Changement De Nuit // Carl Grimes

chapter 1: the girl and the grove

Eloïse Atkinson s'agrippe au couteau de poche en bois de son frère jusqu'à ce que ses jointures deviennent blanches. Ses yeux se sont fixés sur le petit "x" qu'elle a gravé dans le mur de sa chambre.

Les gémissements bruyants des rôdeurs dans le reste de la maison. D'habitude, ils étaient si forts qu'ils l'empêchaient de dormir, mais ils s'étaient maintenant légèrement calmés, de petits bruits sourds résonnant dans la maison.

Comme si son esprit l'avait enfin rattrapée, elle réalisa ce qui se passait. Quelqu'un était dans la maison. L'attention d'Éloïse quitta la marque sur le mur et elle se dirigea vers la porte de sa chambre. Elle s'approcha lentement de la porte lorsqu'il n'y eut plus de gémissements ni de pas.

Sa main tremblante saisit le métal froid de la poignée de la porte et elle tordit lentement son poignet ; la porte s'ouvrit silencieusement. Eloïse sortit la tête de la chambre et vit cinq cadavres qui étaient dans le couloir et le salon. Ses yeux vert tendre parcoururent tous les corps avant qu'elle ne sente soudain un métal froid pressé contre le côté de sa tête, un déclic résonnant dans toute la maison.

"Donnez-moi le couteau". Une femme demanda à sa droite, une main fine apparaissant dans son champ de vision, attendant qu'on lui donne l'arme. Eloïse avala une gorgée et regarda le canif, le nom de son frère gravé d'un côté et le sien de l'autre. Jasper et Eloïse. Elle se mordit l'intérieur de la joue avant de resserrer ses mains autour du couteau et de lever le bras pour poignarder la femme, mais avant qu'elle n'ait pu atteindre la moitié de sa cible, un bras puissant s'enroula autour de son épaule et la plaqua contre le mur.

"Oh, tu es rapide". La femme applaudit monotonement en arrachant le couteau des mains de la jeune brune. Eloïse put enfin regarder les deux personnes qui se trouvaient devant elle. Une femme aux cheveux gris et courts et un homme noir à la barbe hirsute, portant un bonnet couvrant son front et la majeure partie de ses sourcils.

"Tu es toute seule ? L'homme demanda à Eloïse tandis que son esprit prêtait attention au ton de sa voix. Il ne semblait pas menaçant, il était rempli de pitié pour elle.

"Juste moi". La voix lente d'Eloïse croassa d'inquiétude en secouant la tête. "Mon frère et moi avons été séparés par un groupe de ces... choses. J'ai trouvé cet endroit il y a environ deux mois." La femme hocha la tête et lâcha enfin son arme, mais l'homme tenait toujours Eloïse en joue.

"Nous ne voulons pas te faire de mal. Nous avons juste besoin d'un endroit où rester." Eloïse acquiesça lentement, sachant qu'elle était clairement en infériorité numérique et que si elle n'obtempérait pas, elle pourrait toujours obtenir cet endroit.

"Il y a deux autres chambres ici et un canapé. Vous êtes combien ?" demande Eloïse aux adultes, bredouillant ses mots. "Nous et trois petites filles". L'homme dit en lâchant les bras d'Eloïse. Eloïse hoche la tête et laisse échapper un petit rire aérien. "Vous avez tué tous les vagabonds, ça fait deux mois que je suis ici et que je n'ai pas pu le faire, alors je suppose que vous pouvez rester."

L'homme lui tendit la main pour qu'elle la serre, un sourire bienveillant sur le visage. "Je suis Tyreese et voici Carol.

Eloïse hocha la tête et lui serra la main. "Eloïse".

L'attitude méchante de Carole s'estompe et elle rend son couteau à la jeune fille. Au moment où Carol s'apprête à dire quelque chose, le bruit d'une fille qui crie perce les oreilles de tout le monde.

Ils coururent toutes les trois vers l'avant de la maison, en veillant à ne pas marcher sur les corps. Une fois arrivée devant le porche, Eloïse vit une fille blonde à terre qui criait avec un bébé tandis qu'une autre blonde essayait de tirer sur le rôdeur qui rampait vers elles.