Coucou tout le monde, ravie de vous retrouver pour un nouveau chapitre. On approche petit à petit de la fin de cette seconde partie mais ne vous en faites pas, la troisième suivra très vite. Merci nonorufier pour tes coms et tes félicitations – je ne sais pas si c'est eux ou moi que tu félicites mais c'est vraiment gentil. Un grand merci également à tous les lecteurs et les votes, je ne vous remercie pas assez. Je vous souhaite à tous une bonne lecture ;-)
Arrivé devant chez lui, Pierre rajusta le col de sa veste qu'il avait laissé entrouvert. Il prit une grande inspiration et ouvrit la porte. Il déposa ses clés dans le vide poches et posa son sac au pied du meuble de l'entrée.
À sa grande surprise, les lumières du salon étaient allumées. Il avança lentement pour y jeter un coup d'œil et ne put contenir un large sourire face à ce qu'il vit : assis sur le canapé se trouvait sa petite famille réunie, attendant visiblement son retour de pied ferme.
Son adorable mari Benjamin se trouvait entre leur fils Théo âgé de cinq ans et leur fille Élise qui venait tout juste de fêter ses deux ans. Polo, quant à lui, somnolait paisiblement aux pieds de ses maîtres, le seul à ne pas se sentir très concerné par le débat mouvementé qui s'annonçait.
Habituellement, c'était l'heure de détente des enfants. Ils étaient soit à l'étage pour faire une activité calme comme du dessin ou des puzzles, soit dans le jardin, au contraire pour se défouler et faire un petit jeu d'extérieur.
Toutefois, ils ne semblaient nullement d'humeur à jouer. L'ambiance aurait presque été solennelle si Théo ne se tortillait pas sur le canapé avec la furieuse envie de se précipiter vers son papa tandis qu'Élise, ayant déjà oublié les consignes de Ben, regardait Pierre de ces mêmes jolis yeux noisette pétillants et tendait déjà les bras vers lui.
Voyant sa petite sœur baisser sa garde, Théo se pencha vers elle et chuchota si fort que tout le monde l'entendit :
-Élise, rappelle-toi ! Papa nous fait des câlins magiques ! Si il nous fait un câlin, on oubliera l'ojectif !
À ces mots, les deux papas éclatèrent de rire.
-"Ob-jectif", Théo, rectifia Ben en caressant les boucles blondes de son fils.
-Objetif, répéta l'enfant en faisant cette fois l'impasse sur le c.
-Non, "ob-jec-tif", articula à nouveau le brun.
-Ojetif ! dit Théo avec assurance.
-Tu aurais vraiment été nul comme prof, déclara Pierre en secouant la tête, un sourire aux lèvres.
-Oh ça va ! Je te rappelle que la langue française est l'une des plus compliquées au monde. Ce n'est pas donné à tout le monde de l'enseigner. Mais puisque que monsieur Croce-Verrecchia se croit si doué, vas-y, on te regarde, défia Ben, vexé.
-Ok, accepta Pierre avant de s'avancer vers Théo en se penchant pour se mettre à sa hauteur tout en arrangeant à nouveau le col de sa veste. Théo, regarde bien mes lèvres et répète après moi : "ob..."
-Ob...
-"...jec..."
-...jec...
-"...tif."
-...tif.
-"Objec..."
-Objec...
-"...tif."
-...tif.
-Objectif.
-Objectif, répéta Théo avec une parfaite prononciation.
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Toujours Avec Toi
Hayran KurguSuite d'Avec Et Sans Toi. Que s'est-il passé au cours des dix années qui séparent la croisière du rêve de Ben ? Lui et Pierre ont une vie bien remplie toujours pleine de rires, de chamailleries, d'événements incroyables... et bien sûr, d'amour.