Chapitre 4

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OLIVIA


Je suis passée au garage après la fermeture, le casier d'Elijah était vide. Je suis sur le canapé depuis 2 heures, mes larmes ne tarissent pas. Il est parti et je suis anéantie. La porte d'entrée s'ouvre sur mon père souriant. J'essuie maladroitement mes larmes avec ma manche et renifle disgracieusement.

"Eh, qu'est ce qui se passe, chérie? C'est Curtis? Il est revenu?"

Je secoue la tête.

"Il.. il.. il est parti...."

Et mes larmes dévalent à nouveau mes joues. Mon père vient s'assoir à mes côtés et me serrent dans ses bras, ma tête sur son épaule je trempe son t-shirt.

"Il n'est pas parti chérie."

"Quoi?"

Je relève  la tête surprise.

"Je l'ai amené au chalet au bord de la rivière. Il a accepté de le louer. Il n'a jamais eue l'intention de partir."

Mon téléphone sonne au même moment, un message d'Elijah vient d'arriver :

"Désolé, ma batterie a lâché samedi soir. Et la journée a été merdique..."

Un sourire étire mes lèvres, mes larmes ont cessé de couler.

"La mienne aussi..."

"Pizzas?"

"C'est lui qui te fait sourire comme ça? me demande mon père.

Je hoche la tête comme une adolescente qui vit sa première idylle, je suis pathétique.

"Alors, file le retrouver."

Je l'embrasse et monte me doucher et me changer rapidement avant de partir.

"Je ramène la bière."

"Ca nous réussit pas trop.."

"Au contraire ;)"


Une demi heure plus tard, je suis devant la porte du chalet, un pack de bière à la main. Les mains moites, je ne sais pas comment réagir face à lui. Est ce que je l'embrasse, je lui serre la main, je ne dis rien, je dis quelque chose. Oh merde ça se bouscule la dessous et je suis complétement perdue.


ELIJAH


Je suis sortie au bord de la rivière en l'attendant, j'avais besoin d'air. Je remonte lorsque j'entends sa voiture se garer. Lorsque j'arrive au niveau du chalet, elle est figée devant la porte avec un pack de bière à la main. Putain qu'elle est sexy. Elle porte un croc top blanc et un baggy en toile noire et ses éternelles Van's.

Je suis sortie prendre l'air parce que je stressais de la revoir après notre dernier échange. Je vois qu'elle est aussi stressée que moi, ses mains doivent être moites puisqu'elle n'arrête pas de les essuyer sur son pantalon. J'allume une clope et l'observe une minute, à plusieurs reprises elle tend la main vers la porte et la rabaisse.

"Tu comptes entrer un jour?"

Elle sursaute en m'entendant et les bières explosent sur la terrasse. Je me marre et m'approche d'elle. Sa respiration s'accélère, je pose mes mains sur ses hanches, les siennes trouvent leur place dans mes cheveux. J'ai abandonné mon sweat pour la soirée. Mes yeux se posent sur ses lèvres, attendant son accord. Elle me sourit et je me jette sur elle.

TWO TONES PARADISEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant