Coucou tout le monde, tellement heureuse de vous retrouver. Un grand merci pour tout votre soutien, je sens à travers vos coms combien vous attendiez cette suite et cela me touche énormément. Alors, merci à verrecroce-bababang, nonorufier, inox_michou 123 et bien évidemment Diva, vraiment je ne me lasse pas de votre gentillesse. Surprise par ton com, Diva, je te l'avoue. Il y a quand même un thème qui me semble évident – on en reparle au chapitre 4 :-) Allez, je vous laisse sur ce nouveau chapitre en espérant qu'il vous plaise. Bonne lecture à tous ;-)
-C'est encore loin ? demanda Pierre en jetant un coup d'œil aux panneaux indiquant les destinations les plus proches pour tenter de deviner où ils allaient.
-Patience, mon Crossos, répondit mystérieusement Benjamin avec un petit sourire satisfait. Et ce n'est pas la peine de regarder les panneaux, ça ne t'aidera pas. Contente-toi de suivre mes indications.
Pierre poussa un soupir de frustration et tapota le volant, les yeux rivés sur la route.
-Tu parles d'indications, marmonna le beau blond d'un air boudeur. Depuis qu'on est sortis de la ville, tu m'as dit de tourner deux fois à gauche et depuis qu'on est sur cette route de campagne, plus rien.
-Je ne vais quand même pas te donner de mauvaises indications sous prétexte de t'amuser un peu, gronda le brun en jetant un regard sévère à son mari trop impatient. Si tu veux qu'on tourne en rond, tu n'as qu'un mot à dire et je nous perds en deux secondes.
-Ce serait quand même plus simple si c'était toi qui conduisais, râla Pierre, pour la forme.
-C'est l'inconvénient quand on n'a pas le permis. On ne peut pas exceller partout, déclara Ben, lucide quant à ses piètres talents de pilote, avant de poser délicatement sa main sur la cuisse de son époux, se délectant du rouge qui lui montait aux joues à ce simple contact. Mais je me rattrape dans d'autres domaines. Des domaines où je suis très... performant. Tu n'es pas d'accord, mon amour ?
Pierre sentit des picotements parcourir sa peau et prit soin de ne pas croiser le regard pétillant de malice que devait inévitablement arborer son âme sœur. Il haussa les épaules en répondant de manière vague :
-Sans doute.
Enhardi par cette réponse pleine de mauvaise foi, Ben caressa la cuisse de son mari avec plus de fermeté et se pencha en avant pour rapprocher son visage du sien qu'il effleurait de son souffle chaud.
-Ce n'est pas ce que tu disais ce matin, bébé, rappela le beau brun avant de déposer un baiser sensuel sur sa joue.
Il reprit sa place initiale et retira sa main, ne souhaitant pas déconcentrer son époux alors qu'il conduisait. Il était cependant très fier de l'effet qu'il avait produit, surtout en voyant Pierre gigoter sur son siège pour calmer sa gêne.
Soudain, Ben redevint sérieux lorsqu'il aperçut un petit sentier de terre battue à sa gauche et le pointa du doigt.
-Là ! Prends ce petit chemin !
Pris au dépourvu, Pierre lui jeta un regard confus mais fit ce qu'il lui demandait et tourna à gauche. Il était de plus en plus perdu. Ben était censé lui avoir préparé une surprise. Il ne savait pas à quoi s'attendre - comme toujours avec son Benjos - mais certainement pas à cette petite route de campagne perdue au milieu de nulle part.
Intrigué, Pierre remarqua que le sentier semblait les mener tout droit vers la forêt qui se dressait devant eux. Il jeta un coup d'œil à son mari qui contenait tant bien que mal son enthousiasme grandissant. Ben sentait la confusion de son amant sans même le regarder et déclara avec conviction :
-Ne t'en fais pas, je sais ce que je fais.
À ces mots, les yeux de Pierre s'écarquillèrent et il se reconcentra sur la route en secouant la tête, amusé.
-Je suis sûr que je dois être le seul mec à devoir emmener son mari pour qu'il puisse à son tour l'emmener quelque part.
Ben le regarda d'un air confiant.
-Quand tu verras ce que je t'ai préparé, tu me remercieras de t'avoir demandé de faire cette concession.
Pierre sourit et continua de conduire. Il ignorait ce que Ben avait prévu mais ne doutait pas que son petit amour avait dû avoir une nouvelle idée de génie. Il faut dire qu'ils étaient tous deux très imaginatifs dès qu'il s'agissait de faire plaisir à l'autre. Ils débordaient d'attentions envers leur partenaire et c'était devenu un jeu pour eux de faire la meilleure surprise à l'autre, empêchant, par la même occasion, la routine de s'installer.
Cela pouvait aller d'un extraordinaire jeu de société dont ils n'avaient jamais entendu parler à un sachet de bonbons venant d'une grande confiserie, à un verre pris dans un bar au thème original ou à un petit tour dans la dernière boutique geek. Mais là, ils fêtaient leurs noces de coton et avaient, par conséquent, sorti le grand jeu.
Pierre sourit en songeant à l'enveloppe rangée dans la poche intérieure de sa veste et surtout à ce qu'elle contenait. Si son Benjos ne lui tombait pas dans les bras après l'avoir ouvert, il ne s'appelait plus Pierre Croce-Verrecchia.
Alors qu'ils s'enfonçaient de plus en plus dans la forêt et que Pierre se demandait sérieusement si Ben ne s'était pas trompé en cours de route, le brun saisit vivement le bras de son mari.
-C'est là ! Gare-toi sur le côté !
Pierre le regarda comme si des antennes lui sortaient brusquement de la tête et ralentit avant de se mettre au bord du chemin pour ne pas gêner d'autres voitures, bien que le blond doutait que ce coin soit très fréquenté.
Il coupa le contact et vit son mari sortir impatiemment de la voiture sans lui laisser le temps de dire un mot. Confus, Pierre l'imita et activa l'alarme avant de regarder autour de lui. Ils étaient perdus dans les bois, des pins gigantesques se dressaient autour d'eux à perte de vue et, à en juger par les effluves iodées et salines qui lui chatouillaient les narines, ils ne devaient pas être loin de la mer.
Il vit Ben contourner la voiture pour le rejoindre, un grand sourire aux lèvres, avant de se mettre derrière lui.
-Maintenant, tu fermes les yeux et tu me laisses te guider. Et tu ne triches pas, attention ! Cache bien ton visage avec tes mains, indiqua le brun avec excitation.
Pierre le regarda, incrédule.
-Tu veux que je marche à l'aveugle dans une forêt ? C'est un coup à me casser la figure !
-Je vais faire attention. La confiance règne à ce que je vois ! Tu me prends pour qui ? Un truand ? gronda son petit époux qui le fixait d'un air courroucé, les mains sur les hanches.
-C'est bien toi, qui as dit il y a un an m'avoir suivi dans la cabane uniquement pour me tuer, rappela Pierre avec un petit rire, évoquant les quelques jours qu'ils avaient passé dans une cabane de luxe juste après leur mariage.
-Tu es toujours vivant, non ? répliqua Ben avec humeur. Allez Pierre, fais ce que je te dis, tu veux bien ?
-De toute façon, ce n'est pas comme si j'avais le choix, se résigna le blond en se couvrant les yeux de ses mains.
-Exact, alors ne discute pas, ordonna Ben d'une voix ne souffrant aucun refus.
Il posa ses mains sur les épaules de son grand mari pour le tourner dans la bonne direction avant de l'inciter à marcher. Il se tenait à côté de lui et étudiait savamment le sol recouvert de racines et d'épines de pin pour mener son beau blond à destination en toute sécurité.
Ils marchèrent sur une centaine de mètres avant que Ben n'aperçoive la surprise qu'il avait préparé pour l'amour de sa vie. Ne tenant plus en place, il accéléra légèrement l'allure tout en prenant soin que Pierre ne tombe pas avant de presser ses mains pour l'arrêter.
-Ça y est, on est arrivés ! Tu peux regarder ! annonça Ben, fou de joie.
Pierre baissa les mains et ouvrit les yeux. Avant de les écarquiller, stupéfait.
-C'est ma surprise, déclara fièrement le brun.
Ils se trouvaient dans une petite clairière lumineuse et aérée. Et face à eux se tenait une minuscule maison bleu lavande aux bordures blanches. C'était une adorable petite bicoque et Pierre la regarda attentivement, les sourcils froncés.
Cette maison lui disait quelque chose. Il avait l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Il fouilla dans sa mémoire l'endroit où il l'avait vu puis resta bouche bée lorsqu'il comprit où il avait vu cette maison. Il l'avait vu dans la maison qu'ils venaient juste de quitter. Leur villa. Sur un poster que Pierre avait lui-même accroché lors du cache-cache dans le noir.
Il se tourna vers son âme sœur qui le dévorait des yeux d'un air ravi et balbutia d'une voix sourde :
-Ben, tu... tu... tu m'as acheté une tiny house !?
-En fait, je l'ai faite construire mais ça revient au même, confirma son mari qui trépignait d'impatience de lui faire découvrir son cadeau.
Il le prit par le bras et le mena gaiement jusqu'à la petite demeure. Il ouvrit la porte et se tourna vers son cher et tendre, toujours sous le choc.
-C'est vrai que, techniquement, c'est autant un cadeau pour toi que pour moi mais on était deux à se marier alors ça revient au même, ajouta Ben avant de poser la main dans le dos de son mari pour l'inviter à entrer.
Pierre pénétra lentement dans la tiny house et observa les lieux sans un mot. Elle était chaleureuse et cosy à souhait, garnie de dizaines de petits placards en tous genres avec une belle mezzanine dans un coin, une jolie petite kitchenette et un petit salon tout à fait accueillant.
-Alors, tu en penses quoi ? demanda Ben avec impatience.
-Je... je n'arrive pas à y croire, bafouilla le blond en regardant autour de lui.
La stupéfaction de Pierre commençait peu à peu à atténuer l'enthousiasme de Benjamin qui se mettait à douter de son idée.
-Mais ça te plaît ? demanda nerveusement le brun.
Sentant son inquiétude, Pierre se tourna vers lui et sourit d'un air émerveillé.
-Je... bien sûr qu'elle me plaît. Elle est parfaite, rassura le lorrain. C'est fou, elle est exactement comme je me l'imaginais. Je... merci, mon amour. Tu n'aurais pas pu me faire de plus beau cadeau.
Il enlaça immédiatement son petit mari qui s'empressa d'enrouler ses bras autour de lui en poussant un soupir de soulagement. L'espace d'un instant, il avait cru que sa surprise était tombée à l'eau. Pierre se pencha pour l'embrasser avec fougue avant de murmurer à son oreille.
-En fait, si, j'aurais pu avoir un plus beau cadeau. Mais tu me l'as déjà fait. Le jour où tu m'as donné ton cœur.
Ben frissonna aux paroles de son époux et l'embrassa tendrement avant de reculer à regret. Il se connaissait et connaissait Pierre, ce genre de moments de transformaient souvent en préliminaires puis en longs moments d'amour débordants de passion et de plaisir.
Et si il avait bien l'intention de faire en sorte que la soirée s'achève de cette manière, il avait prévu tout un programme pour lui et son mari et voulait s'y tenir. Alors, il s'éloigna légèrement de son âme sœur qui le regarda avec une petite moue frustrée. Ben lui sourit et prit sa main.
-Allez, on va faire le tour du propriétaire, proposa le beau brun.
Ben passa alors un moment à montrer à son grand mari toutes les petites subtilités dont était pourvue la maison, indiquant les panneaux solaires placés sur le toit, garantissant leur autonomie et racontant avec fierté qu'il avait lui-même choisi et peint les murs extérieurs.
À la fin de la visite, alors qu'il lui montrait le barbecue se trouvant à l'arrière de la maison, Pierre le regarda avec cette tendresse qu'il ne réservait que pour son amour et dit d'une voix douce :
-Tu es l'homme le plus merveilleux qu'ait jamais porté cette Terre, Benjamin Verrecchia.
Ben rosit de bonheur et s'approcha de son cher et tendre pour l'embrasser avec amour avant de murmurer, les yeux fermés :
-Verrecchia-Croce. Moi aussi, j'y tiens.
Le sourire de Pierre s'élargit et il l'embrassa à nouveau. Ben répondit à son baiser puis se détacha lentement. Il regarda son époux à travers ses cils et dit doucement :
-Attends-moi une minute, mon amour. Je dois prendre quelque chose.
Il retourna dans la maison puis en ressortit presque immédiatement, un sac de plage sous le bras, avant de s'emparer délicatement de la main de son homme pour le tirer derrière lui.
-Suis-moi, mon Crossos.
Pierre s'exécuta et le laissa l'entraîner vers la forêt, intrigué. Peu à peu, il entendit le bruit apaisant des vagues se rapprocher au fur et à mesure et comprit ce qu'avait prévu son petit amour. Ses soupçons se confirmèrent lorsqu'ils arrivèrent sur une toute petite plage déserte, cernée par des rochers. Il fallait bien connaître le lieu pour savoir qu'elle était là.
Émerveillé, Pierre suivit son homme vers la plage de sable chaud. Arrivés à la bordure séparant la forêt de la plage, ils se lâchèrent la main pour retirer leurs baskets et leurs chaussettes, laissant les grains de sable se faufiler entre leurs orteils et caresser la plante des pieds.
Ben prit ses baskets d'une main, la main de Pierre de l'autre et courut vers la mer en éclatant de rire. Pierre rit à son tour et se laissa entraîner par son âme sœur vers les vagues tièdes et accueillantes.
À quelques mètres de la mer, Ben sortit une grande serviette de plage qu'il étendit sur le sable puis enleva sa casquette et son teeshirt avant de déboutonner son short sous le regard ébahi de son mari qui jeta un coup d'œil alentours pour s'assurer qu'ils étaient bel et bien seuls.
-Ne t'en fais pas. Il n'y a pratiquement personne qui connaît cet endroit, assura le brun en répondant à sa question silencieuse.
-Alors comment tu savais qu'il y aurait une plage ici ? demanda Pierre, intrigué.
-Ah ha, un magicien ne révèle jamais ses secrets, déclara Ben, un sourire aux lèvres. Je ferai peut-être une exception pour toi, mon amour. Mais plus tard. Pour le moment...
Il n'acheva pas sa phrase. À la place, il glissa ses pouces sous l'ourlet de son boxer et le baissa sans hésitation sous le regard sidéré de Pierre qui le regarda faire, bouche bée. Ben éclata de rire à sa mine stupéfaite et s'écria :
-Allez, viens, mon Pierrot. On va se faire une petite baignade en amoureux.
Pierre le regarda s'élancer vers les vagues, totalement nu, et se demanda si son mari n'était pas devenu fou. Car le Benjamin qu'il connaissait restait un incorrigible pudique n'aimant pas dévoiler son intimité. Alors ou bien il était devenu dingue... ou bien il disait vrai lorsqu'il affirmait que cette plage était pratiquement inconnue du monde entier.
Il était bien tenté d'y croire. La plage était superbe et aurait dû être bondée en cette magnifique journée d'été. Sachant que Ben ne prendrait jamais le risque de se balader nu si il n'était pas certain que personne ne le verrait, Pierre se déshabilla rapidement et courut rejoindre son âme sœur qui se laissait gaiement porter par les vagues.
Lorsqu'il vit son beau blond le rejoindre, Ben rit de plus belle et se fit une joie de l'éclabousser comme il se doit. Pierre contre attaqua et arrosa copieusement son partenaire. S'ensuivit une course-poursuite entrecoupée de rire entre les deux maris qui finirent dans les bras l'un de l'autre, à bout de souffle et les côtes douloureuses d'avoir ri si fort.
Ben s'appuyait sur les épaules de son homme dont les bras étaient enroulés autour de sa taille tandis que leurs jambes se frôlaient délicieusement entre les vagues douces et écumantes. Par réflexe, Ben noua délicatement ses jambes autour des hanches de son époux. Ce geste si intime calma leur euphorie et ils observèrent chaque parcelle de peau découverte de leur amant avec un désir flamboyant.
Le beau brun fit glisser ses mains jusqu'à la nuque de son mari puis les fit remonter jusqu'au sommet de son crâne pour défaire son chignon. Il passa son élastique autour de son poignet et glissa ses doigts entre ses longues boucles dorées qui cascadaient jusqu'à ses omoplates.
Ému par cette magnifique vision qu'il serait le seul à voir, il caressa le beau visage aimant de son époux et dit d'une voix pleine d'émotion :
-Je t'aime, Pierre.
Le blond sourit face à une déclaration aussi tendre et resserra ses bras autour de son âme sœur.
-Moi aussi, je t'aime, Benjamin, murmura Pierre en parsemant le visage de son amour de doux baisers.
Ben ferma les yeux, tentant de contrôler cet amour fulgurant qui menaçait de le submerger. Finalement, leurs lèvres s'unirent et ils partagèrent un long baiser plein de tendresse et de dévotion. Leurs mains se baladaient sur ce corps qu'ils connaissaient aussi bien que le leur et caressaient habilement chaque point sensible, leur arrachant des soupirs de bien-être. Il n'existait plus aucune barrière quand ils étaient ensemble, plus aucune frontière, plus aucune limite. Ils s'aimaient d'un amour sans fin et sans délai.
Ils finirent par retourner sur la plage et s'allongèrent sur la serviette, épuisés. Ben prit le sac de plage et sortit un paquet de chips ainsi que des donuts au chocolat qu'il avait préparé juste avant de partir. Il les montra à son partenaire.
-J'ai pris du salé et du sucré. Tu préfères quoi ?
Pierre hésita puis tendit le doigt vers les gâteaux. Malgré son amour pour les chips, il ne pouvait pas résister aux petites douceurs préparées par son cher et tendre. Ben ouvrit la boîte et Pierre engouffra un donut en deux bouchées, mort de faim. Il poussa un soupir d'extase et dit, la bouche pleine :
-Ils sont super bons !
Ben sourit, ravi que ses gâteaux lui plaisent. Sachant combien son époux était sensible aux compliments sur sa cuisine, Pierre prenait toujours soin de le féliciter pour chacune de ses créations et l'encourageait à persévérer et à se diversifier.
Ils mangèrent en silence pour se donner de l'énergie, admirant le drap majestueux et ondoyant de la mer se plisser inlassablement sous leurs yeux apaisés. Une fois sa faim assouvie, Pierre croisa les mains derrière sa tête et s'allongea en fermant les yeux, profitant de l'instant présent.
Il mit quelques minutes à se rendre compte que Ben était bien calme à côté de lui et rouvrit les yeux pour le regarder. Le beau brun l'observait patiemment, comme si il attendait quelque chose qui tardait à venir.
-Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Pierre.
-Rien, répondit machinalement Ben en haussant les épaules. C'est juste que... tu as eu ton cadeau. J'aimerais bien avoir le mien.
Un grand sourire confiant s'installa sur le visage de Pierre qui se sentit brusquement en position de force.
-Alors comme ça, on est intéressé, mon Benjos ?
-Pas du tout ! s'exclama Ben, outré. Je veux seulement savoir ce que tu as prévu pour moi.
-Qui a dit que j'avais prévu quoi que ce soit ? rétorqua innocemment le beau blond. Si ça se trouve, je n'ai rien préparé. Vu comment tu as accueilli mon cadeau la dernière fois...
-Si c'est de ton Toblerone à la noix dont tu oses parler, attends-toi à ce que je te tape une crise maison, prévint le brun d'un ton menaçant.
-Tu vois ? J'ai raison de me méfier, argua Pierre. Alors je te donnerai ton cadeau. Mais plus tard.
Comprenant que Pierre ne faisait que lui rendre la monnaie de sa pièce, Ben croisa les bras et se détourna, l'air boudeur. Amusé, le blond se redressa pour embrasser délicatement son épaule avant de laisser ses lèvres s'égarer jusqu'à son cou dont il mordilla la peau salée. Ben tentait de rester de marbre face à ses caresses mais sentit son sang pulser de plus en plus fort dans ses veines.
-Tu sais à quoi je pense ? demanda Pierre en mordillant habilement la nuque de son amour.
Ben frissonna et dit d'une voix trop faible à son goût :
-Non.
-Qu'on n'a encore jamais fait l'amour sur une plage.
À ces mots, les cheveux de Ben se hérissèrent sur sa nuque et il se jeta sur son mari, plaquant ses lèvres contre les siennes pour l'embrasser fougueusement. Emporté dans son élan, Pierre se retrouva sur le dos et Ben au-dessus de lui. Ils n'avaient encore jamais fait l'amour sur une plage mais il était bien décidé à y remédier.Voilà, j'espère que ça vous a plu. Merci à tous d'avoir lu. Pour ceux qui n'ont pas la réf, Pierre affiche un Displate lors du cache-cache dans le noir à la villa au Pays Basque et c'est cette tiny house que j'avais en tête en écrivant ce chapitre. Selon vous, quel est le cadeau de Pierre pour son petit cœur ?Laissez-moi un petit com pour me donner votre avis sur le sujet et sur ce chapitre si le cœur vous en dit, ça me ferait vraiment très plaisir. J'ai également posté le second chapitre de Feuille À Feuille, c'est l'un des chapitres dont je suis le plus fière ainsi qu'une nouvelle fic intitulée Quitte Ou Double si vous voulez encore un peu de Verrecroce. On se retrouve normalement la semaine pro pour la suite de ces trois fics alors je vous envoie tout plein de bisous et de petits cœurs. Et comme toujours, Verrecroce ForeverEver !
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Toujours Avec Toi
FanfictionSuite d'Avec Et Sans Toi. Que s'est-il passé au cours des dix années qui séparent la croisière du rêve de Ben ? Lui et Pierre ont une vie bien remplie toujours pleine de rires, de chamailleries, d'événements incroyables... et bien sûr, d'amour.