𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝐈𝐈 | un problème mort vivant

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« Nᴇ ᴊᴀᴍᴀɪs s'ᴇ́ʟᴏɪɢɴᴇʀ ᴅᴇ ᴄᴇᴜx ᴘᴏssᴇ́ᴅᴀɴᴛ ᴛᴀ ʙᴏɪ̂ᴛᴇ ᴅᴇ Pᴀɴᴅᴏʀᴇ, ɪʟs ᴘᴏᴜʀʀᴀɪᴇɴᴛ ʟ'ᴏᴜᴠʀɪʀ ᴘᴏᴜʀ ᴛᴏɪ. »

⋆·˚ ༘ *𝐓𝐄𝐀𝐌𝐎𝐍 𝐎.𝐁𝐑𝐘𝐓𝐓𝐎𝐍 ☾*·˚


Présent, Wenesday 18th October 2010

ℭertaines histoires n'ont pas de fin, l'épilogue se brouille derrière l'obsession d'une suite de lettres constituée pour nous faire accepter que le dernier mot est l'achèvement.

L'interstellaire, des mots sont cousus parmi les tissus noirs du ciel, mais à force de concentrer notre attention sur les étoiles qui brillent, on néglige la rupture camouflée par la couture, qui, elle, signifie la vraie fin.

L'histoire est entamée, les grandes lignes ont été tracées, mais les erreurs persistent à reproduire le même schéma. L'humain a besoin d'un point pour accepter la fin d'une phrase. Et la virgule n'est pas acclamée à sa juste valeur. Elle est terminée, mais le cœur persiste.

Ce récit ne doit pas se finir, tant que mon âme y sera encastrée.

Peut-être la curiosité, sûrement. La peur est présente. La tristesse ne forme qu'un avec ce roman.

J'ai toujours eu un faible pour les poèmes. Courts, rapides, tantôt inondés de longueur par les mots employés pour remuer les effets souhaités.

Ils se consument comme une cigarette, jusqu'à la fin. Et rien ne t'attache à persévérer pour connaître le dénouement que tu as écrit.

Le nôtre ne doit pas se finir.

Douce, mélodieuse et calme, c'est sa bouche qui vient de souffler les phrases de ce prologue.

Ses cendres sont éparpillées dans le métal modelé pour les récupérer. Une étrange sensation me tord le ventre en les imaginant se confondre à la poussière qui m'entoure. Il faut toujours que ses doigts écorchés frottent tout pour y laisser les traces de sa culpabilité.

S'écrasant contre le cendrier, ma clope se recroqueville sous la force de mes doigts, brûlés.
Réalisant trois pas en arrière, je manque de confronter la fenêtre qui se ferme violemment suite au cri de douleur qui s'échappe de sa bouche.

Le rideau s'arrache, emportant avec lui la rambarde. Il se fracasse contre le parquet grinçant, et je retrouve en une allure vive le reflet de la glace qui couvre mon cœur. Brisé sous le fer de la rambarde, je croise le néant que mes iris provoquent dans ce miroir qu'est l'eau gelée. C'est sombre, la teinte bleuâtre du ciel est assombrie par la mort qu'est mon être.

C'est ce que tu voulais.

Ma mâchoire se contracte à la vue de nos yeux dessinés dans la glace. Le même regard, mais aucun globule de violence ne se propage dans mes veines.

Mais les morts n'écoutent pas les vivants.
Ils se contentent d'hanter leurs pensées.
Cependant, une partie de moi réside dans l'au-delà, je comprends chaque signe qu'elle m'envoies.

L'excuse de ma venue est simple : sentir ton parfum fleuri se propager dans chacune des pièces où tes empreintes ont été laissées. Me faire hanter, c'est tout ce que j'ai toujours voulu, mérité.

Respectant le chemin de tout être humain, abordant la capacité des cinq sens que tu adores me torturer. Vivre dans le déni, celui de ne jamais mettre de point à notre histoire. Car quitter un monde et des souvenirs fait plus mal que de les oublier. Nos contacts sont ancrés dans mes racines, et ta chevelure a caressé chaque mur qui se chevauche pour créer cette pièce à vivre.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 14 ⏰

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