-Tu vois, j’ai toujours su que ton père t’avait un peu trop gâté. Elle marqua une seconde pour tapoter sa paume avec ce qu’elle aimait appeler ¨correcteur¨ Alors j’ai réfléchi et j’en suis venue à la conclusion que tu avais besoin d’une bonne correction pour que tu ne refasses jamais l’erreur de raconter des sottises a d’autre personnes sur ton père.
Une correction ? Je n’avais eu aucune réaction face à ses propos signe que j’étais déjà habituée aux pires traitement donc rien de ce qu’elle pourrait me faire ne pourrais mes faire déglutir. Un sourire sadique ce dessina sur ses lèvres quand elle vit que je n’avais pas peur de ce qu’elle prévoyait me faire.
Elle tapota une nouvelle fois sa paume avec mon correcteur. Alors que je m’apprêtais à recevoir ma punition, elle le posa sur la table base juste à ses pieds.
-Tu penses vraiment que je vais utiliser ça ? En pointant le correcteur du doigt. Tu m’as prouvée à plusieurs reprises que tu n’en avais plus peur comme quand tu avais 6 ans alors j’ai prévu autre chose à la hauteur de ta bêtise.
Autre choses ? Qu’est-ce que ça peut bien être ? C’est quoi le rapport entre la punition et ma bêtise ? c’est quoi être à la hauteur ?
Mon rythme cardiaque commença à s’accélérer de plus en plus alors que ma mère souriait comme si elle venait de recevoir un cadeau. Une chose était sûr, j’allais finir en très mauvaise état physique ou psychologique mais je pariais plutôt sur l’état psychologique.
-Je t’avais bien dit que tu allais adorer mon cadeau n’est-ce pas ? reprenais-t-elle
Elle se tenait debout en face de moi toujours le sourire aux lèvres. Nul été certains preuves me montrant qu’elle est bien ma mère j’en aurais doutée vu la joie qu’elle prenait à me rendre malheureuse.
Je regardais autour de nous mais je ne comprenais pas pourquoi nous étions dans cet endroit petit, salle et poussiéreux. Je détestais rentrer dans cette salle parce que c’est là que mon frère avait abusé de moi pour la toute première fois il y’a des années de cela. A l’époque se n’étais pas aussi miteux mais vu que nous ne l’utilisons plus et qu’elle était au sous-sol, elle est devenue toute crasseuse. Je regardais ma mère dans l’incompréhension totale. Je voulais savoir pourquoi nous étions là et quel rapport pouvait-il bien avoir entre cette fichu salle et ma punition.
-Tu verras c’est très simple dit-elle les lèvres relevées dans un sourire malsain en me regardant complètement perdu et le rythme battant à s'en rompre. Je te présente ta nouvelle chambre Puis elle se tourna les talons et m’enferma seule dans cet endroit miteux. J’accouru vers elle tapant follement la porte dans l’espoir qu’elle m’ouvre mais c’était perdu d’avance. J’abandonnai au bout de vingt minute puis je l’entendis dire dernière la porte ¨Profites en pour réfléchir¨ puis plus rien.
Je m’accroupie sur moi-même la tête entre les genoux, les larmes perlant sur mes joues. J’avais mal à la gorge à force de crier et ma tête me faisait très mal. Au bout d’un moment, mes larmes ne coulant plus je pense que j’avais épuisé mon cota de larme pour toute ma vie. Je ne comprenais pas pourquoi j’étais celle qui était enfermé alors que j’étais la victime.
C’est à moi qu’ils ont fait mal, c’est moi qui n’arrive pas à dormir à force de faire des cauchemars, c’est moi qui est le corps complément détruit par les brûlures alors pourquoi est-ce moi qui suis enfermé dans cette salle alors que mon frère et mon père ont droit à son amour. Pourquoi ?
Je ne pouvais rien faire d’autre dans cette salle alors mes souvenir voyageais un peu partout. Et je vous assure que ce n’étais pas des voyages satisfaisant. Ses images que j’avais tenté d’effacer de ma mémoire me revenaient en pleine face.
L’image de mon frère venant dans ma chambre chaque soir pour jouer à ce stupide jeu, pendant que maman regardait les bras croisés puis après qu’il ait fini, c’était au tour de papa. Jamais dans ses images qui me venait en tête je n’avais été une enfant normale jouant comme les enfants de mon âge non j’étais plutôt dans un labyrinthe sans issu.Je m’en dormi après plusieurs heures sans m’en rendre compte. Quand je me réveillai, je ne savais pas combien de temps s’était écoulé mais je savais que mon estomac réclamait de la nourriture et j’avais besoin d’une couverture parce qu’il faisait vraiment froids dans cette pièce. J’ai tapé à la porte sans arrêt mais le silence fut ma seule réponse. J’imaginais bien ce qu’elle dirait à papa quand il demanderait après moi et je supposais que ce sera la même réponse qu’elle donne à chaque fois qu’elle me bat et m’interdit de sortir de ma chambre Elle est épuisée par la journée donc elle a mangé plutôt et est montée dans sa chambre. C’était toujours ce qu’elle répondait. Ma place dans cette maison était claire depuis longtemps c’est juste que je refusais de la voir.
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Chapitre unpeu court mais j'espère que vous aimerez. Laissez moi des commentaires et votes merci 🥰
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Last Night
Actionun nouveau jour, une nouvelle difficulté. Chaque bouffé d'air est un calvaire qui me rappelle toute la souffrance que je veux oublié depuis des années. il faut que j'y mette fin ça c'est sûr mais comment ? comment arrêter un calvaire sur lequel je...