5 ans plutôt

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J’ai 11 ans maintenant cela a été une des pires années de ma vie. Maman me grondait pour tout et pour rien. Même ma respiration était sujette à des punition et injure. Je faisais alors tout pour l’éviter. Je n’étais plus cette gamine qui cherchais à attirer l’attention de sa mère non j’en était arrivé à la petite fille qui luttait pour respirer chaque jour.

Les idées noires venaient me visiter un peu plus chaque soir. Elles m’empêchaient de fermer l’œil à croire que je leur avais vendu mon sommeil.
Cet enfer avait commencé quand j’étais en classe de 5em. Ce jour-là, nous avions cour avec notre prof d’éducation sexuel. Généralement elle nous enseignait sur comment prendre soins de son intimité vu que nous sommes des jeunes adolescentes mais ce jour-là elle avait décidé d’aborder le sujet du Viol.

Je me rappel comme si c’était hier. Comme toujours j’avais du mal à suivre en classe j’étais couché sur ma table et ces pestes de Miranda étaient là à raconter je ne sais quoi surement à brailler sur les garçons de l’école.

« Bonjour à tous. Aujourd’hui nous allons aborder nouveau sujet qui ne fait pas parti de notre programme. »

Tout d’un coup la classe devint super calme pour écouter ce qu’elle avait à dire mais moi je n’enfichais, j’étais resté couché alors qu’elle parlait. Je ne me rappel pas de ses premiers mots mais je me rappelle avoir entendu le mot Viol alors que mon esprit était bien trop loin.

Je me tins alors débout pour écouter ce qu’elle avait à dire. Les mots qu’elle prononça fut comme un électrochoc en moi. Elle a dit mots par mots

« Les rapports sexuels non consentant sont considéré comme viol. C’est rapport sexuel c’est quand une personne te touche les partie intimes sans que tu le veille. Quelle que soit la personne que vous touche. S’il vous dit de ne le dire à personne et que c’est un secret ne l’écoutez pas. Allez le dire à vos parents immédiatement ou à votre professeur principal. Vous êtes encore des enfants n’acceptez pas que quelqu’un pour touche les partie intime »

Plus les mots sortaient de sa bouche, plus mes larmes coulaient. Mon esprit refusait de croire que papa et bryan m’avait violé. Non ça ne peut pas être ça. Papa m’a dit que c’était un jeu que tous les papas faisaient avec leur enfant bien que je tombais toujours malade après notre jeu.
Maman sait que je joue avec papa, elle m’aurait aidé si c’était cela n’est-ce pas ? m’étais-je dite alors j’effaçai cette pensée de ma tête aussi rapidement qu’elle était venue.

Toutefois pour être sur je décidai de me rendre au bureau de mon professeur après les cours pour avoir plus d’explication.
5 minute après les cours me voici arrêté devant le bureau de mon professeur. Un combat intérieur était mené en moi, une part de moi chassait ces idées mais une autre part ne cessait de me rappeler que sa concordait avec ce que la prof avait dit donc me voici assisse à son bureau.
Je pris mon courage et lui demandai de bien m’expliquer ce qu’elle avait dit ce qu’elle fit sans hésitation mais plus elle expliquait plus mon cœur me faisait mal alors je décidai de lui expliquer pour les jeux avec Bryan et Papa. Je me souviens encore du regard qu’elle avait quand je lui expliquais, je ne le comprenais pas au départ mais maintenant je le comprends. C’était de la compassion, de la pitié, de la tristesse dans ses yeux.

Elle contourna son bureau et vint me prendre dans ses bras ce qui me fit fondre en larmes. Elle me consola et nous restâmes ainsi pendant une vingtaine de minute c’est la dernière fois que je la voyais.
De ce que j’avais appris, elle avait appelé ma mère pour lui expliquer ce que je lui avais dit mais s’était faites renvoyée de l’école et a dû quitter le pays. J’avais détruit la vie de la seule personne que m’avait regardé avec amour.

Après cela les jours sont devenus de vrai torture pour moi et pour m’échapper de cette douleur que je ressentais je n’avais trouvé qu’un moyen me faire mal physiquement. Au départ je me mordais l’intérieur des lèvres jusqu’à senti le gout du sang dans ma bouche mais plus le temps passait, plus je sentais que cette méthode ne pouvait plus m’aider. J’ai alors opté pour les brulures.
A chaque fois que mon cœur me faisait mal et que je sentais que j’allais craquer, je me refusais de verser une quelconque larme pour mes douleurs. C’était pour moi une faiblesse et la vie m’avait trop pris pour qu’elle me prenne aussi mes larmes.

J’utilisais un briquet que j’avais acheté pour me bruler. Je le faisais à des endroits que personnes ne pourrait voir ou dans le pire des cas j’étais généralement en sweet donnant ainsi moi l’occasion au genre d’apercevoir ma peau.
Mon bras et l’intérieur de mes cuisses étaient tacheté par les cicatrices de mes brulures me rappelant la boucle infernale dans laquelle j’étais.

Drôle n’est-ce pas je me faisais du mal pour supporter ma douleur mais les cicatrices me rappelaient sans cesse que ma vie est merdique.
A seulement 11 ans pendant que les enfants de mon âge jouaient à la poupée moi je me faisais du mal mais cela ne suffisait pas à apaiser ma douleur.

Last NightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant