Désillusion

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Insomnies d'anxiété,

Syndrome de l'imposteur,

Emprisonnent sa volonté,

Empoisonnent son cœur


Manque cruel de confiance en soi,

Recherche vaine d'un idéal de perfection

Écorchent inlassablement la fébrile soie

Qui tisse l'étoffe de son imagination


Tous, sciemment, ignorent,

Avec un aplomb proche de la dénigration,

Cette douleur qui la dévore,

Cette angoisse qui l'inonde avec obstination


Sans vouloir amplifier ses problèmes

Ou les rendre plus importants

Leurs réponses dédaigneuses restent les mêmes,

Piétinant allègrement ses sentiments


Ne voient-ils pas dans ses cernes noirs

Le reflet authentique de leur propre éreintement ?

Ne remarquent-ils pas qu'ils approfondissent son désespoir

Avec leurs commentaires méprisants ?


Les doutes qui l'assaillent et la paralysent

Ne représentent pas un besoin déplacé d'attention

Mais sa sensibilité les catalyse,

Les affublant d'incommensurables proportions


Elle n'est pas en quête d'une aide

Qui, à sa place, résoudrait les soucis que sa personnalité génère,

Simplement d'une oreille qui possède

La capacité d'écouter sans émettre un jugement précaire


Pourquoi son bagage émotionnel invisible

Serait plus aisé à tirer derrière soi

Que leurs choix de vie bien tangibles

Dont tout le monde affirme les difficultés avec joie ?


Pourquoi est-il si nécessaire de comparer nos peines

Plutôt que de reconnaître que chacun souffre à sa manière ?

Pourquoi est-il vital pour nous, personnes hautaines,

D'avoir, pour parler de nos maux, davantage de matière ?


Est-il si épineux d'admettre

Que celle qui s'entête à sourire

Puisse être en proie à un mal-être

Qui la ronge et la fait souffrir ?


Est-il si compliqué de voir

Que celle si prompte à éviter toute discorde

Semble en réalité incapable d'entrevoir

Comment désamorcer les conflits qui, en elle, débordent ?


Dotée d'un optimisme estimé sans faille,

N'aurait-elle donc pas le droit de déplorer ses rêves brisés

Qui s'effritent dans son cœur en pagaille

Comme les étoiles s'éteignant dans la Voie lactée ?


Dans l'obscurité de sa chambre

Tournoient ses espoirs inatteignables

Tels des météores aux couleurs d'ambres,

Des astres, dans le ciel, à peine discernables


Le néant dans son esprit l'engloutit,

Ses folles aspirations s'effondrent,

Mais ses lèvres s'étirent et, malgré tout, elle sourit

Pour, dans l'image qu'on lui impose, se confondre


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NDA : Coucou !

Première note de ce recueil, c'est fou...!

Je ne sais pas ce que je pense de celui-ci, pour être honnête... ce que je sais, c'est que je vais essayer de vous faire des trucs un peu plus légers et allègres, à un moment.

Merci pour vos retours, sincèrement.

Des bisous <3

Des murmures perdus dans le ventOù les histoires vivent. Découvrez maintenant