ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 2

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TW : TS (bonne lecture, i apologize in advance...)

Lys

Je marche en silence dans les couloirs sombres du lycée. Mon cœur bat si fort qu'il me donne l'impression que n'importe qui peut l'entendre malgré le fait que je sois seule ici. Je sens mon sang pulsé dans tout mon être tant ma peur est forte.

Une nouvelle année a commencé, mais ils n'ont toujours pas arrêté. Je suis toujours leur souffre douleur et ils adorent me voir les supplier d'arrêter durant les souffrances qu'ils m'infligent. Et plus j'avance dans le couloir, plus les souvenirs remontent.

J'agrippe ma jupe en essayant de diminuer mon stress. Je ne sais pas ce qu'il se passe mais il est tard, et je suis toujours dans l'enceinte de lycée.

Où est la sortie ?

Je tourne en rond durant de longues minutes. Chacun de mes pas me hurlent d'accélérer la cadence et de partir d'ici, tandis que la voix dans ma tête fait drastiquement augmenter ma peur. Je déboule dans un long couloir, toujours aussi sombre que les précédents, que je ne reconnais pas. Je commence à avancer lorsque je remarque que plus j'avance, plus le couloir s'agrandit, le rendant interminable.

Des rires dans mon dos parviennent à mes oreilles. J'accélère le pas en espérant qu'ils ne viennent pas jusqu'à moi. Un frisson traverse mon échine en sentant leur présence si proche dans mon dos.

Leurs voix me disent de me stopper, mais je ne les écoute pas et continue d'accélérer la cadence.

Mon souffle se fait court tandis que ma cage thoracique se comprime, rendant ma respiration douloureuse. Mes yeux se remplissent rapidement d'un surplus de larmes que je tente de contenir avec difficulté.

- Je t'ai eu. Chuchote-t-il au creux de mon oreille en me tirant par les cheveux.

Il me balance par terre avant de me ruer de coup. Ils sont tous les trois sur moi en me frappant et en arrachant mes habits. Un des garçons me filme avec son téléphone dont le flache allumé me brûle la rétine.

Mon cœur se serre. Plus le temps passe, plus mon corps a développé une technique pour m'empêcher de souffrir sous leurs coups. Mais au fil du temps, ils deviennent de plus en plus violent et sanglant. Alors je hurle de peur, de douleur, de chagrin et de solitude. J'ai envie de vomir mais rien ne sort de ma bouche, seulement des cris de détresse. Je tente de protéger du mieux que je peux les parties sensibles de mon corps mais en vain. Ils arrivent à les atteindre et à les heurter.

Personne ne va t'entendre. Tu es seule contre eux.

Mes larmes redoublent en sentant leurs mains déchirer mon uniforme. Rapidement je me retrouve à moitié nue devant eux. Mon rythme cardiaque accélère de nouveau en sentant leurs mains froides glisser contre mon corps brûlant. Il se relève en me regardant, un sourire malsain scotché sur son visage avant de m'achever d'un dernier coups à la gorge.

Je réveille en sursaut. Des sueurs froides perlent sur mon front en me rappelant mon cauchemar.

Le même cauchemar depuis mon entrée au lycée.

Ma respiration se saccade et mes larmes rendent ma vision floue. Je hurle de douleur. Mes sens sont en alertes, un moindre bruit inconnu et ma crise devient incontrôlable.

J'ai tellement mal. Ils me font tellement mal.

J'agrippe mes draps en essayant de reprendre mon souffle. Les larmes coulent à flot le long de mes joues avant de s'écraser sur mes draps et sur mon tee-shirt. Ma cage thoracique se comprime, rendant ma respiration hachurée et douloureuse.

One Last Tear [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant