Comme prévu, je suis rentrée à la maison le lendemain de ma crise d’angoisse. Mes parents n’avaient pas eu assez de temps c'est donc Ray qui a eu la lourde charge raccompagner. Je devrais les remercier pour cela car sa me fais plus de temps avec Ray. Le trajet en voiture était complètement silencieux pas un lourd silence non c’était un silence apaisant jusqu’à ce qu’on commence à se rapprocher du grand manoir de ma famille.
En plein sur le grand portail il est écrit bienvenu chez la famille CALXI. L’extérieur de la maison laissait penser qu’il y faisait bon vivre et que c’était chaleureux cette contradictoire avec l’atmosphère de la maison m’arracha un petit sourire ce qui ne passa pas inaperçu aux yeux de Ray qui l’interrogea des yeux pour comprendre. Je lui fis signe que ce n’était rien d’important.
Une fois arrivé devant la porte d’entrée, je craignais d’y entrer, mon coeur battait fort comme s'il allait rompre tout ce qie je voulais c'était traverser le salon, monter les marches des escaliers et m'enfermer dans ma chambre. Je ne voulais parler a aucun d'eux, j'en avais absolument pas la force ou l'envie. Ray sentant mon anxiété me prit la main pour me donner plus de force. Nous y sommes entré à deux et la scène qui se produisit à cet instant était l’une des plus pathétique que j’ai pu voir de ma misérable petite vie. Il y avait une grosse banderole sur laquelle était marqué Bienvenue ma petite princesse, nous t'aimons. Juste derrière il y avait mes parents, mon frère et quelques-uns de leurs amis. C’était une putain de fête de bon arrivé organiséen mon honneur mais je pense plutôt que c'était une manière pour ma mère de se faire apprécier, je me suis tournée alors vers Ray pour savoir s’il était au courant mais il répondit pas la négatif d’un signe de tête, puis ce rapprocha de moi et me murmura à l’oreille
-Il va me falloir une bonne bouteille pour supporter cette soirée
A sa phrase, nous nous mirent à rire ce qui énerva ma mère à la tête qu’elle faisait. Je pouvais clairement dire qu’elle se retenait d’exploser. Je m’avançai alors et elle me prit dans ses bras complètement émue comme si elle avait eu peur de me perdre. Je regardai Ray qui me fit signe de lancer couler. Les choses se sont presque empiré quand mon père décida de me prendre dans ses bras à son tour, je me suis crispé immédiatement et j'ai commencé à faire une crise de panique. Nul été la main que Ray posa sur mon épaule pour me ramener à moi, j’aurai fait une deuxième fois la une des journaux de l’école.
La soirée se déroula devant moi comme si j’étais un téléspectateur devant une émission télé. Ma mère faisait tout pour qu’on dise qu’elle était traumatisée car elle avait eu trop peur de me perdre. Mon frère quant à lui n’avait montré aucune émotion, mon père lui était resté avec ses amis et avait évité tout contact avec moi. Ray était ma bouée de sauvetage pendant tout le temps que dura cette farce.
-Je crois que ma famille aurait dû faire dans le cinéma ce qui nous arracha un sourire. Il voulait répondre quand on entendit, Mme CALXI vas dire un mot. Je me tournai vers Ray qui était tout aussi étonné que moi et je me demandais ce qu’elle allait bien inventer cette fois pour sauver l’honneur de sa famille. Ma mère était là plus grande actrice de la famille et j'en savais quelques choses. Elle pourrait t'empoisonner et faire croire que c'est toi qui veux lui faire du mal. Si elle avait été actrice, je pense qu'elle recevrais pas mal de prix.
Bonsoir a tous, merci d’avoir répondu à notre invitation malgré vos emplois du temps chargé. Comme vous le savez, ma famille passe par un moment difficile à cause de certaine difficulté de rencontrer notre petite fille adorée. Elle se tourna vers moi le regard peiné. Ma jolie petite princesse je sais que maman a été un peu occupé et nous nous sommes un peu éloigné si tu savais à quel point je m’enveu pour cela. Je me dis chaque jour que j’aurais dû être là ce jour-là, j’aurai dû le ressentir, savoir que tu n’allais pas bien alors tu n’aurais pas tenté de faire l’irréparable. Je te promets qu’a parti d’aujourd’hui, je vais redevenir la mère aimant que j’étais, nous serons de nouveau complices et je te protégerai contre vent et marré. J’ai pensé mourir quand je t’ai retrouvé baigné dans ton propre sang et tout le temps que tu étais aux urgences. Je n'arrive même pas a imaginer ce que je serai devenu si je ne t'avais pas retrouvé vivante. Elle fit une pause et essuya une fausse larme qui ne coulait même pas. Je t’aime ma petite princesse.
