Orage de mots qui fracture
Un univers qui devient sépulture
Errance de littérature,
Soutien oublié, âcres piqûres
Travail d'autrui dédaigné comme une salissure,
Une quête qui ne vise que sa propre aventure
Partage qui vole en déconfiture,
Antre paisible devenu déchirure,
Souillée, ta véritable nature,
S'épargnant la politesse qui assure
Échanges bienveillants et sûrs
Monde à la douce tessiture,
Ouvert à toutes nos égratignures,
Nid confortable des rêves d'envergure
Wonderland en ligne de l'écriture,
Abri qui, finalement, se fissure,
Trajet solitaire se muant en brisure,
Trop d'espoirs éclatés en conjecture,
Promesses brisées, douloureuses craquelures,
Artistes en déroute, passion en rupture,
Déception qui, inéluctablement, perdure
******
NDA : Coucou !
Désolée pour ce poème trop amer, je crois que je suis fatiguée de beaucoup de choses... Ce n'est dirigé envers personne d'autre que la fatalité.
J'espère que, malgré son aspect peu jovial, vous aurez apprécié.
Des bisous, prenez bien soin de vous.
VOUS LISEZ
Des murmures perdus dans le vent
PoetryDes petits textes en vers, que je n'ose réellement appeler "poèmes" et qui, pourtant, ne se fondent pas bien avec mes nouvelles.
