Inception [Woosang]

Chapitre 2

Voici le deuxième chapitre ! Je vous souhaite une très bonne lecture,

*

Lorsque j'ouvre les yeux, la place à mes côtés dans le lit est vide. Où est passé Wooyoung ? Je me frotte les yeux et ne retiens pas un bâillement, puis sors de ma chambre, à la recherche de mon ami. Où est-ce qu'il peut bien être ?

Je visite les pièces une à une, et à chaque fois que je ressors bredouille de l'une d'elles, mon cœur se serre un petit peu plus. Un étrange sentiment s'empare de tout mon être, et une boule se forme dans ma gorge et mon ventre.

         ‒         Wooyoung ? appelé-je.

Ma voix se brise sous l'inquiétude, et seul le silence me répond.

Il n'est pas là.

Il n'est plus là.

A-t-il déjà été là ?

         ‒         Wooyoung !! insisté-je.

Mon cœur bat de plus en plus vite, tellement qu'il me fait mal à la poitrine. Mon nez me pique, et je tente d'ignorer le flou devant mes yeux, causé par des larmes troublées qui menacent de s'écouler. Je reviens sur mes pas, et ouvre chaque porte qui se présente à moi, dans l'espoir d'y trouver le fantôme qui me sert de meilleur ami.

Mais rien.

Rien du tout.

         ‒         Wooyoung... ?

Ma voix n'est plus qu'un murmure, qui se casse et s'échoue contre le vide, se perd dans les méandres du rien. Mes genoux cèdent, et claquent contre le sol dur. Mon crâne va exploser. Wooyoung, où est Wooyoung ? Je ne peux pas être séparé de lui. Je ne peux pas.

Wooyoung, il faut que je trouve Wooyoung.

         ‒         Où est-ce que tu es ? tenté-je à nouveau. Wooyoung, réponds-moi !!

Pourquoi est-il parti ? Pourquoi m'a-t-il laissé ? J'ai besoin de lui, j'ai besoin de Wooyoung. Je ne peux pas sans lui, je ne peux plus rien, je ne suis plus rien. Il ne peut pas m'avoir abandonné ainsi, c'est impossible, c'est impossible.

         ‒         C'est un rêve, retentit une voix derrière moi.

Une main me prend brusquement le col et me plaque contre le mur. C'est le psychologue. C'est le psychologue, M. Choi, et ma mère qui se tiennent devant moi. Non, non, non, je ne veux pas, je ne veux pas. Je ne peux pas, je dois partir à la recherche de Wooyoung. Je dois le retrouver.

M. Choi me saisit les joues et y appuie de toutes ses forces. Je ne peux plus bouger, je suis emprisonné par ses yeux aux barreaux de prison. Je ne vois plus rien, les larmes coulent, je ne suis plus rien, je n'arrive plus à rien, mon souffle est haletant.

Wooyoung, j'ai besoin de toi, j'ai besoin de toi.

         ‒         Ce n'est qu'un rêve, répète M. Choi de sa voix tournoyante dans les airs. Tout n'est que rêve, n'est que cauchemar et qu'illusion. Rien n'est réel. Maintenant, je vais effacer à tout jamais le fantôme qui te hante.

Non. Non, non, non, non, non, non.

         ‒         WOOYOUNG !!!

         ‒         Hé !

Où suis-je ? Je ne vois rien à cause des larmes. Je sens mon torse descendre et remonter rapidement, et ai un hoquet de douleur.

         ‒         Hé...