Chapitre 4 : Hématomes à vive douleur

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Je descendis de la voiture, mais soudainement la voiture se transforma en longue limousine blanche, et ne finit de s'allonger. Une foule de personnes applaudissaient devant moi, tous tapèrent des mains et crièrent mon nom. Des gens nous photographiaient, et un long tapis rouge se dressait devant moi. Je me rendis compte alors que jétais dans une robe de mariée, blanche, à dentelle, et que j'avais un gros et immense bouquet de fleur violette dans les mains.

Mais, soudainement, la foule de personnes commença à crier de terreur, de frayeur et tous me regardèrent, ou plutôt : ma robe de mariée. Je la regardai donc, et me rendis compte que du sang commençait à apparaitre dessus. À couler de partout. Mais qu'est-ce qui se passe ?!

Les gens commencèrent alors à crier dans tous les sens, à s'écarter, à se disperser, et rapidement, je fus prise dans une foule immense de personnes qui n'arrêtaient pas de hurler, de se pousser et de courir. Je tombai en arrière et me retrouvai au sol, pendant que les passants m'écrasaient de leurs pieds en me marchant dessus, et que ma robe devenait de plus en plus rouge de sang.

À l'aide...!

*

Dimanche matin 10h30, dans un hôtel de la ville de Glenche-Lee:

Je me réveille en sursaut dans mon lit, mon cœur battant la chamade. J'ai chaud, mais je sens mon stress redescendre au fur et à mesure que je prends conscience que tout cela n'était qu'un cauchemar... Un simple cacuhemar. Il n'y a rien à craindre.

Je passe ma main sur mes tempes et essaye de me rendormir, avec peine. Une fois que je suis réveillée, il m'est impossible pour moi de me rendormir. Alors, doucement, je me lève et ressens tout de suite la fraicheur de la pièce quand j'enlevais mes jambes de mon drap. À tâtons, je réussis à toucher et à prendre mon téléphone portable pour vérifier l'heure. Trois heures du mat...Il n'est que trois heures du mat.

J'active alors la lampe de mon téléphone pour regarder où je mets les pieds et décide de me lever. J'ai assez repris de l'étrange incident d'hier pour pouvoir être en forme aujourd'hui.

Quand hier, je me suis réveillé de mon évanouissement, j'ai été prise d'une immense fatigue, tellement grande qu'elle ne me donnait qu'une seule envie : tomber dans les bras de Morphée. Mais à ce moment là, je me trouvais encore à l'hôpital de Glenche-Lee, qui est à deux heures de routes de Throy, le village où j'habite. Alors, j'ai regardé l'hôtel le plus proche de Glenche-Lee et j'ai pris une réservation pour une nuit dans un hôtel.

J'arrive dans la salle d'eau de l'hôtel, qui est si petite que je dois maitriser mes mouvements pour ne pas taper dans les murs, et je commence directement à me déshabiller. L'eau devenue chaude je me réfugie sous cette douce chaleur enivrante.

Je ferme mes paupières fatiguées, bien que je sais que je n'arriverai pas à me rendormir, tandis que les gouttes d'eau brûlante de la douche coulent sur mon corps.

Ses cheveux blonds très clairs...

Sans m'en rendre compte, je me remets soudainement à repenser à l'étrange rêve que j'ai fait hier à l'hôpital.

Il y avait cet enfant, sur les falaises...

Et sa main avait des brûlures
identiques à celles de Brennan.

Je ne peux pas dire que c'est lui mais...

"-Brennan."

Brennan.

Je ressens brusquement l'envie incontrolable de m'eassoir mais la douche tellement exiguë m'empêche presque d'y arriver, alors je dus me recroqueviller pour y arriver. Je contemplai l'eau couler sur mes bras, mon ventre, mes genoux,...

L'homme en noir de ScotlayOù les histoires vivent. Découvrez maintenant