• 𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟖

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! TW !

◦ Esther ◦

Je me retrouve donc a minuit dans un avion direction je ne sais ou?
Ma valise est limite vide, mais remplie de vêtements pour l'été.
Charles ma dit qu'on allait dans un endroit chaud.
D'accord?
Mais ou?
Et pourquoi?
Pourquoi il m'emmène sans raison dans un lieu que je ne connais pas?
Pendant que je pose toute ces multiples questions et que je commence à flipper de l'avion, Charles, lui rigole en me regardant.

«Ne t'inquiète pas bellazza, tu ne crains rien» Dit-il en se moquant de moi.

«J'ai pas peur, et arrête de m'appeler comme sa Charles» Je dit en m'accrochant a mon siège.

«Mooooh t'aime pas le surnom?..» Me dit-il en commençant a me chatouiller.

J'essaye de reprendre mon souffle comme je peut.
Le problème avec moi, c'est que je crains énormément des chatouilles.
Beaucoup trop.

«Charles, on va ou la?» Je demande au bout de quelque minutes.

«Je veut juste te changer les idées, te faire changer d'air Esther. 𝙍𝙞𝙚𝙣 𝙦𝙪𝙚 𝙩𝙤𝙞 𝙚𝙩 𝙢𝙤𝙞, 𝙟𝙪𝙨𝙩𝙚 𝙩𝙤𝙞 𝙚𝙩 𝙢𝙤𝙞.» Me dit Charles en me regardant dans les yeux.

Je le regarde bouche bée. Vraiment?
Je commence a avoir les larmes au yeux alors que je le prend dans mes bras, je chuchote un petit merci.
Il resserre ces bras autour de moi.
Je me sens bien.
En sécurité.

⟪𝐘'𝐚 𝐪𝐮'𝐬𝐞𝐬 𝐛𝐫𝐚𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐦'𝐚𝐩𝐚𝐢𝐬𝐞𝐫⟫ 𝐏𝐍𝐋.

Alors que je commence a émerger d'un sommeil non voulu, je sens que je suis encore dans l'avion. Et qu'un poids est autour de moi.
Charles.
Il dors sur moi.
Évidemment.
J'aime quand même.
Mais il pèse lourd...
Je prend sur moi et le laisse dans sa position.
J'avoue que ce n'est pas pour me déplaire.

Je cherche donc une activité a faire sur mon téléphone, et c'est vite que je tombe sur ma galerie. Je commence donc à regarder mes photos.
Plein de photos.
Surtout des photo des grand prix.
Des courses.
Des pilotes.
De Charles parfois.
C'est donc sans grande conviction que le sourire monte.

«𝙏𝙪 𝙖𝙨 𝙡𝙚 𝙨𝙤𝙪𝙧𝙞𝙧𝙚 𝙡𝙚 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙚𝙗𝙡𝙤𝙪𝙞𝙨𝙨𝙖𝙣𝙩 𝙨𝙪𝙧 𝙩𝙚𝙧𝙧𝙚 𝙀𝙨𝙩𝙝𝙚𝙧» J'entends sa voix rauque à côté de mon oreille.

Je relève la tête et le vois donc, emmitouflé dans ton pull noir la capuche sur la tête. Son regard fatigué sur moi. Don sourire dessiner sur son visage. Son visage d'ange.
Je me réinstalle et il prend mon téléphone pour regarder les photos de ma galeries.

«Bah vas-y fait comme si c'était ton téléphone» Je dit sur le ton de l'ironie alors qu'il est en train de mettre son face id sur mon téléphone.

«C'était déjà le cas avant que tu ne prononces ta phrase» Me dit Charles en faisant une photo de nous, puis une autre avec mon chien qui était sur mes genoux.

Après cet instant photo, il va sur Instagram et commence a faire une story, d'abord du paysage mais après de lui puis nous deux...
Sur la photo, j'essaye de me cacher comme je peut, mais Charles y pense autrement.
Et je ne peux rien faire puisque il me bloque avec son bras et qu'il est beaucoup plus fort que moi.

𝐋𝐞 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞 𝐝𝐢𝐫𝐚Où les histoires vivent. Découvrez maintenant