Je t'aime oui ces trois mots que je toujours voulu entendre de sa part, ces mots que j'ai chéri pendant des années elle venait enfin de les prononcer mais je n'ai ressenti aucune émotion. Saurait été quelques années avant j'aurais pleuré et accouru dans ses bras mais maintenant je sais que tout ce si n'est qu'une farce alors je voulais vraiment quitter cette pièce avant d'étouffer pour de bon.Quand elle finit son discours, toute la salle était tellement émue qu’on aurait cru avoir assisté à la fin d’un film qui fini de manière dramatique. J’étais complément stupéfaite par le fait que tend d’ineptie pouvaient sortir de la bouche d’une personne et par ses talents d'actrice. La voir ainsi me mettait tellement en colère que je dû serrer les points pour ne pas cracher tout ce que je pensais.
-Oui tu avais raison ta mère aurait dû faire dans le cinéma fit Ray ce qui m’arracha un sourire.
Tout le reste de la soirée se déroula calmement avec les amis de mes parents qui s’approchaient de moi pour me réconforter et me dire à quel point j’avais une famille et une mère formidable. La main de Ray posé dans le creux de mon dos m'apaisait vraiment c'est sûrement pour cela que j'ai pu surtout tout l'évènement.
La fête finis, les invités rentrèrent chez ceux et Ray fit pareil. Mais avant de partir, il s’assura que j’allais bien et m’informa que je pouvais l’appeler à n’importe quelle heure si j’avais besoin de lui avant de me faire un bisou sur le front. Quand ma mère fut rassuré que tous étaient parti et qu’elle n’avait plus à faire semblant son visage se transforma immédiatement. On croirait voir cendrillon transformer en son horrible belle mère, biensur elle n'avait plus à faire semblant et je sais pertinemment qu'elle a vraiment dû ce retenir toute la soirée. Le pourvoir des apparence me suis-je dis.
-Embarrasse la famille encore une fois de cette manière et je m’assurerai que tu ne te réveil plus jamais.
Je la regardais complément dépourvu de toute émotion comme si ce qu’elle venait de me dire n’avait eu aucun impact sur moi ce qui la mit dans un état second. Elle s’avança vers moi et tenta de me donner une gifle mais je ne la laissai pas atteindre son but, je saisi sa main avant qu’elle ne touche ma joue. Ses yeux devinrent alors rouges de colère, on aurait dit qu’elle allait cracher du feu mais je ne fus guère impressionnée. J’avais vu pire alors son cirque ne me faisait pas peur. Je rejetai sa main avant de dire les yeux remplis de colère et prête à lui sauter à la gorge.
-Plus jamais, P.. L..U.. S.. J.. A.. M..A.. I.. S J’accentuai sur les lettres pour me faire bien comprendre puis le montai les escaliers et m’enferma dans ma chambre sous le regard furieux de ma mère. Elle ne s'attendait pas ce que je j'ai cette réaction et c'était bien ainsi. Je l'avais aimé et chéri pendant des années je l'ai même idolâtré mais rien alors je n'en avait absolument plus rien à foutre. Elle pourrait bruler en enfer que je ne me retournerais pas. C'est elle qui a décidé des bases de notre relation et cela me va parfaitement.
Les jours qui ont suivis était parfait pour moi je veux dire. J'étais dû faire une semaine à la maison avant de reprendre les cours alors je suis restée enfermée dans ma chambre et n'en sortais que pour me faire à manger. Papa m'avait évité lu plus possible et ce n'était pas pour me décevoir. Je descendais et mangeais seule avant que la famille se retrouve puis je remontais. Mon frère lui me lançait de petit insulte comme s'il en avait le droit. J'aurais pu le lui aurait fais avaler ses mots mais j'ai opté pour une autre solution, j'ai décidé de l'ignorer complètement comme s'il n'existait pas. A chaque fois qu'il tentait de me parler, je le dépassait ou dès qu'il arrivait dans une pièce, je la quittais immédiatement. Celle avec qui j'avais le plus de soucis était ma mère, l'ignorer n'était pas suffisant cela l'énervait encore plus. Ma simple respiration lui donnait envie de me battre mais vu la scène de la dernière fois, elle n'en avait pas le courage. Elle savait que je n'étais plus la même, que quelques choses avait changé depuis ce jour alors elle craignait que je ne la balance à tout le monde. Bien vrai que certains pourraient penser que je raconte des bobards, certains croiront ça elle le sait clairement. Nous étions donc dans une sorte de guerre froide.
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Last Night
Actionun nouveau jour, une nouvelle difficulté. Chaque bouffé d'air est un calvaire qui me rappelle toute la souffrance que je veux oublié depuis des années. il faut que j'y mette fin ça c'est sûr mais comment ? comment arrêter un calvaire sur lequel je...