chap 10: La légende du monstre miraculé

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Cela faisait maintenant quelques heures qu'Esther avait quittée la maison. Et derrière elle, elle avait laissée plus de questions que de réponses.

Je n'arrivais pas à savoir pourquoi, mais cette histoire de légende me tourmentais beaucoup. Le pire c'était cette sensation que j'avais de "déjà entendu". Comme ce rêve que nous avons tous fait un jour et qu'au moment où on se réveille, nous n'arrivons pas à nous souvenir de ce même rêve. Et bien c'était la même sensation.

Tout d'un coup, je me mis à penser Klaus. Et à toutes ces choses avec sa mère, qui ne devait pas être facile pour lui.

Alors, je me dirigea vers sa chambre, histoire de voir comment il allait.

Il avait l'air d'aller parfaitement bien, car quand j'ouvris la porte, je le trouva sur son lit en compagnie de Camille. Ils étaient entrain de...enfin de... de prendre du bon temps si je pus dire.

Quand il remarqua que j'étais là, son visage changa d'expression.

Pris de panique et surtout de gêne, je ferma directement la porte. Je courus aussi loin que je le pus, avant de franchir le portail qui me permettais de sortir de la maison.

1h après

Cela faisait maintenant 1h, que je déambulais dans la ville sans but ni  destination précise. Les rues de la Nouvelle-Orléans étaient aussi animés que dans mes souvenirs.

Il y avait un peintre qui faisait le portrait d'une jeune femme qui était accompagnée de son chien. Au coin d'une rue, j'aperçu des gens danser dans des tenues farfelues, une bouteille de Bourbon à la main.

Tout ces gens avaient l'air si heureux, pourtant ils vivaient dans une ville dominé par des vampires, des loups-garous et des sorcières. Mais ça n'avait pas trop l'air de les dérangés.

Je finis par atterrir dans une bibliothèque. Ce n'étais pas une très grande bibliothèque, d'ailleurs je ne l'appelerais pas comme ça: c'était plus une petite boutique qu'autre chose. Je posai mes mains sur les livres, les parcourait un peu, puis je finis par en attraper un.

Ce livre était étrange, car quand je l'ouvris, toutes les pages, sans exception, étaient blanches. Et pire que ça, le bouquin ne comptenait pas de titre, ni d'auteur, rien. C'est comme si il n'existait pas.

Je décida alors de me renseigner auprès de la gérante de cette boutique. Je me dirigeai vers son comptoir.

Moi: Bonjour, excusez-moi.

la gérante: Ohh.

Elle se mit à sursauter. Merde, je ne voulais pas l'effrayer.

Je contourna le comptoir pour me retrouver à ses côtés.

Moi: Vraiment désolé, je ne voulais pas vous faire peur.

la gérante: Ne t'en fais pas.

C'était une vieille dame, dans les septante ans, je dirais. Sa peau était toute ridée, mais son sourire était si doux, qu'on y faisait pas attention.

Je continuais à l'observer, perplexe. Je m'inquiétais. La dernière chose que je voulais, c'était causer une crise cardiaque à cette vieille dame.

La gérante: Je t'assure que ça va, Luna. Pas besoin de faire cette tête.

Tout en m'assurant qu'elle allait aussi bien qu'elle le disait, je me mis à nouveau de l'autre côté de ce comptoir.

En y repansant plus attentivement, je n'ai jamais dit à cette dame comment je m'appelais.

La première Tribride: (The Originals)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant