elle ? résonnaient les voix des élèves de Poudlard devant l'arrivée de la nouvelle dont les pas frappaient frénétiquement le sol de la Grande Salle après que le directeur de l'école, Albus Dumbledore, se soit interposé devant elle. - Qu'es...
