SULYT

CHAPITRE 3 : ROSE

La mort, c'est comme une étoile filante.
On l'observe,
On profite,
Et elle disparaît à tous jamais.

(TW : Sang. )

— Papa ?

    Je l'observai boire sa bouteille qui à pour nom vodka depuis que maman est partie avec les anges. Ou est-elle devenue un ange ?

— Oui, ma princesse ?

    Malgré le décés de sa femme, maman, son amour pour moi est puissant. Je suis sa princesse.

— C'est quoi dans la bouteille ?

    Il sourit, et posa la bouteille. Avec le choc, une goutte sort du contenant pour allez sur la table basse devant notre canapé.

— C'est de l'alcool, mon amour. N'y touche jamais, même quand tu auras la majorité.

    Je ne sû toujours pas c'est quoi l'alcool. Et en plus il ajoute un mot compliqué, majorité. Peut-être que c'est un autre nom de boisson ?

— C'est quoi l'alcool ? Et c'est quoi la majorité ?

— Oh mon amour... Tu es si innocente... Approche toi de moi.

    Je m'approchai de lui, avec mon doudou en main. Je l'avais appelé Aiko, comme ma maman.

Il me blotta dans ses bras, et me chuchota à l'oreille :

— Papa t'aime, et t'aimera tout ta vie. Même quand je ne serai plus là...

    Deux nuits tourmentées, où mes souvenirs douloureux ressurgissent dans mes rêves les plus sombres. Je confrontai à la triste réalité que mon précieux doudou, mon compagnon réconfortant, avait probablement été réduit en cendres, emportant avec lui une part de mon enfance.

Je me réveillai, le cœur lourd, envahie par une envie irrépressible de pleurer. Les ronflements de Mme Goblins attisèrent ma colère au plus haut point.

Papa, pourquoi as-tu décidé de mettre fin à ta vie ? Pourquoi m'as-tu abandonnée seule dans ce monde si tragique et misérable ? Pourquoi m'as-tu laissée sans personne pour me soutenir ?
Les questions sans réponse me tourmentèrent mais pourtant, aucune réponses ne me vinrent.

Mes yeux furent rivés vers le plafond, mes doigts entrelacés les uns avec les autres. Est-ce que quelqu'un peut percevoir ma détresse ? Est-ce que quelqu'un peut réellement comprendre la profondeur de ma peine ? Est-ce que quelqu'un peut m'offrir son aide dans ce moment difficile ? Est-ce que quelqu'un m'aime sincèrement ?

Pendant de longues minutes, je continuais à contempler le plafond qui commence à pourrir. La lueur de la lune éclairait doucement la ville et le dortoir, créant une ambiance paisible. Mes yeux se détournèrent vers les étoiles étincelantes, cherchant peut-être des réponses ou un réconfort dans leur éclat lointain.