Chapitre 5 - 776 jours sans toi

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Vendredi 21 juillet

Point de vue de Clint

-Comment ça, gros problème ?

-C'est Ambre.

-J'arrive.

-Romanoff ce n'est pas une bonne idée ça. Dis-je en haussant le ton.

-Je fais ce que je veux.

-Non.

-C'est ma femme. Dit-elle d'une voix froide.

-Ce n'est plus ta femme.

-Je n'ai pas divorcer, alors jusqu'à preuve du contraire c'est ma femme, alors tu as intérêt à me dire où est-ce que tu es.

-J'ai vachement peur Natasha. Dis-je en rigolant.

-Tu devrais Barton. Parce que je te jure que si tu ne me dis pas immédiatement ce qu'il se passe et où tu es. Je t'assure qu'il n'y aura pas ma femme qui sera veuve, et puis, ce serait dommage que d'aussi gentils enfants finissent orphelin. Ajoutait-elle froidement.

Mon sang se glaça, je savais que Natalia n'était pas méchante avec moi. Mais je savais également, qu'elle aurait tuer la première personne lui faisant du mal. Et que même après toutes ses années, elle aurait faire n'importe quoi pour Ambre.

Même me tuer.

-Je suis devant le bar préféré de Steve.

Elle raccrocha à mon nez.

Mais il ne fallut que quelques minutes pour qu'elle se retrouve devant moi, le visage fermer, le regard froid.

-C'est quoi ce putain de bordel ?

-Ambre c'est qui je suis, et si elle sait qui je suis, elle sait la vérité pour toi.

-Pardon ?

-Je l'ai aborder en disant que je voulais la ramener. Dis-je doucement.

-Tu as osé aborder ma femme Clint ? Dit-elle froidement en s'approchant de moi.

-Elle était seule.

-Qu'est-ce que j'en ai à foutre ? Si elle est seule, c'est qu'il y a une raison. Tu ne lui parles plus jamais, et tu ne la touches jamais, est-ce que c'est bien clair dans ton esprit Barton ?

-C'est très clair. Dis-je, la gorge serrée.

-Où est-ce que tu voulais l'emmener ?

-Chez elle.

-La vérité, maintenant.

-Je n'avais pas encore décidé. Soit la ramener au QG, soit me débarrasser d'elle. Répondis-je en baissant les yeux, sachant que la suite allait être encore pire.

-Espèce de sale fils de pute. Dit-elle en m'attrapant par la gorge et en me collant contre le mur. C'est ma femme. Ose toucher à un seul de ses cheveux, et je te jure que c'est à ta femme que je touche.

-Tu n'oserais pas.

-Je n'oserais pas ? Tu es sûre de ça ?

-Tu aimes trop Laura pour lui faire du mal. Dis-je faiblement, l'air ayant du mal à atteindre mes poumons.

-J'en ai strictement rien à foutre Clint. il pour il, dent pour dent. Touche à ma femme, je touche à la tienne. Tue ma femme, je tue la tienne. Dit-elle en resserrant ses doigts autour de mon cou. Je te jure que si cette idée traverse encore une seule fois ton esprit, je te tue.

-Natasha...

-Il n'y a pas de Natasha qui tienne.

-Tu dois y réfléchir. Dis-je doucement. Si elle sait, c'est dangereux pour toi et pour elle.

-Personne ne fera du mal à mon épouse, personne ne fera du mal à Ambre.

-Et qu'est-ce que tu comptes faire ?

-Récupérer ma femme. Dit-elle la voix tremblante, en lâchant doucement mon cou.

-Putain mais tu es complétement dingue. Les Russes veulent toujours ta peau Natasha. Si les règles sont de ne pas approcher Ambre, ce n'est pas pour te détruire. C'est pour la protéger. S'ils apprennent que tu es en vie, s'ils apprennent que tu as le moindre contact avec elle, ils la tueront. Dis-je le plus calmement possible. C'est toujours ce qu'ils ont voulu. La tuer. Si tu reprends contact avec elle, ils la tueront. Car ils savent que tu n'en as rien à foutre de ta vie. Que tout le monde peut mourir à côté de toi, tu t'en fous, tant que tu sais qu'Ambre est en vie.

-Je tuerais chacun d'entre eux, je tuerais chacun de ses enfoirés si cela me permet de récupérer la seule femme que j'aime. Dit-elle en reculant et en passant sa main dans ses cheveux.

-Et Maya ?

-Quoi Maya ?

-Qu'est-ce que tu vas faire d'elle ? Vous êtes ensemble putain, et elle, elle sait.

-On baise, on fait que baiser. Je ne sors pas avec l'idiote qui regarde ma femme droit dans les yeux après que je l'ai baiser. Dit-elle froidement.

-Ne parle pas comme ça d'elle, c'était ta meilleure amie.

-Avant. C'était ma meilleure amie jusqu'à ce qu'elle me fasse du chantage, c'était ma meilleure amie jusqu'à ce qu'elle refuse de dire à ma femme que je l'aime et que je suis en vie, c'était ma meilleure jusqu'à ce qu'elle brûle la lettre écrite à Ambre.

-Tu es parfaitement consentante quand tu la baises. Dis-je froidement.

-Je n'ai jamais dis que je ne l'étais pas, j'aime passer du temps avec elle, j'aime me la taper, mais à la seconde où je me rappelle à quel point c'est une merde. Je le jette.

-Tu es cruelle.

-Je ne l'étais pas avec elle. Dit-elle avant de se retourner et de partir.

-Où est-ce que tu vas ?

-Retrouver la seule femme qui a un jour fait battre mon cur, et ne m'en empêche pas Barton, parce que je te tuerais.

-Putain de merde Soufflais-je.

Vivre sans toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant