~ 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟹 ~

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Les élèves se bousculaient tous brutalement dans les couloirs étroits de Poudlard. Une annonce avait été faite ce matin même dans la Gazette du Sorcier et ils ne pouvaient pas se permettre de l'ignorer.

Lee Jordan, un élève de Gryffondor qui servait à l'école de commentateur pour les matchs de Quidditch, avait entendu en premier cette annonce et l'avait raconter un peu partout en disant que bientôt, « une nouvelle école de magie viendrait à Poudlard comme en quatrième année mais cette fois ci, ce serait pour une tout autre raison que la coupe de feu qui s'était avérée... dangereuse ! » avait-il crier sur tous les toits.

À présent, tout le monde tentait de rejoindre la Grande Salle où le directeur Dumbledore leur avait promis de leur expliquer ce qu'il manigançait. Diana arriva dans la Grande Salle dans les dernières, ne voulant pas être bousculée comme d'autres l'avaient été et ne cherchant pas à avoir une place à côté de l'un de ses amis puisqu'elle n'en avait pas.

— Eh Diana ! s'écria une voix familière à la table des Serpentard alors qu'elle venait de passer devant sans se retourner.

La jeune femme se retourna et tomba nez à nez avec l'adorable Lorenzo Berkshire qui lui tendait un large sourire.

— Viens t'assoir, il reste une place, dit-il.

Diana scruta la place dont il parlait et elle n'était pas du tout enchanteresse. Elle grimaça en voyant la tête blonde se dessiner sous sa vision.

— Non ça va aller, refusa-t-elle doucement.

— Mais si ! s'écria Théodore Nott qui venait de se réveiller de sa somnolence causée par les drogues qu'il prenait. Viens t'asseoir, tu ne comptes quand même pas rejoindre les Sang Mêler au bout de la table ? lui lança-t-il en dévisageant les intéressés.

— Si totalement, sourit-elle sarcastiquement.

— Aller Serpentard, tu ne vas quand même pas passer toute ton année à nous fuir ? ricana Nott.

— Ce serait peine perdue, ajouta le soit disant Zabini.

— Et puis on est gentil ! renchérit Lorenzo avec un sourire.

— Je ne me risquerai pas à te mentir de la sorte, souffla Blaise, mais il a raison. Ça nous arrive, lui sourit-il.

Diana les fixa un moment avant de finir par accepter. Elle rendu son sourire à Lorenzo qui sautillait presque sur place en la voyant s'installer à côté d'eux mais pour elle, il disparu bien vite lorsque le simple souffle du blond à ses côtés l'enragea.

— Serpentard, la salua-t-il sans prendre la peine de la regarder.

Diana tourna rapidement la tête en se direction et bloqua sur sa mâchoire finement dessinée. Ses lèvres pincées contrastaient parfaitement avec le blanc maladif de sa peau et ses mèches blondes qui tombaient sur son front.

« Quel minable », pensa-t-elle.

Elle ne prit pas la peine de lui répondre que le directeur de Poudlard se dressait devant son pupitre qui déploya majestueusement ses ailes. Les élèves étaient tous particulièrement attentif à son discours, silencieux dans la Grande Salle où même les professeurs de l'école y assistaient.

Tous attentifs, jusqu'à ce qu'une main vienne se presser dans le creux de la cuisse de Diana. Elle tenta bloquer un cri de surprise quand la pression entourant sa peau se resserra encore un peu plus et que le feu lui montait aux joues.

Ses yeux se baissèrent naturellement sur la scène est contrebas et un terrible bourdonnement frappa contre le bas de son estomac quand elle vit la large main du blondinet entourée sans scrupule sa cuisse devant toute la Grande Salle.

𝙻'𝙾𝚁𝙸𝙶𝙸𝙽𝙴𝙻𝙻𝙴 - 𝚎𝚞𝚐𝚎𝚗𝚒𝚎-𝟸9𝟶9Où les histoires vivent. Découvrez maintenant